Imprimer cette page

Entre incertitudes et résilience : quel moral des PME en France et dans le monde en ce début d’année 2022 ?

Etudes Écrit par  mercredi, 27 avril 2022 09:59 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
Évaluer cet élément
(0 Votes)

Sage, acteur des technologies de gestion de la comptabilité, des finances, des RH et de la paie pour les petites et moyennes entreprises, dévoile les résultats de son baromètre sur l’état des PME à ce jour.

Cette enquête réalisée dans plusieurs pays dont la France, dresse un bilan de leurs défis et préoccupations, plus ou moins accentués aujourd’hui dans un contexte géopolitique mondial bouleversé.

Des obstacles récurrents pour les PME auxquels viennent s’ajouter les impacts de la guerre en Ukraine

De manière générale, les décideurs font état de plusieurs difficultés survenues lors des 12 mois précédents en raison du contexte pandémique. Le premier obstacle cité concerne les restrictions liées à la COVID-19 et qui les ont empêchées de mener leurs activités à bien (26 % en France vs 34 % au niveau mondial).

Les restrictions liées à la pandémie continuent d’évoluer et de varier selon les périodes et les situations. À ce titre, plus d’un tiers des PME mondiales déclarent qu’il est toujours difficile de se projeter dans l’avenir.

Au déficit de compétences et aux problèmes de trésorerie connus comme étant des obstacles récurrents pour les PME, s’ajoute l'inflation accentué par la guerre en Ukraine. En décembre dernier, déjà 1 PME sur 10 dans le monde déclarait craindre la faillite dans les 12 prochains mois.

Les nouvelles technologies et l’engagement sociétal : des leviers dans la résilience des PME face aux crises ?

S’il y a un enseignement à retenir de la crise sanitaire, c’est qu’elle aura permis d’accélérer la digitalisation des entreprises. De fait, cet aspect est aujourd’hui considéré comme un fort levier de croissance pour les PME.

Et pour cause, les petites et moyennes entreprises françaises estiment que la pandémie a considérablement influencé la manière dont elles s’appuient sur la technologie pour mener à bien leurs activités (63 %). Avant la crise en Ukraine, plus de la moitié des PME dans le monde (51 %) prévoyaient d’augmenter leurs investissements technologiques au cours de l’année 2022.

Cette accélération de la digitalisation des entreprises présente de nombreux avantages pour les dirigeants de PME. En France, le fait de pouvoir gagner du temps au quotidien (31 %) apparaît comme l’un des principaux bénéfices. Viennent ensuite la profitabilité financière pour l’entreprise (29 %), établir de meilleures relations avec les clients (29 %) ou encore diversifier et proposer de nouvelles offres (26 %)3.

Un enseignement à relativiser quand on sait aujourd’hui que l’approvisionnement en matières premières et la maitrise de l’inflation sont la priorité des PME.

Par ailleurs, 1 décideur sur 2 se dit prêt à recruter des réfugiés et même si les conséquences sont lourdes, 8 sur 10 sont prêts à y faire face en soutien à l’Ukraine.

Les PME françaises attendent plus de soutien de la part de l’État

Malgré la stratégie gouvernementale du « quoi qu’il en coûte » conçue pour contrecarrer les difficultés liées aux nombreuses restrictions, les PME souhaitent que les pouvoirs publics les soutiennent davantage. Elles considèrent d’ailleurs qu’ils joueront un rôle dans leur stratégie de croissance au cours de l’année 2022, que ce soit en France (25 %), mais également pour les autres marchés (31 %).

En effet, 1 PME sur 53 dans le monde déclare que parmi les obstacles les plus forts des 12 mois passés, le fait de n’avoir pas reçu d’aides de l’Etat a été un véritable défi à surmonter. Concernant les actions prises par le gouvernement pour leur venir en aide, les PME françaises sont divisées. Elles sont 35 % à déclarer qu’elles ont été suffisantes quand 34 % affirment le contraire. Près d’un tiers d’entre elles (28 %)3 n’ont pas d’avis tranché.

Concernant la crise en Ukraine, les PME sondées il y a quelques semaines ont une nouvelle fois confirmé leurs attentes vis-à-vis de l’Etat, notamment pour les aider à faire face à la hausse du prix du pétrole et gaz.

Pacôme Lesage, Président Sage France & Europe du Sud déclare : « Nous observons sur le marché une certaine dynamique, mais relativement fragile au vu du contexte géopolitique mondial et des obstacles qui restent au cœur des préoccupations des PME. L’inflation, les déficits de compétences et les problèmes de trésorerie sont autant de priorités auxquelles le prochain gouvernement devra répondre pour soutenir la reprise durable de nos PME et tenter de limiter autant que possible les impacts de la guerre en Ukraine ».


Méthodologie

Le communiqué fait référence à deux études :

La première « SMB Barometer : small business, big opportunity », réalisée en collaboration avec Portland Communication entre le 25 novembre 2021 et le 2 décembre 2021 auprès d’un panel de 13 118 PME dont 1082 en France, Royaume-Uni, États-Unis, Espagne, Allemagne, Canada, Australie, Afrique du Sud, Portugal, Malaisie et Singapour. Le panel comporte des décideurs d’entreprises de moins de 250 personnes. Les secteurs concernés sont les secteurs non marchands (santé, éducation, services à la personne) et marchands (services financiers et d’assurance, technologiques, hôtellerie/restauration et des transports et de la logistique).

La seconde « SME Pulse survey : Ukraine », réalisée par Strander Partners, entre 10 mars 2022 et le 14 mars 2022, auprès d’un panel de 3022 PME, dont 1004 en France, 1006 au Royaume-Uni et 1012 en Allemagne.

Lu 764 fois Dernière modification le mercredi, 27 avril 2022 10:15
La rédaction

Le service Rédaction a pour mission de sélectionner et de publier chaque jour des contenus pertinents pour nos lecteurs internautes à partir d’une veille approfondie des communiqués de presse pour alimenter les rubriques actualité économiques, actualités d’entreprises, études ou encore actualités sectorielles. Pour échanger avec notre service Rédaction web et nous faire part de vos actualités, contactez-nous sur redaction@gpomag.fr