Imprimer cette page
Coface : une politique d’arbitrage qui  s’adapte au contexte économique

Coface : une politique d’arbitrage qui s’adapte au contexte économique

Évaluer cet élément
(2 Votes)

En France comme à l’étranger, la sinistralité, les impayés et les retards de paiement ne cessent d’augmenter. Face à ce contexte, la prévention et la sécurisation du poste clients sont indispensables à la pérennité des activités. Analyse de Nicolas de Buttet, directeur Arbitrage Europe de l’Ouest de Coface.

Quel est le niveau actuel des risques de sinistralité ?
Nicolas de Buttet : En France, le nombre de défaillances se maintient à un niveau toujours très élevé, proche de celui de 2009. Une tendance d’autant plus inquiétante qu’elle concerne de plus en plus les PME et les ETI, d’où le coût des défaillances en hausse pour les fournisseurs. Or, le coût d’une défaillance unitaire peut mettre en péril la pérennité même du fournisseur.


À l’international, les risques sont-ils aussi élevés ?
N. de B. : À l’international, le risque varie en fonction des zones. Les pays d’Europe du Sud continuent d’enre­gistrer une très forte sinistralité. Sur le grand export, les risques sont, certes, présents mais ne tendent pas à se développer de manière significative. Enfin, les pays d’Europe centrale et orientale souffrent du ralentissement économique de l’Europe de l’Ouest. Concernant les risques politiques, ils restent sensibles sur les pays d’Afrique et avérés dans certaines zones, notamment d’Amérique du Sud. Nous constatons ainsi de fortes tensions sur les paiements au Venezuela, liées à une situation politique instable. De même, les échanges commerciaux avec l’Argentine sont toujours compliqués.

Comment anticiper ces risques ?
N. de B. : Le premier signe d’un impayé repose sur un retard de paiement. Par exemple, en Italie, les retards de paiements sont historiquement fréquents. Or, depuis deux ans, ces retards de paiements masquent parfois de réelles difficultés des créanciers et aboutissent à des impayés. D’où la nécessité, pour les entreprises, de piloter au plus près leurs processus de recouvrement de créances. Les entreprises doivent en effet analyser au plus tôt les raisons d’un retard de paiement et surtout, ne pas négliger le contexte économique. Il ne faut pas que les entreprises hésitent à relancer rapidement leurs clients et à leur faire part de leur inquiétude lorsqu’elles constatent un retard dans leur règlement. Les actions efficaces de recouvrement sont celles qui sont menées rapidement.

De quelle manière Coface adapte sa politique d’arbitrage au contexte actuel ?
N. de B. : Depuis trois ans, Coface s’attache à analyser les risques secteur par secteur, pays par pays et entreprise par entreprise. En effet, selon les pays, certains secteurs d’activité se portent plus ou moins bien et ont des perspectives d’évolution plus ou moins bonnes. D’où la nécessité de mener des arbitrages plus précis. Par exemple, la baisse attendue de la consommation en Italie en 2013 va affecter toutes les entreprises spécialisées dans les biens de consommation courante. En Italie, nous allons donc renforcer notre vigilance sur les entreprises de ce secteur. De même, pour les entreprises en croissance, nous analyserons leur capacité à financer leurs besoins en fonds de roulement.
À l’inverse, pour les entreprises en difficulté, nous nous focaliserons davantage sur leur capacité à adapter leur appareil productif en fonction du niveau de leur activité. Nous entendons par cette démarche alerter nos clients le plus tôt possible sur les risques à venir.

Concrètement, comment Coface s’organise pour proposer ce niveau de services ?
N. de B. : En premier lieu, nous nous sommes organisés par secteur d’activité. Nos arbitres sont ainsi mieux à même d’appréhender les caractéristiques de chaque secteur et d’en comprendre les préoccupations. Parallèlement, nous renforçons nos échanges avec nos clients pour leur donner les moyens de se focaliser sur les entreprises les plus sûres. Enfin, nous adaptons en permanence notre offre pour apporter aux entreprises davantage de souplesse dans les garanties que nous leur proposons. Nos solutions « Top Liner » et « Globalliance one » s’inscrivent dans cette démarche.

Focus Offre de Coface
Top Liner est un complément de couverture du risque client flexible, transparent et rapide, dont la demande se fait en ligne et en temps réel. Il est indépendant de l'arbitrage classique et fondé sur un prix adapté au risque.
Globalliance one est une offre d’assurance-crédit simplifiée, avec une tarification forfaitaire annuelle et un accès immédiat, spécifiquement adaptée aux besoins des PME.



Pour en savoir plus

Service Relation Client
Tél. : 0825 125 125
mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site : www.coface.fr

Lu 8112 fois Dernière modification le jeudi, 24 septembre 2015 15:05
Anne Del Pozo

Elle collabore depuis près de 20 ans à différents magazines en qualité de journaliste.

Elle y traite de sujets articulés essentiellement autour de la finance, des flottes automobiles, du voyage et du tourisme d'affaires ou encore des ressources humaines. Anne del Pozo participe également à la rédaction de nombreux témoignages clients et de newsletters d'entreprise.