Les paradoxes du sud de l'Europe : l'Espagne revit, l'Italie recule

BCD Travel base ce classement sur le nombre total de billets d'avion et de train réservés au Benelux en 2014 pour les voyages d'affaires au départ de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg. Paris et Londres sont de loin les destinations les plus visitées par les voyageurs d'affaires du Benelux, comptant à elles seules pour 52% des tickets du top 10. Cette année, Copenhague est la destination qui progresse le plus fortement, Milan est en chute libre et Zürich sort du top 10 pour la première fois depuis des années. Madrid est sur le retour, comme prévu l'année dernière, suite à la reprise économique de l'Espagne.

"Pas de grande surprise dans notre classement des destinations 2014: Paris, Londres, Francfort et Munich occupent les quatre premières places du classement depuis quelques années. L'Italie recule de plus en plus, alors que l'Espagne marque des points : Madrid et Barcelone font partie du top 15, et les plus importantes progressions sont attribuées à des  villes espagnoles", explique Diederik Banken, Vice President Commercial Benelux chez BCD Travel.

Stabilité au Moyen-Orient, la Russie recule

Dans le classement des destinations hors-Europe, on constate plus de changements : Singapour et New-York restent en tête, mais Dubaï se rapproche. Fait marquant, après des années parmi les destinations asiatiques, une seconde destinations américaine apparaît dans le top 10 : San Francisco a connu une rapide ascension et atteint la dixième place. La présence d'entreprises à succès en Californie, déjà considérée comme une région économique majeure, et l'attractivité de la Silicon Valley pour les start-ups expliquent cette augmentation.

"Singapour conserve sa première place, sans surprise. La mégalopole est le hub de toute la région APAC et reste une destination phare. Dubaï et Istanbul restent plutôt stables : elles profitent de leur position de porte de l'Orient. Le changement majeur du classement est attribué à Moscou. La destination recule : les sanctions économiques et la situation économique difficile y sont pour beaucoup ", analyse Diederik Banken. "Ces tendances en Europe et hors Europe confirment que le secteur des voyages d'affaires reflète fidèlement la situation politique et économique mondiale."