Le label Maisons & Hôtels Sibuet, c’est un peu l’histoire d’une famille… Quand et comment a démarré cette « aventure » ?
L’aventure a commencé en 1981 à Megève, lorsque nous avons repris un petit hôtel de charme « Au Coin du Feu ». Avec notre âme
d’entrepreneur, nous ne pouvions pas nous arrêter là. Nous avons par la suite mûri pendant 8 ans la création d’un concept d’hôtel, très novateur à l’époque, alliant authenticité et charme montagnard. C’est comme cela que sont nées Les Fermes de Marie en 1989. Pendant les 20 années qui ont suivi, nous avons poursuivi notre aventure en créant toujours de nouveaux lieux à travers la France. Depuis quelques années maintenant les enfants nous ont rejoint avec la même passion. Notre premier projet en famille a été l’ouverture d’Altapura, en décembre 2011, à Val Thorens. Et la suite de l’histoire continue de s’écrire…

Quelle est la place dévolue à chacun au sein de votre label ?
Nous travaillons de manière collégiale pour toute nouvelle réflexion, création, et lancement de concept hôtelier. Dans la vie quotidienne et administrative, nous nous partageons les tâches afin que chacun puisse s’épanouir : les filles sont plus sur la partie relationnelle, image, produit, sans oublier leur ligne de soins et gamme de Spa « Pure Altitude » ; les garçons sont plus sur la partie conception, construction, gestion hôtelière… sans oublier le domaine viticole situé dans le Lubéron, le « Domaine de Marie ».

Quelle est la recette pour travailler en famille ? Quels sont les avantages ?
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise recette, le tout réside dans un équilibre : par moment, notre union fait notre force grâce à notre vision commune et notre complémentarité ; en parallèle, il ne faut pas oublier de s’accomplir individuellement en gardant des domaines d’activité respectifs nous permettant d’agir en pleine autonomie.
De temps en temps, le travail en famille peut être compliqué car nous avons tous de forts caractères et nous confrontons nos points de vue lors de déci­sions importantes, mais il est aussi passionnant et « challengeant » car nous finissons toujours par accorder nos violons et cela exacerbe notre complémentarité pour un meilleur résultat.

Par Linda Ducret