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Plan de relance : 2 leviers complémentaires à actionner par les dirigeants de TPE/PME

Tribunes libres Écrit par  vendredi, 23 octobre 2020 09:13 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Très attendu, le plan de relance du Gouvernement a finalement été dévoilé le 3 septembre dernier : 100 milliards d'euros sont investis pour redresser l'économie et construire "la France de demain".

Structuré autour de 3 axes que sont l'écologie, la compétitivité et la cohésion, il vise à retrouver, d'ici 2022, le niveau d'avant la crise.

Du côté des entreprises, les principaux bénéficiaires des mesures annoncées sont les grands groupes et les ETI. Toutefois, un gros effort a été consenti en direction des TPE/PME car, comme le précise le Premier ministre Jean Castex, “elles représentent un tiers de l’activité des entreprises françaises”.  Bien au-delà, ce sont en fait 98 % des entreprises et près de 50 % des emplois salariés.

Parmi les dispositifs phares, il y a notamment la baisse des impôts de production, une garantie publique et des prêts participatifs pour renforcer les fonds propres, le soutien à la relocalisation, ou encore une aide à la rénovation énergétique.

Le Gouvernement souhaite aussi que la dynamique globale impulsée par le plan profite aussi aux TPE/PME, grâce aux retombées positives qu'il va entraîner.

Oui mais... les dirigeants peuvent-ils vraiment se permettre d'attendre pour s'adapter à la crise, relancer leur activité et se préparer à prendre le virage du "monde d'après" ?

Quelles sont les bonnes décisions à prendre dès maintenant face aux difficultés rencontrées ? Comment réussir à garder le cap ou, au contraire, à s'adapter aux enjeux actuels ?

Pour aider les TPE/PME à passer le cap de la crise et à rester compétitives, Christophe Riou, coach de dirigeants et fondateur du cabinet RETC, propose 2 leviers à actionner pour renouer avec la croissance.

Redevenir acteur de sa stratégie d'entreprise

Face à la brutalité et la soudaineté de la crise sanitaire et économique, de nombreux dirigeants se sont sentis désemparés.

Beaucoup ont accusé le coup avant de tenter de parer au plus urgent. Pendant le confinement par exemple, il a fallu gérer le passage au télétravail, effectuer les demandes de prêts ou de reports d'échéances pour préserver la trésorerie, chercher des solutions pour garder le contact avec la clientèle...

Aujourd'hui encore, plus de 6 mois après le début de l'épidémie, les TPE/PME sont frappées de plein fouet, avec un endettement qui s’est creusé et une menace qui pèse sur leur avenir … et par conséquent sur l’emploi.

Christophe Riou souligne : « Pendant le confinement, les soignants étaient en première ligne. Aujourd’hui, ce sont les chefs d'entreprise ! Face aux contraintes actuelles, nombre d'entre eux doivent réinventer leur activité, en tout ou partie ».

La pire des options serait donc de ne rien faire en attendant que la crise passe… Le propre du dirigeant doit être, encore et toujours, d'anticiper, de se projeter, de décider.

Le conseil de Christophe Riou : Agir ! Dans le cadre du processus de décision, pour trouver des réponses aux multiples questions qui se posent, le coaching apporte une aide précieuse. Il permet aux dirigeants de se concentrer sur l’essentiel de leur mission (la vision, les décisions et l’action) en bénéficiant d'un cadre sécurisant et sécurisé. Quelle que soit la taille et la problématique de l'entreprise, il existe des solutions pour réussir à définir un nouveau business model, à se repositionner ou à se réorganiser.

Oser sortir de l'isolement pour rebondir rapidement

Une étude réalisée il y a quelques années par Bpifrance a montré que près de la moitié des dirigeants souffrent d'un sentiment de solitude. Aujourd’hui, face à la crise, ils sont beaucoup plus nombreux dans ce cas…

Or l'isolement est un piège : en restant "le nez dans le guidon", surtout lorsque les difficultés s'accumulent, ils risquent de réagir trop tard, de cumuler les erreurs, ou de passer à côté d'un dispositif qui aurait pu les aider.

Et cette situation ne concerne pas que les grosses structures ! Face à des enjeux de taille, comme c'est le cas actuellement, les dirigeants de TPE/PME se sentent souvent seuls face à leurs décisions.

Christophe précise : « L'isolement des dirigeants de TPE/PME est accentué car, trop souvent, ils considèrent que le coaching est réservé aux entreprises du CAC 40. Ils se privent ainsi d'une prise de recul salutaire, qui leur permettrait pourtant de prendre les bonnes décisions au bon moment ».

 

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