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Les différents modèles de votre communication interpersonnelle

Actu Marketing Écrit par  vendredi, 14 novembre 2014 04:48 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Marketing, Relation client, Communication
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Note de la Rédaction : Adapter et comprendre les grands types de communication entre les individus n’est pas simple. Voici un éclairage « décontracté » sur cette problématique relationnelle de tous les jours.

Les modèles systémiques entrent dans les modèles communicationnels pour résoudre un  problème marketing. Ils visent à analyser la permanence et le changement des systèmes de communication parce que si votre modèle de communication est figé, vous êtes mort !
Ce système s’applique à toute organisation, à toute entreprise et à soi-même.

L'analyse transactionnelle, mis en lumière par Éric Berne dans les années 70, propose un outil d'analyse et de contrôle de la communication interpersonnelle. C’est donc ce qui définit la personne bien dans sa peau ; celle qui communique de manière « assertive », comme seuls les Américains peuvent le faire, par l'état : « I ‘m OK ». Mais elle ne peut le rester indéfiniment et passera parfois par l'état opposé : « I ‘m not OK ». Certains agissent pour sortir rapidement de cette phase - grâce à des stratégies personnelle - d'autres la subissent passivement.

 

Dans un échange entre deux personnes, les combinaisons « I'm OK »/ « I'm not OK » donnent 4 attitudes :

 

Je suis OK, tu es OK : Position idéale s’il en est, gagnante pour les deux parties (mais à un moment donné seulement, comme les autres positions). Cette position est atteinte lorsque l’on arrive à structurer son temps dans la proximité et  qu’on est d’accord avec son interlocuteur, avec les idées, avec les arguments traités, etc.

Je suis OK, tu n’es pas OK : Position dominatrice. La personne dans cette position méprise les autres et passera son temps à jouer des jeux (contradictions, attaques, ironie...), ce qui est incompatible avec la proximité et nuira très fortement aux « activités » puisqu'elle ne cherchera pas à collaborer vers un but commun, mais « simplement » à écraser l’autre. Ces personnes seront non seulement de mauvais perdants mais aussi de mauvais gagnants (mauvaise conscience).

Je ne suis pas OK, tu es OK : Ce sont les transactions de la soumission. Utilisées par des personnes qui jugent que l’avis des autres est plus Intelligent que le leur, qui ne décident qu’en fonction de ce qu’elles croient que d’autres auraient fait, ou en fonction de ce que les autres pourront penser de leur choix ou d’eux même. C’est aussi, une position « OK »
pour les jeunes enfants (jusqu’à l’adolescence) ou de l’élève par rapport au professeur au tout début d’un apprentissage.  

Je ne suis pas OK, tu n’es pas OK : Ce sont les « mauvais gagnants », ceux qui retirent leur satisfaction, non pas de s’être surpassé mais surtout d’avoir « écrasé » l’autre. C’est la position passive par excellence. A quoi bon lutter puisque je ne vaux rien et ceux qui m’entourent ne valent pas mieux. Ces personnes passeront leur temps soit en « retrait », soit dans des jeux où elles pourront jouer la " Victime ".

Ces notions de « positions de vie » sont fondamentales dans le monde de l’entreprise, non seulement dans les relations entre individus salariés, mais aussi dans les relations avec les clients, les fournisseurs et les concurrents. Comme il sera impossible de modifier les positions de vie des clients, il faudra que les entreprises forment leurs employés à être dans une position de vie « Je suis OK, tu es OK », lorsqu’ils sont dans des relation de travail, soit avec d’autres employés, soit avec des clients ou des fournisseurs.

Ok ?

Jérémy MARCHOIS - Chargé Communication, MD Logistic
www.mdlogistic.fr

 

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Lu 15874 fois Dernière modification le jeudi, 16 juillet 2015 08:04
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