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Entreprises, c’est le moment de renégocier vos taux d’emprunt

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Après avoir atteint des niveaux historiquement bas en avril dernier, les taux des emprunts, toujours attractifs, s’annoncent encore bas et stables pour les semaines, voire les mois à venir. Euklead, réseau d’expert en optimisation des coûts, invite les entreprises à profiter de ce moment propice, avant une remontée des taux, pour analyser leurs charges financières, notamment celles liées aux emprunts, afin de renégocier leur crédit dans les meilleurs délais et conditions.


« Il faut en profiter car les banques acceptent le jeu des renégociations de prêt même si elles ne communiquent pas dessus auprès des entreprises. La renégociation est à envisager si les charges financières sont importantes. Elle s’adresse aux entreprises qui ont des financements dont les taux contractés sont supérieurs à 2% du taux du marché. Pour garantir la démarche et réaliser des économies substantielles, il faut être un bon client, avoir des projets d’investissement, et se faire accompagner par un expert. Nous avons ainsi accompagné un de nos clients, dont la dette s’élevait à 2 millions d’euros : la démarche de renégociation lui a permis de réaliser une économie de 300 000 euros sur sa dette résiduelle », explique Ludovic Letellier, expert en frais bancaires chez Euklead.

Le réseau Euklead délivre quelques conseils pour mener à bien sa renégociation :
 
Ø  En cas de renégociation : les taux concédés par les banques dépendent directement du marché. C’est l’écart entre le taux d’intérêt de l’emprunt conclu et le nouveau qu’il faut examiner. De manière générale, pour que l’opération soit intéressante, cet écart doit être d’au moins 1,5 point. Il convient également de considérer les frais de dossiers qui peuvent être, eux aussi, négociés.
 
Ø  En cas de refus de renégociation par la banque historique, il est possible de restructurer la dette en souscrivant un nouvel emprunt en substitution auprès d’une autre banque.
 
Ø  A noter qu’un nouvel emprunt entraine des frais comme les indemnités de remboursement anticipé (IRA), qui sont le fruit de calculs internes, des frais liés à la main levée et aux nouvelles garanties contractées, et des frais de dossier, l’ensemble devant être intégré au capital restant dû pour obtenir le montant global du prêt à refinancer. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’il est possible de questionner les banques.

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