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Le Cloud hybride : le grand gagnant de la digitalisation

Le Cloud hybride : le grand gagnant de la digitalisation

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Avec la transformation numérique des entreprises, le volume de données produites s’est considérablement accru. Pour autant, les espaces de stockage de datacenter ne se développent pas au même rythme. Pour répondre aux enjeux de stockage, de sécurité mais aussi de coûts, les entreprises se tournent de plus en plus vers le cloud hybride. En quoi ce concept répond-il aux besoins de stockage et de sécurité des entreprises ?

Une solution pour différents besoins

Les entreprises peuvent exprimer des besoins différents en termes de gestion et de stockage de leurs données. En effet, certaines vont rechercher davantage la sécurité, d’autres la performance technologique ou l’accessibilité. Il est donc primordial d’adapter le réseau pour répondre à chaque besoin.

Face à ce constat, le cloud hybride se présente comme une solution qui rassure les entreprises, bien que sa définition ne soit pas aisée. En effet, le cloud hybride peut prendre différentes formes en fonction des choix réalisés par les entreprises. Schématiquement, le cloud hydride est la combinaison d’un prestataire de cloud public et d’une plate-forme de cloud privé, destinée à n’être utilisée que par une seule entreprise afin d’assurer la sécurité et la confidentialité des données.

Cloud hybride : l’alliance idéale du cloud public et privé

D’après le spécialiste RightScale, le marché du cloud hybride devrait progresser de 30 % en 2017 et 2018. Cette croissance est notamment liée à celle du cloud public, dont la souplesse et la facilité d’utilisation sont appréciées des entreprises. Les prestataires de cloud public tels que Amazon Web Services, Azure ou Google Cloud leur permettent d’accéder rapidement et simplement aux ressources informatiques et aux données stockées.

Toutefois, certaines entreprises expriment quelques réticences à utiliser le cloud public en raison des limites liées par exemple à la sécurité ou à la confidentialité des données. La crainte de perdre le contrôle de son équipement et de ses données assure une place non négligeable au cloud privé. Celui-ci apparaît comme un bon complément au cloud public en conciliant performance et sécurité.

Néanmoins, le coût du cloud privé est très aléatoire et peut être un frein à son utilisation. Le coût de son exploitation dépend de l’infrastructure dans laquelle il est intégré. Il existe deux types de cloud privé : d’un côté, le cloud privé « on-premise » est installé directement dans une entreprise dans sa propre salle machine, de l’autre, le cloud privé « hébergé » est installé dans un datacenter et surveillé par les équipes de ce datacenter. Dans les deux cas, il s’agit d’environnement de virtualisation dédié, dont les serveurs sont uniquement utilisés pour un client.

Il existe également un cloud « semi-privé ». Les équipes d’exploitation de l’hébergeur sont alors non seulement en charge des serveurs – qui peuvent être dédiés à un client, du réseau et de la sécurité logique, mais aussi de l’environnement de virtualisation, jusqu’aux machines virtuelles.

Un avenir tout tracé pour le cloud hybride

En palliant les limites à la fois du cloud public et privé, le cloud hybride permet aux entreprises de faire face à l’explosion des données en leur proposant de multiples manières de les stocker. Confrontées à la principale problématique d’externaliser leurs données tout en gardant le contrôle, celles-ci doivent anticiper leur transition et être accompagnées dans la gestion de leur cloud hybride. Ces deux conditions réunies leur permettront de suivre l’évolution que la transformation digitale leur impose.

Par Jean-Baptiste Baraban, Responsable Exploitation Telehouse

Lu 4596 fois Dernière modification le jeudi, 11 mai 2017 09:25
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