Si les chiffres ne sont pas les mêmes, d'une étude ou d'un sondage à l'autre, reste qu'ils sont inquiétants. Et surtout, qu'ils grimpent inexorablement : +25% de cas détectés depuis le Covid !

• Selon l’Institut de veille sanitaire, 480 000 personnes en France seraient en détresse psychologique au travail et le Burn out concernerait 7%.
• Une étude du cabinet Technologia révèle un chiffre bien plus inquiétant : 12% de la population active présenterait un “risque de Burn out”.
• Des chiffres à compléter par l'étude menée par Empreinte & Opinionway en octobre 2022 qui révélait que 41% des salariés français sont en situation de détresse psychologique.

Pour Nicolas Lepercq, Docteur en Management et Responsable R&D d’Ignition Program : “ Face à ce phénomène qui n’épargne personne, il est aujourd’hui essentiel et urgent d'agir en amont d’un Burn out. Plus un Burn out est détecté tôt et est accompagné, moins il peut s'installer, et plus la personne a de chances d’en sortir rapidement. Il s’agit donc aujourd’hui de lever le tabou autour du Burn out. C’est la raison d’être de ce test scientifique accessible à tous gratuitement ".

Un syndrome qui touche tout le monde

Depuis sa découverte dans les années 1970, le syndrome de l’épuisement professionnel ou « Burn out » s’est transformé en un phénomène sociétal puissant. S’il n’est toujours pas reconnu comme maladie professionnelle en France, l’Organisation Mondiale de la Santé a révisé sa classification internationale des maladies en mai 2019 et a défini le Burn out comme une maladie « résultant d’un stress professionnel chronique qui n’a pas été géré correctement ».

Ainsi, le Burn out intègrerait 3 composantes :

• des sentiments de perte ou d’épuisement
• une distance mentale accrue avec le travail ou des sentiments de négativité ou de cynisme liés au travail
• une diminution de l’efficacité professionnelle

La crise sanitaire ayant bouleversé notre rapport au travail, ce nouveau “mal du siècle” a pris davantage d'ampleur quelle que soit la taille de l'entreprise, y compris dans les petites structures comme les startups ; comme en atteste le nombre de Burn out depuis la crise ou encore la montée en puissance du mouvement #BalanceTaStartup qui sonne le glas d’une utopique « coolitude ».

“ Avant le compte lanceur d'alerte @balancetastartup et le Covid, nous pensions que les startups étaient épargnées par ce phénomène. Aujourd'hui, non seulement nous savons qu'il n'en est rien mais - pire - le risque de Burn out est encore accentué par le syndrome de toute puissance des entrepreneurs. Et - il faut le dire - le manque de formation au management de la grande majorité des managers en startup, souvent propulsés du jour au lendemain dans leurs fonctions pour faire face à une croissance accélérée. Ceux-ci, très démunis et souvent eux-mêmes touchés par le Burn out, sont plus que jamais en demande d'une formation spécifique de détection et de prévention, pour protéger leurs équipes ”, insiste Nicolas Lepercq.

Un test scientifique issu de 9 mois de recherche

Si tout un chacun peut réaliser ce test d’une trentaine de questions en 5 minutes et disposer immédiatement d’un rapport personnel et détaillé (bilan, causes, préconisations), son élaboration - pragmatique et scientifique - est le résultat de plus de 9 mois de Recherche et Développement interne.

Inspiré du test Open Source “Burn Out Assessment Tool” développé par W.B.Schaufeli, H. De Witte, & S. Desart en 2020, le test Burn out s’adresse d’une part à tous les salariés, quel que soit leur âge ou leur expérience professionnelle. D’autre part, aux dirigeants ou entrepreneurs qui ont de fortes probabilités de développer le “syndrôme de toute puissance” (qui amène indéniablement vers le Burn out).

“ Le test Burn out que nous avons développé apporte une réelle plus value, car il remplace le Maslach Burn out Inventory (MBI), développé il y a près de quarante ans pour la recherche et non utilisé comme un outil d'évaluation. En identifiant les symptômes concrets, ce nouveau test permet désormais un meilleur diagnostic et propose des actions de prévention personnalisées et immédiates ”, précise Nicolas Lepercq.

En effet, ce test permet de se protéger des risques de Burn out en recensant différents symptômes et en travaillant sur différentes familles de facteurs, tels que : contenu du travail, conflits de rôles, contrôle ou atteintes au rapport positif à soi.

3 signaux à considérer pour faire le test rapidement

Si l’épuisement est le symptôme le plus évident, d’autres signaux peuvent pousser à prendre la température :

• avoir le sentiment latent que quelque chose ne va pas dans son quotidien professionnel,
• vivre des insatisfactions pesantes, des colères ou avoir profondément envie de changer de travail,
• être soudainement très fragile émotionnellement, ce qui n’est pas habituel.

30 questions en 5 minutes qui vont sonder

• L’épuisement : émotionnel ou physique, il se traduit par une sensation persistante d’être «vidé(e)».
• La distance mentale : se traduit par de la désillusion, de la résignation, de la perte d’idéalisme ou par une forme de cynisme vis-à-vis des missions, un des symptômes possibles du Burn out.
• La déficience cognitive : qui a une incidence sur la capacité à réfléchir, à se concentrer, à clarifier et exposer des idées, à raisonner ainsi que sur les processus de mémorisation.
• La déficience émotionnelle : la difficulté à reconnaître ou à assumer ses échecs, un manque d’assurance dans l'exécution de tâches habituellement très bien maîtrisées, des coups d’impatience marqués et une critique systématique du travail des autres.
• Les plaintes psychiques : des changements d’humeur soudains et/ou par l'hyperactivité et les comportements compulsifs.
• Les plaintes psychosomatiques : des troubles du sommeil et autres différents symptômes : des maux de dos, des crampes, des palpitations, des nausées ou encore des migraines.

Sensibiliser les RH pour prévenir les risques

Pour Nicolas Lepercq : “ Le Burn out est clairement une maladie, une forme de dépression sévère rattachée à une situation professionnelle, pouvant être accélérée par des facteurs convergents personnels. Mais les causes managériales sont évidentes ! C’est pourquoi les RH et managers doivent rapidement et préventivement se saisir du sujet ; et ce, bien au-delà de leur obligation légale de préserver l’état de santé de leurs collaborateurs ”.

L’autre bonne raison, c’est que les managers font partie des catégories de salariés plus touchées que les autres par le Burn out. Sensibiliser cette population à risque s’avère donc crucial pour leur permettre ensuite de lancer un échange clair avec leurs managés sur le sujet et de revoir l’organisation du travail en fonction de données tangibles et de piloter le changement.

Quelques actions à mettre en place pour prévenir le Burn out en entreprise :

• instaurer le test Burn out comme une routine RH anonyme,
• proposer des formations à la prévention des risques psychosociaux aux managers,
• proposer des formations sur le renforcement du confort mental aux salariés.

Pour compléter son accompagnement RH à 360° des entreprises et startups et parce qu’il est essentiel de travailler sur les deux niveaux - individuel et collectif - Ignition Program lance une nouvelle formation, co-construite avec Lumen, qui a pour ambition de sensibiliser à la détection et à la prévention du Burn out en entreprise - un risque devenu aujourd'hui un nouvel enjeux RH pour attirer et fidéliser les talents. Le Care, la QVT et le bien-être au travail étant désormais au coeur des nouvelles stratégies de recrutement et de rétention.

Faire le test : https://testburnout.ignition-program.com/