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D'après une nouvelle étude commanditée par Oracle et Accenture, le DAF est devenu aujourd'hui un prescripteur de nouvelles technologies

Etudes Écrit par  lundi, 28 avril 2014 13:36 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Les directeurs administratifs et financiers (DAF) et les directeurs financiers les plus modernes de la zone EMEA adoptent des technologies émergentes pour transformer le rôle de la fonction financière.

 

 

Pour définir et caractériser les principaux attributs d'une fonction financière moderne s'appuyant largement sur la technologie, Oracle et Accenture ont commandité une étude réalisée par Longitude Research, intitulée "Valoriser les nouveaux usages dans la finance : le Directeur Financier prescripteur de nouvelles technologies."

Pour réaliser cette étude, 1 275 DAF, directeurs financiers et directeurs opérationnels ont été interrogés, issus d'entreprises du monde entier – dont 670 basées dans la zone EMEA et représentant une grande variété de tailles et de secteurs d'activité. Parmi les interrogés de la zone EMEA, 100 étaient des hauts dirigeants non financiers.

 

 

Cette étude a mis en évidence les conclusions suivantes :

Le DAF moderne est devenu un prescripteur de la technologie qui sait ce que les technologies cloud et digitales peuvent apporter à la fonction financière et à l'entreprise dans son ensemble, mais il existe encore un écart important entre les ambitions de ces DAF et la réalité.

 

Les services financiers reconnaissent que les technologies cloud seront très utiles pour la budgétisation, la planification et la prévision, car elles permettent à la finance moderne de jouer le rôle stratégique qu'on attend d'elle aujourd'hui, et de contribuer ainsi à la croissance de l'entreprise.

 

Pour remplir cette mission stratégique, les équipes financières les plus avancées utilisent des outils analytiques sophistiqués, des applications modernes et les outils de collaboration les plus récents, utilisant les technologies sociales, mobiles et cloud, pour rester en lien étroit avec la vision, les stratégies et les activités de leurs pairs à travers l'ensemble de l'entreprise.

 

Bien que l'étude montre que de nombreux DAF progressent à grands pas dans la mise en œuvre d'une fonction financière plus productive et plus efficace grâce à la technologie, beaucoup reste néanmoins à faire. Par exemple, les entreprises sont encore trop nombreuses à s'appuyer sur des données périmées pour prendre des décisions importantes, notamment en raison des problèmes qu'elles rencontrent pour consolider de nombreux systèmes disparates.

 

Ce rapport démontre que les DAF ont beaucoup progressé au cours de l'année écoulée, depuis l'étude précédente réalisée par Oracle et Accenture : "Le DAF, catalyseur du changement." Menée elle aussi à l'échelle internationale, cette étude avait montré que les DAF revendiquaient une implication plus stratégique mais passaient en réalité l'essentiel de leur temps à lutter contre les coûts, la volatilité de l'économie et la complexité de leur organisation.

 

 

Les DAF sont des prescripteurs de la technologie, mais un fossé sépare encore leurs ambitions de la réalité : 

 

Plus des deux tiers des interrogés considèrent que le DAF est réellement un prescripteur du potentiel de transformation de la technologie, et près des trois quarts des dirigeants financiers sont convaincus que les nouvelles technologies telles que le cloud, la mobilité et les réseaux sociaux changeront la façon dont la finance est gérée et structurée.

Néanmoins, seuls 20% des hauts dirigeants pensent que leurs directions financières ont adopté des technologies de pointe, alors que pour 43% d'entre eux leurs directions commerciales ont déjà fait ce pas.

De nouvelles compétences et une réelle expertise analytique sont nécessaires pour que la fonction financière moderne remplisse sa mission :

50% des interrogés de la région constatent une augmentation du recrutement d'analystes financiers au cours des deux dernières années, traduisant ainsi le besoin de profils financiers possédant des compétences métiers et analytiques à la fois plus approfondies et plus étendues.

Par exemple, 41% des interrogés pensent que la capacité de la fonction financière à fournir une représentation actualisée de la performance réelle par rapport au budget est "inférieure aux attentes".

 

Les DAF adoptent le cloud pour moderniser la finance :

Les interrogés ont clairement pris conscience de la capacité du cloud à produire de nouvelles analyses grâce à des algorithmes avancés et aux fonctions de business intelligence. Plus du quart des interrogés (28%) utilisent déjà le cloud pour le budget, la planification et la prévision, et 33% prévoient de transférer ces fonctions dans le cloud au cours de l'année qui vient.

De plus, plus des deux tiers des dirigeants interrogés ont déjà adopté une solution cloud dans certaines parties de leur organisation pour les fonctions financières centrales (24%), ou s'y préparent activement (45%).

 

Les DAF s'efforcent toujours d'automatiser les processus, de regrouper les systèmes et de mettre en œuvre des outils de reporting en temps réel pour atteindre l'excellence opérationnelle, mais beaucoup reste encore à faire :

Alors qu'environ 30% des directeurs financiers et opérationnels ayant répondu reconnaissent que leurs processus utilisent toujours le papier, on constate une tendance forte à l'automatisation et à la numérisation des processus, avec près de 44% qui utilisent désormais des applications mobiles et 53% des systèmes Web.

 

Nous avons atteint aujourd'hui un point de basculement technologique :

Les résultats de cette étude indiquent que la maturation de l'analyse des Big Data, du cloud, de la mobilité et des réseaux sociaux nous amène aujourd'hui à un nouveau point de basculement qui impose aux entreprises de réévaluer leurs stratégies digitales.

70% des interrogés pensent que ces technologies changeront la façon dont ils gèrent et organisent la fonction financière au sein de leur entreprise.

Plus de la moitié des interrogés considèrent que leurs priorités pour l'avenir sont l'augmentation de la souplesse, l'accélération des temps de réponse, l'amélioration des analyses et la réduction des coûts de fonctionnement. Dans ce contexte, les organisations demandent de plus en plus à leur DAF de s'impliquer dans les décisions d'investissements informatiques pour les aider à les cibler.

66% des interrogés considèrent que la direction financière comprend parfaitement les opportunités de transformation qu'offrent les technologies émergentes. Grâce à leurs solides compétences et à leur expertise analytique, les DAF sont bien placés pour identifier le juste équilibre pour les achats informatiques et aider l'entreprise à mettre en cohérence sa transformation digitale avec ses objectifs stratégiques.

 

Les hauts dirigeants soutiennent cette vision technologique :

Seuls 5% des interrogés déplorent un manque de soutien de la part des hauts dirigeants pour expliquer la non adoption des technologies nouvelles au sein de la fonction financière. Plus que la volonté, ce sont surtout les capacités qui semblent être le premier facteur limitant, avec 38% des répondants citant le manque de compétences internes comme frein principal.

 

 

 

 

Lu 5735 fois Dernière modification le mardi, 09 juin 2015 15:05
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