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Salons Cloud et Datacenter : Quand les usages dictent la transformation digitale des entreprises

Salons conférences Écrit par  mercredi, 22 septembre 2021 13:44 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Ces douze derniers mois, marqués par la crise sanitaire, ont considérablement fait évoluer les usages en matière de travail, mis un coup d’accélérateur sur le télétravail et de facto sur les besoins en matière de cloud, de data et de sécurité. Les entreprises, les éditeurs, les constructeurs ont innovés et se sont réinventés pour répondre aux contraintes sanitaires et aux nouveaux enjeux.

Autant de nouvelles tendances qui vous seront présentées à l’occasion de l’édition 2021 du salon Cloud+Datacenter (5 et 6 octobre) qui vous donne rendez-vous dans le Pavillon 5.3 pour échanger, préparer l’avenir et faire le point sur les grandes tendances dévoilées ces derniers mois.

La Covid-19 – accélérateur du cloud computing tant sur les usages que sur les investissements

Dans l’Union européenne à 27 (UE27), 36 % des entreprises utilisaient en 2020 un ou plusieurs services cloud. Le taux d’utilisation est de 26 % en Espagne, 27 % en France, 33 % en Allemagne, 59 % en Italie, 70 % en Suède et 75 % en Finlande (Source : Eurostat, Cloud computing, janvier 2021).

Parmi les 27 % d’entreprises françaises qui utilisent le cloud, les trois usages qui sont supérieurs aux moyennes européennes sont à 76 % pour le stockage de dossiers (67 % en UE27), 63 % pour stocker ses bases de données (47 % en UE27) et 36 % pour des applications CRM (27 % en UE27). Sur ces trois usages, les niveaux d’utilisation par les entreprises allemandes qui recourent au cloud sont inférieurs à la moyenne européenne.

En d’autres termes, les 27 % d’entreprises françaises qui plébiscitent le cloud l’utilisent davantage pour ces trois usages que les 33 % d’entreprises allemandes qui utilisent le cloud (Source : étude Public First d’AWS).

Toujours selon l’étude Public First, l’importance du Cloud computing en 2020 a été amplifiée car les entreprises et les organisations publiques ont dû s’adapter et faire face aux chocs économiques exacerbés par la pandémie. La majorité (52 %) des entreprises françaises ont d’ailleurs reconnu que l'utilisation du cloud leur a permis de poursuivre leurs activités pendant la pandémie.

Quatorze des vingt-cinq plus grandes entreprises de softwareas- a-service (SaaS) à l’échelle mondiale ont compté sur l’ampleur et la fiabilité d’AWS, notamment Zoom, Salesforce et Slack, pour répondre à la forte augmentation de la demande en 2020. De même, 64 % des entreprises assurent que les outils en ligne ont facilité la collaboration des travailleurs tout au long de la pandémie. Du chat vidéo aux logiciels de gestion de projet, les entreprises ont commencé à utiliser ou ont étendu leurs usages de services en ligne. En moyenne, les entreprises interrogées ont utilisé cinq nouveaux outils en ligne pendant la pandémie.

Toujours selon AWS, la flexibilité offerte par le cloud permet aux entreprises d'adapter plus facilement leur service informatique à leurs besoins opérationnels. Elles peuvent ainsi ajuster leur capacité du jour au lendemain, ou même d’une heure à l’autre, ce qui permet de répondre à la demande des pics saisonniers, ou de s’adapter rapidement à un changement de circonstances.

Une étude d’IDC confirme que la modernisation des systèmes d’information des entreprises et la migration vers des solutions SaaS ont été accélérées par la pandémie. Le modèle du travail hybride tend à devenir une norme. Les dépenses consacrées à l'infrastructure informatique dans le cloud public ont ainsi augmenté de 13,1 % par rapport au troisième trimestre de l'année dernière, atteignant 13,3 milliards de dollars.

Les dépenses en infrastructures de cloud privé ont augmenté de 0,6 % par rapport au troisième trimestre de l'année dernière, pour atteindre 5 milliards de dollars, les clouds privés sur site représentant 63,2 % de ce montant. Les plates-formes de stockage représentent un segment très dynamique qui devrait connaître la croissance la plus rapide, avec une augmentation des dépenses de 27,4 % à 29,2 milliards de dollars.

Le cabinet Synergy Research Group révèle que les dépenses mondiales des entreprises dans les services infra cloud (IaaS et PaaS publics, plus le cloud privé hébergé) ont atteint 130 milliards de dollars en 2020 (+35% par rapport à 2019). En parallèle, leurs dépenses de logiciels et de matériels (serveurs, systèmes de stockage et mise en réseau) pour datacenters ont reculé de 6% à 89 milliards de dollars. Cette évolution, déjà constatée en 2019, s’est amplifiée avec la généralisation du travail et de l’enseignement à distance en 2020.

