Imprimer cette page

Transformation digitale des ETI en France : les dirigeants prennent le virage de l’innovation

Etudes Écrit par  jeudi, 04 octobre 2018 10:53 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
Évaluer cet élément
(0 Votes)

Transformation digitale : déjà amorcée par plus de 80 % des ETI, elle porte ses premiers fruits et confirme sa place centrale dans leur feuille de route stratégique.

Les ETI prennent la mesure de la dimension stratégique du numérique et inscrivent désormais la transformation digitale tout en haut de leur feuille de route : 81 % d’entre elles – issues de tous les secteurs de l’industrie – déclarent avoir engagé une démarche de transformation en ce sens. Pour plus de la moitié des ETI, ce basculement est engagé depuis plus de deux ans (52 %) ; pour près d’un tiers (29 %) d’entre elles, ce basculement a été opéré depuis moins de deux ans. Ces deux chiffres viennent appuyer le rattrapage des ETI dans ce domaine, face à des concurrents tels que les grands groupes ou les start-up.

Le client est le moteur central de la transformation digitale des ETI : l’objectif principal pour les entreprises étant de développer la satisfaction de leurs clients (62 %), de plus en plus en demande de services à forte valeur ajoutée.

« La transformation digitale est devenu un impératif stratégique pour les ETI, quel que soit leur secteur et leur modèle business : B2B, B2C ou B2B2C. Les entreprises qui ne l’ont pas adoptée y sont désormais poussées par leurs clients, voire leurs propres collaborateurs. Le statu quo n’est plus possible. La question n’est plus de savoir pourquoi mais comment mener la transformation digitale de l’entreprise avec succès », explique Benoit Favre-Nicolin, Associé KPMG, Management Consulting.

Et les ETI constatent déjà les bénéfices de cette transformation, notamment sur l’efficacité opérationnelle (pour 76 % des dirigeants) : réduction des délais, réduction des coûts opérationnels, fiabilité des opérations – avec un taux de réalisation bien supérieur à celui que les entreprises espéraient au départ.

> Les bénéfices de la transformation digitale
Constatez-vous d’ores et déjà des premiers bénéfices suite à l’engagement de la transformation digitale dans votre entreprise ?

LesBeneficesdelaTransformationDigitale

Accompagner la transformation digitale de l’entreprise implique de relever certains défis. Les ETI interrogées identifient en moyenne entre 4 et 5 freins majeurs, et toutes, sans exception, ont dû faire face à plusieurs difficultés.

Pour près de 6 dirigeants d’ETI sur 10, la mesure de l’impact concret de la transformation et la mobilisation des parties prenantes constituent les deux principales difficultés. L’exercice de construction d’une stratégie digitale est une première étape-clef pour l’entreprise. Si sa mise en place va permettre de fédérer les parties prenantes, la difficulté de mobilisation réside encore dans la résistance au changement des équipes face au digital.

> Cartographie des principaux freins des ETI dans la conduite de leur transformation digitale
CartographieFreinsTransformationDigitale

Le frein financier – réticences rencontrées pour déclencher les investissements financiers nécessaires – est aussi largement cité, en 3ème position (58 %). Il s’agit d’une problématique majeure, car elle empêche le passage à l’action de nombreuses ETI.


> L’accompagnement et les alliances avec les start-up, vecteurs de réussite de la transformation digitale des ETI

Dans cette étape majeure de leur transformation, deux leviers de succès sont particulièrement cités par les dirigeants d’ETI : l’adoption de nouveaux modes de fonctionnement et nouveaux processus (82 %), puis la mobilisation de compétences spécifiques (78 %). Ce 2ème levier passe notamment par davantage de collaboration avec des prestataires externes ou des start-up, identifiés comme des viviers stratégiques de compétences.

> Les solutions pour soutenir la transformation digitale – parmi les ETI qui l’ont engagée
SolutionsTransformationDigitale

« La transformation digitale passe par un changement dans la manière de travailler au plus haut niveau de l’entreprise. Pour le dirigeant, cela passe notamment par davantage de collaboration : en externe (start-up, PME) mais aussi au sein-même de l’entreprise, en laissant davantage la place à la co-construction et à l’open-innovation », conclut Guillaume Cauchoix, Associé KPMG, Corporate Finance.

Méthodologie
─ L’enquête a été réalisée du 24 janvier au 12 février 2018 auprès d’un échantillon de 201 dirigeants & membres de conseil d’administration/comité de direction/ comité exécutif de l’entreprise, représentatif des entreprises françaises de 250 à 4 999 salariés.
─ L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de taille d’entreprise et de secteur d’activité. La phase d’enquête quantitative a été complétée par une série d’entretiens qualitatifs réalisés par KPMG en avril 2018.
─ La méthodologie complète est disponible dans l’étude.




Lu 3527 fois Dernière modification le jeudi, 04 octobre 2018 11:10
La rédaction

Le service Rédaction a pour mission de sélectionner et de publier chaque jour des contenus pertinents pour nos lecteurs internautes à partir d’une veille approfondie des communiqués de presse pour alimenter les rubriques actualité économiques, actualités d’entreprises, études ou encore actualités sectorielles. Pour échanger avec notre service Rédaction web et nous faire part de vos actualités, contactez-nous sur redaction@gpomag.fr