• DÉFINIR SA VISION
Quand l’envie est présente, il reste à définir sa vision, ses objectifs, et à s’y tenir pour ne pas se perdre en chemin. Un outil efficace est d’écrire sa vision, ce à quoi on rêve, ce qui nous motive et nous anime. La plupart du temps les choses ne se passent pas comme prévu. Avoir une vision claire permet de donner du sens, de rebondir face aux aléas du quotidien et de prendre les bonnes décisions.

• SAVOIR S’ENTOURER
Si l’entrepreneur ne devait avoir qu’une seule compétence, ce serait de savoir s’entourer et savoir recruter des profils complémentaires. Il existe de nombreuses structures telles que les réseaux d’entrepreneurs, les couveuses, les incubateurs, ou les espaces de travail nouvelle génération qui permettent aux entrepreneurs de se développer.

• SAVOIR DIRE NON
Les américains ont l’habitude de dire « Turnover is vanity, profit is sanity, cash is reality ». Si vous dites oui à tout, vous faites peut-être du chiffre d’affaires, mais c’est seulement quand vous dites non, que vous commencez à faire de la marge. Même si au départ on a tendance à dire oui à tout, à terme, le risque est de s’égarer. La clé est de savoir garder son cap et de rester en accord avec ses valeurs, sa vision du travail et la direction vers laquelle on veut emmener ses équipes, quitte à renoncer à certains projets.

• SE DONNER LES MOYENS
Il n’y a pas d’âge pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Commencer quand on est jeune et quand on n’a pas de famille à élever, est peut-être plus facile car il y a moins de risques à prendre, mais le faire plus tard est possible. Les finances ne doivent pas être un frein. De nos jours, on peut créer une entreprise avec un capital de 1 euro.

• GARDER L’HUMILITÉ
Les entrepreneurs ne sont pas des super-héros. On a beau être le patron, on est d’abord le patron de soi-même car au départ, on est tout seul et on doit être capable de faire mille choses en une journée. L’entrepreneuriat, c’est partir d’une feuille blanche, et savoir garder l’humilité.

Par Guillaume Pellegrin, fondateur de TIVOLI CAPITAL et des espaces de travail nouvelle génération i’LOV’iT Worklabs et Edouard Cailleau, président du CJD Marseille et fondateur de COOCKPIT