Les PME et les ETI face aux risques : un problème de résilience

Dans un contexte de conjoncture économique difficile et face au durcissement des réglementations, on constate une prise de conscience et une sensibilisation croissante des PME et des ETI aux risques qui les entourent. Aux risques classiques de l’entreprise (incendie, inondation, faillite), s’ajoutent aujourd’hui des risques d’une nouvelle nature : environnementaux, d’images, climatiques, géopolitiques ou bien encore digitaux.

Ces nouveaux risques concernent tous les types d’entreprises et les dirigeants sont conscients de l’impact négatif qu’ils peuvent avoir sur leur activité. La démarche de gestion des risques devient alors une bonne pratique de management. Cependant, on observe un décalage entre cette prise de conscience et les moyens réellement engagés pour mettre en œuvre cette démarche de gestion de risques chez les PME et les ETI.

Malheureusement, c’est souvent suite à un accident que les PME et les ETI formalisent leur gestion des risques. La différence entre les grands groupes et les ETI ou PME réside dans leur capacité inégale à faire face à une crise majeure. Les ETI et PME ont un problème évident de résilience, car elles n’ont pas toujours les capitaux, la taille, ou le degré de préparation suffisant pour faire face à un incident. S’il y a parfois une leçon très vertueuse à l’expérience, de nombreuses petites et moyennes structures se retrouvent en grande difficulté après un accident majeur.

La démarche globale de gestion des risques : une question de moyens et d’organisation

Selon l’étude menée par QBE sur la gestion des risques au sein des PME et des ETI, 83 % des entreprises ont pris des mesures pour améliorer la gestion de leurs risques. Mais si la majorité des décideurs français considère qu’elle est un atout pour le développement de leur entreprise, 8 entreprises sur 10 constatent qu’elles ont rencontré des difficultés dans la mise en œuvre des mesures visant à améliorer la gestion de leurs risques.

En effet, ces entreprises disposent rarement en interne des ressources nécessaires pour mettre en œuvre une démarche structurée de gestion des risques. Le manque de temps et de ressources et la difficulté à intégrer ces changements dans la culture de l’entreprise sont les principaux freins à l’amélioration de la gestion de leurs risques.

Pour autant, la gestion des risques, considérée désormais comme un outil de gouvernance, est de plus en plus souvent au cœur des attentes de l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise : actionnaires, clients, partenaires, banquiers, assureurs… La pression est de plus en plus forte pour que les PME et les ETI aient une meilleure connaissance de leurs risques et mettent en œuvre une démarche structurée de gestion de leurs risques.

L’accompagnement des PME et ETI dans la gestion de leurs risques : une nécessité

QBE a procédé à une analyse stratégique concernant les attentes des PME et des ETI face à la gestion des risques. Nous avons constaté qu’elles ont la même exposition que les grands groupes mais ni la même expertise, ni les outils et moyens de formalisation dont ces derniers disposent. Fort de ce constat, QBE a décidé d’offrir, avec le concours du cabinet Arengi, cette démarche d’analyse.

En collaboration avec les courtiers, nous avons donc lancé début 2015 QBE Risk Profile, une démarche d’accompagnement innovante, entièrement financée par QBE et mise en œuvre par Arengi, cabinet indépendant en gestion des risques. Grâce à QBE Risk Profile, les PME et les ETI peuvent bénéficier à la fois d’une cartographie des risques majeurs de l’entreprise et d’un outil de pilotage et de prévention des risques. Cette proposition d’accompagnement de QBE leur permet de faire le premier pas vers l’intégration de la gestion des risques dans la culture et l’organisation de leur activité. Elle permet également de faire progresser la gouvernance et la performance des PME et des ETI  en améliorant de manière continue la maîtrise de leurs risques et de leurs coûts associés.