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Dématérialisation des factures : Les entreprises françaises franchissent le pas

Etudes Écrit par  lundi, 27 novembre 2017 14:27 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Selon le Ministère français de l’Économie, une TPE/PME française sur sept subit des retards de paiements de la part de ses donneurs d’ordres. Selon les services de Bercy, ces retards – à l’origine de 25% des faillites – pourraient être réduits de manière significative via le recours à des dispositifs tels que la facture électronique. Qu’en disent les entreprises françaises ? Partagent-elles cette conviction ?

Pour mesurer leur degré de conscience, identifier leurs potentielles résistances et caractériser leurs attentes, Generix Group a donné la parole à près de 200 entreprises françaises. Voici leurs retours :

I. Aiguillonnées par la satisfaction clients et la quête de la productivité, les entreprises françaises ont recours à la facture numérique

- Satisfaction client, productivité, réduction des coûts : les trois aiguillons des entreprises françaises
Parmi les entreprises interrogées, 66% sont équipées d’une ou plusieurs solutions de dématérialisation fiscale des factures. Dans le détail, 56% d’entre elles utilisent une solution depuis plus de quatre ans et 25% depuis plus de 8 ans. Trois motivations principales se dégagent : la volonté de satisfaire une exigence client (59%), la quête de productivité (51%) et le désir de réduire les coûts de production (48%). Fait étonnant, la réponse aux obligations règlementaires – que d’aucuns auraient pu envisager comme le moteur de cette transition – n’est citée que par 20% des professionnels interrogés.

Toutefois en dépit de ce taux d’adoption très élevé, le pourcentage du volume de factures dématérialisé reste faible. La preuve, plus de 73 % des organisations en capacité de répondre ont encore plus de 50 % de leur volume de factures à dématérialiser. Et seules 7% des sociétés ont d’ores et déjà déployé 75 % de leurs factures. Le potentiel de déploiement reste donc conséquent.

- La DSI et les directions financière, à l’initiative de la transition
Quand il s’agit d’initier la transition, deux fonctions se distinguent largement : la direction financière et la direction informatique (49%). Fait intéressant, les directions générales et les directions commerciales figurent aussi en bonne part. Pour 20% des répondants elles sont à l’initiative de la transition. Des suffrages qui confortent l’idée selon laquelle la satisfaction des demandes clients constitue un préalable à tout projet de dématérialisation de factures.

- La facturation numérique, une promesse de bénéfices pour les organisations qui franchissent le pas
La dématérialisation génère des bénéfices de différentes natures pour les entreprises. Economique, au travers de la réduction des coûts de production et de traitement des factures. Métiers, grâce à l’automatisation et aux outils associés. Sans oublier les avantages induits de la numérisation des documents, de leur sécurisation et de l’usage de solutions cloud.
« Selon notre étude, il apparait que les bénéfices en termes de réduction des coûts, de traçabilité ou de sécurisation des processus sont bien au rendez-vous : la traçabilité du processus, la sécurité des traitements ou l’accès en ligne aux données sont plébiscités dans plus de 50 % des cas comme ayant un impact fort ou très fort », ajoute Christophe Viry, Product marketing manager intégration et collaboration multi-entreprise chez Generix Group.

II. En dépit des obstacles liés à cette transition

- Malgré une mise en œuvre complexe…
Comme souvent avec les projets d’implémentation de solutions impactant des processus métiers, les entreprises se heurtent à des obstacles. Trois complexités sont particulièrement pointées du doigt par les professionnels. Tout d’abord, la difficulté d’intégration de la solution avec les applications de gestion existantes (40% des répondants). Suivie de la lourdeur du processus de mise en œuvre (33%) et du coût d’installation (31%).

- …et un ROI difficile à mesurer…
Si les bénéfices des solutions de dématérialisation sont relativement bien identifiés, il n’en va pas de même des gains financiers. « Comme souvent, lorsqu’il s’agit d’estimer le ROI, beaucoup d’entreprises n’y parviennent pas. Notamment car elles ne se sont pas dotées des indicateurs de comparaison adéquats », analyse Christophe Viry. Ainsi, bien que 53% des entreprises interrogées observent des réductions de coûts, 68% des organisations déclarent ne pas être capable de mesurer les économies réalisées suite à la mise en place de leur solution de dématérialisation. Pour celles qui y parviennent, les estimations sont très variables, mais se situent principalement en dessous de deux euros par facture entrante. Concernant les factures sortantes, ces évaluations s’avèrent plus précises : une entreprise sur deux est capable d’en mesurer le rendement. Un rendement inférieur à 3€ par facture pour 35% des entreprises.

- …les projets de dématérialisation florissent
Parmi les entreprises ne possédant pas de solutions de dématérialisation, 75% envisagent d’en adopter une. Dont 43% dans les 22 prochains mois. Quant à celles qui s’en sont déjà dotées, elles sont nombreuses à envisager une poursuite du déploiement voire une montée en gamme.
Concrètement pour 37% des sociétés, la priorité est de poursuivre le déploiement des projets mis en œuvre. Tandis que 38% prévoient l’ajout de nouveaux périmètres d’utilisation (factures entrantes ou sortantes, chorus…) et que 33% escomptent l’intégration de nouvelles fonctionnalités comme la gestion collaborative ou la mise en place d’un portail collaboratif.



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