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Démissions : la haute saison commence en septembre

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La start-up T.O.P. s’est penchée sur ses propres chiffres et les chiffres du marché de l’emploi. Le résultat est sans équivoque : il existe bien une saisonnalité des démissions.

Si le phénomène varie selon les secteurs d’activités, il y a bien une explosion du nombre de démissions d’août à décembre. Comment l’expliquer ? Comment l’anticiper ? Et la saison est-elle le seul facteur exogène qui pousse les collaborateurs vers le départ ?

Oui, on démissionne davantage d’août à décembre

De manière globale, en France et en Europe, il existe une réelle saisonnalité des démissions. D’août à décembre, on constate que les départs se multiplient dans les entreprises. Certains l’expliqueront par le contrecoup de la pause estivale : en effet, les vacances sont un moment propice à l’introspection, aux bilans et au changement. Et si de nombreux salariés reviennent plus motivés à la rentrée, d’autres auront pris des décisions radicales.

Si cette réalité existe, elle varie selon les domaines d’activité. Par exemple, elle est très visible dans l’univers du conseil : durant le premier semestre, le taux de démission chute et à partir du mois d’août (alors que les sociétés de conseil sont plus sollicitées), il explose. Contre-exemple, le secteur de l’industrie lourde dans lequel les fluctuations se font plus légères.

Alors, comment anticiper ?

Il ne faut pas se leurrer, pour cette rentrée 2023, il est un peu tard, car il faut anticiper jusqu’à 3 mois avant, cette période mouvementée. Cela permet d’ancrer les actions préventives et correctives, de rassurer les collaborateurs et de leur proposer une projection plus pérenne.

« Il n’y a pas de recettes miracles pour prévenir les démissions, les actions correctives font partie des "Best practices" de la gestion de talents et du management. Ce qui peut être ajusté, ce sur quoi nous pouvons agir est la temporalité en fonction de la nature des profils rencontrés. C’est ce séquencement, ce sur-mesure qui est primordial », explique Maxime Cariou, CEO de T.O.P..

Dans ce contexte, l’IA peut être un "Game Changer", car elle seule permet l’ajustement au profil de chaque collaborateur. L’auto-apprentissage ou "Machine Learning HR", est là pour justement suggérer la bonne action au bon moment au manager. On entre donc dans l’ère du management agile : moins de règles générales, plus d’assistance au management, et une vraie personnalisation de la relation manager/managé.

Bon à savoir

Si la saisonnalité a clairement un impact sur le turn-over des équipes, d’autres facteurs exogènes peuvent également entrer en jeu. Un très bon exemple : celui de la zone géographique. Le lieu de travail (et de vie) a un impact direct sur les décisions des collaborateurs. Ainsi, on notera que le bassin d’emploi francilien connait un taux de démission plus important que les autres.

Lu 986 fois Dernière modification le mardi, 05 septembre 2023 10:59
La rédaction

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