Le prélèvement à la source est la première grande réforme depuis la DSN, à la différence que cette dernière n’impactait pas directement les salariés. A compter du 1er janvier 2019, les entreprises deviennent collectrices de l’impôts et reverseront une partie du salaire mensuel des salariés directement aux centres des finances publiques.

Le parcours de formation propose 6 grandes étapes qui suivent le calendrier de déploiement de la réforme courant 2018. Il s’agit de 6 modules à distance au format dynamique et interactif qui permettront aux professionnels de la paie de monter en compétences progressivement sur la maîtrise des logiciels. Disponibles en live puis en replay, ces différents modules e-learning seront proposés sur la partie maitrise théorique de la norme, ses régularisations ou encore paramétrage des fonctionnalités logicielles. Ils seront accompagnés de plusieurs feuilles de route didactiques. D’autres modules complémentaires permettront d’aborder les cas d’usages spécifiques tels que les stagiaires, les apprentis ou encore les contrats courts.

En complément de ces formations, Sage proposera une assistance et une prestation spécifique pour la mise en œuvre et le paramétrage à distance des solutions.

« Le prélèvement à la source est une réforme majeure qui ne laisse pas de place pour les erreurs. Elle va nécessiter beaucoup de pédagogie auprès des salariés qui verront leurs bulletins de salaires directement impactés », commente Jean-François Dumas de Vaulx, directeur des formations chez Sage France. « En tant qu’éditeur, il est de notre responsabilité de lever toutes les appréhensions des entreprises en leur expliquant très concrètement que la mise en place de cette réforme n’est pas complexe. Toutefois, elle nécessite une formation et une anticipation qui leur permettra d’être efficaces dès l’émission du premier bulletin de salaire en janvier 2019. Une première étape importante arrive dès le mois de septembre car les entreprises pourront déjà afficher les taux de prélèvement sur les bulletins. Ainsi, cela laissera quatre mois aux salariés pour prendre contact avec leur centre des impôts le cas échéant, » poursuit-il.