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L’intelligence artificielle au service de l’humain

L’intelligence artificielle au service de l’humain

Stratégie numérique Écrit par  lundi, 26 novembre 2018 11:01 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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L’Intelligence Artificielle (IA) impacte plus ou moins fortement tous les process de l’entreprise. Certaines entreprises choisissent même d’y investir pour préparer leur développement futur. Et la chaîne du document n’est pas épargnée par les promesses de cette technologie révolutionnaire. 

Pour en cerner la portée, la dernière édition du Trophée de l’éditique, organisée en septembre dernier au Golf-Hôtel d’Augerville, était consacrée à l’apport de l’intelligence artificielle dans le monde de l’éditique et le traitement des flux documentaires de l’entreprise. Cyril Couffe, directeur de la chaire ESC de Grenoble, chercheur sur l’IA et invité d’honneur de cette conférence, a rappelé que la problématique actuelle des entreprises était bien de pouvoir traiter un nombre de données en croissance exponentielle, tout en leur donnant toujours plus de sens.

Des procédés intelligents pour le traitement documentaire
Aujourd’hui déjà, un certain nombre de procédés permettent des traitements documentaires automatisés plus ou moins poussés. Le procédé le plus basique étant le traitement procédural qui permet par exemple de trier le courrier. Une technologie déjà suffisamment performante pour pouvoir prendre en charge des tâches humaines récurrentes et générer une baisse des coûts de production. Au-delà, l’apprentissage statistique présente de nombreuses applications concrètes. Cette technologie « apprenante » permet la reconnaissance de discours parlés ou encore d’images, la machine apprend en analysant dans un temps record de multiples cas de figures. Les experts de Xerox, Kern, DocOne et Gdoc, qui sont intervenus pendant le colloque, ont donné quelques
illustrations d’applications relevant de ces procédés « apprenants » dans le processus éditique. À commencer par la lecture automatique de document (LAD) ou la reconnaissance automatique de documents (RAD) pour le traitement de documents. Mais aussi pour la conception dynamique de documents, dans laquelle la machine est capable de préparer des appels d’offres en réalisant une composition dynamique de documents ou de résumer des documents complexes pour les restituer ensuite à l’homme. On peut aussi utiliser l’analyse statistique pour que les machines puissent se recalibrer seules et faire en sorte, par exemple, que l’impression soit toujours qualitative. Mais l’intelligence artificielle permettra d’aller encore plus loin, car cette technologie est non seulement apprenante, mais elle est surtout capable d’adaptation au contexte. C’est sur cette adaptation contextuelle que se concentrent aujourd'hui les recherches sur l’intelligence artificielle.

L’IA pas encore prête à remplacer l’homme
Cependant, tous les intervenants du Trophée de l’éditique 2018 sont unanimes pour souligner que l’Intelligence Artificielle ne peut pas aujourd’hui remplacer l’humain dans la prise de décision. L’IA reste un outil, certes très perfectionné, mais qui doit rester au service de l’intelligence humaine. Ne nous y trompons pas, l’intelligence artificielle n’est pas capable, à ce jour, de prendre en compte l’aléatoire (l’ambiguïté), l’inconnu (la prise de décision) ou l’impondérable (l’incertitude). En conclusion, le chemin à parcourir est encore long avant de pouvoir dépasser l’humain.

Lu 3325 fois Dernière modification le lundi, 21 janvier 2019 17:00