mc²i Groupe, en tant que cabinet conseil en systèmes d’information leader en SIRH, présente les tendances des prochaines années en matière de SIRH au service de la performance RH.

La dématérialisation des process RH ne concerne pas uniquement les documents RH mais vise à remplacer tout ou partie des process par leur équivalent numérique. Les prochaines étapes de la dématérialisation des processus RH s'articulent autour de 4 axes.
- L'Echange des Données Informatisées (EDI) : janvier 2013 marque le lancement de la Déclaration Sociale Nominative (DSN) destinée à remplacer, automatiser et simplifier toutes les déclarations sociales demandées aux entreprises. Traçabilité, gain de temps et d’énergie, réduction de la fraude… Si les avantages sont nombreux, il reste à finaliser les détails du protocole pour pousser les entreprises à s’engager sur la voix de la dématérialisation de leur process RH.
- Les workflows : la totalité des process RH peut être dématérialisée aujourd’hui. A ce titre, les grands groupes ont tous dématérialisé au moins un de ces process, poussés par l’impact des nouvelles technologies, le BYOD et le mobile. 70% des salariés utilisent à titre professionnel des solutions non mises à disposition par leur entreprise
- La Gestion Electronique des Documents (GED) : elle concerne avant tout le dossier du personnel et consiste en la transformation des armoires de dossiers en coffre-fort numérique d’entreprise tout en conservant les originaux en archives.
- Les documents remis par le salarié : encore réticentes à la dématérialisation des pièces fournies par le salarié, certaines entreprises expérimentent le numérique pour accélérer le processus et archiver les pièces et le papier pour contrôler.
Dans un contexte où la dématérialisation des déclarations se développe fortement pour atteindre une phase de maturité en 2016 avec la DSN, les entreprises profiteront de cettetendance, dans les prochains mois, pour prendre le pas rapidement.

Les applications mobiles RH : quelles fonctionnalités pour quels publics ?
Les solutions technologiques fortement déployées sur smartphones et tablettes et associées à une connectivité sans fil haut débit permettent d’envisager des nouveaux usages dans l’entreprise, pour les managers, les décideurs RH, les salariés et les candidats
La mobile RH est une tendance forte dans la plupart des domaines RH : le recrutement (via des applis spécialisées), la gestion du temps (avec toute la dématérialisation du workflow de demande et de validation, et de la formation (via le Mobile Learning), … Mais ces applications mobiles impliquent un changement de culture et de pratiques avec le renforcement de la dématérialisation, le développement du cloud computing et des démarches de validation managériale sur les applications.
Depuis 2011, les ventes de terminaux mobiles dépassent les ventes d’ordinateurs. La demande qui se dessine actuellement concerne les applications sur mobile interopérables quel que soit le terminal utilisé afin de maintenir une continuité entre les différents supports utilisés au sein de l’entreprise. Les travaux de fond en la matière ne font que commencer, de même que les premières expériences d’entreprises. Le support mobile pourrait constituer une réponse aux problématiques de plus en plus fréquentes de mobilité, de télétravail des collaborateurs, à la volonté de dynamiser l’image de l’employeur ainsi qu’à l’impératif de réactivité qui s’impose toujours davantage pour les entreprises.
RSE et outils collaboratifs : effet de mode ou réelle valeur ajoutée pour les entreprises ?
Les outils collaboratifs très prisés par le grand public restent encore majoritairement en expérimentation au sein de nombreuses entreprises.
Les avantages pour l’entreprise et la fonction RH sont nombreux. Ainsi le RSE permettra de favoriser le partage de documents et de contenus électroniques, de promouvoir et valoriser l’intelligence collective (optimisation de la communication et du partage de l’information, desconnaissances et des savoirs entre et avec les salariés) ou encore de dynamiser l’image de l’entreprise (entretenir sa « marque employeur »).
Et les salariés ne sont pas en reste, le RSE interne à l’entreprise a pour avantage de créer du contenu et de collaborer sans peine avec ses collègues, d’obtenir des avis d’experts et constituer des réseaux relationnels entre collègues. Et ce avec une facilité d’appropriation rapide (effet d’expérience acquise via l’utilisation des réseaux sociaux dans la sphère privée).
Cependant, ces solutions apporteront une valeur ajoutée à la fonction RH au sein des organisations de demain qui font face à de nouveaux enjeux : sécurisation des données, interopérabilité, traçabilité, respect de la vie privée, etc…

Si elles représentent aujourd’hui une part encore faible des investissements SIRH, estimée à environ 10%, ces « nouvelles tendances » ne sont plus considérées comme des phénomènes de mode. Elles doivent au contraire être connues des décideurs RH, car elles apporteront une valeur ajoutée à la fonction RH au sein des organisations de demain.