En France, le marché des services cloud est de l’ordre de 15 milliards d’euros et croît de plus de 20 % par an. Cependant, selon Gartner, au niveau mondial, 4 % des systèmes d’information sont sur le cloud et 96 % sur des systèmes internes aux entreprises. Le marché mondial du cloud public (SaaS, PaaS, IaaS et postes de travail virtuels inclus) progresserait de 18,4% à 305 milliards de dollars dès 2021. Le basculement vers le cloud ne fait que commencer.

La sécurité dans le Cloud – un débat nourri par l’actualité

Les récentes attaques des SI de plusieurs entreprises, centres hospitaliers ou encore l’incendie des datacenters d’OVH ont relancé les débats autour de cet épineux sujet récurrent. Les actifs et les charges de travail dans le cloud sont en effet exposés à un large éventail de menaces de cybersécurité, y compris les fuites de données, les rançongiciels, les attaques DDoS (déni de service) et les attaques par phishing. Les cybercriminels peuvent ainsi exploiter des failles de sécurité du cloud, en utilisant des identifiants volés ou des applications compromises pour lancer des attaques, interrompre les services ou dérober des données sensibles.

La fiabilité des systèmes et des pratiques de sécurité du Cloud est essentielle pour maintenir la disponibilité des applications métier critiques, protéger les informations confidentielles et garantir la conformité réglementaire. Le basculement vers le Cloud doit s’accompagner de mesures sécuritaires adaptées, au risque de perdre ses données et de mettre son entreprise en péril comme l’a récemment montré l’incendie de plusieurs datacenters d’OVH.

Le PRA (Plan de reprise d’activité), en théorie obligatoire, est peu mis en place par les entreprises. Un plan de reprise d’activité est un processus qui consiste à s’assurer que l’on est en mesure de remettre les services en opération suite à une panne, une attaque ou une catastrophe naturelle. Le principe consiste à évaluer les scénarios de tous les incidents possibles et à mettre en place une parade, le plus souvent avec l’aide d’un prestataire. L’approche consiste généralement à déployer trois sauvegardes – une sur site pour redémarrer tout de suite l’activité en cas d’incident mineur, une ailleurs, au cas où le site connaîtrait une catastrophe, et une encore ailleurs sur des supports très différents, comme des bandes ou des disques durs enfermés dans un coffre. Les professionnels du secteur auront à coeur de venir partager leurs bonnes pratiques…

La Covid-19 – fait émerger de nouveaux besoins !

La pandémie a fait émerger de nouvelles tendances qui s’appuient sur le cloud et la data. Elles s’accélèrent à mesure que les entreprises et les consommateurs s’adaptent à un nouveau monde à la suite de la pandémie de COVID-19. De nouveaux besoins ont émergés à quatre niveaux : dans la relation client (avec le CDP), dans la relation collaborateur (dans un contexte de télétravail et de digital Workplace), dans l'organisation (modernisation des processus avec de l'agilité, donc du cloud et de la transformation digitale) et dans les technologies/infrastructures (modernisation des applications, modernisation des datacenters, développement de technologies émergentes comme l’IoT).

Pour ces quatre évolutions de besoins, le cloud est le point commun/colonne vertébrale pour adapter les stratégies et les systèmes d’information.

Parmi elles, La customer data platform (CDP) devrait trouver son public en 2021 dans un contexte porteur car la pandémie de Covid-19 a mis en exergue l'urgence de digitaliser les canaux de vente ou de renforcer cette digitalisation si elle est déjà engagée. Derrière ces nouveaux besoins, la nécessité d'un socle unifiant les informations commerciales, marketing et issues du service client s’est imposée avec pour objectif de mettre en oeuvre une communication sans couture pour les clients et ce quel que soit le canal. Et c'est là que la CDP prend tout son sens.

Le modèle de l’abonnement quant à lui se normalise et devient usuel à mesure que le Cloud Computing se développe avec l’IaaS (infrastructure en tant que service) et le SaaS (logiciel en tant que service) qui permettent tous deux aux entreprises de s’affranchir de contraintes techniques et favoriser le Digital Workplace.

Ainsi, ce sont, près de 150 exposants qui présenteront au fil des allées leurs nouveautés, leurs projets ou leurs services autour du Cloud et des Datacenters dans le respect des gestes barrières et des protocoles sanitaires.

En parallèle aux mêmes dates et dans le même Hall se tiendra IoT World + MtoMEmbedded.

Pour plus d’informations : www.datacenter-cloud.com

Lu 1069 fois Dernière modification le jeudi, 23 septembre 2021 07:47
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