Management & RH 192
Les nouvelles vertus de la formation Continue
mercredi, 10 février 2010 00:00 Écrit par Anne Del Pozo Publiée au journal officiel du 25 novembre dernier, la nouvelle Loi relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie a notamment pour vocation de renforcer l’employabilité des salariés et demandeurs d’emplois. Elle revoit à ce titre les principes de répartition des fonds collectés et revisite les dispositifs de formation professionnelle continue.
« Juste et efficace». Tels furent les termes employés par Christine Lagarde, Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, et Laurent Wauquiez, son Secrétaire d'Etat à l'Emploi, pour qualifier la loi sur la formation professionnelle continue. «Cette réforme, présentée alors comme une véritable arme «anti-crise» était indispensable pour décloisonner le système de la formation professionnelle afin de faciliter les passerelles entre les métiers nécessaires aux cours de sa vie professionnelle et faire en sorte que le système profite à ceux qui en ont besoin», déclarait Laurent Wauquiez, à l'occasion d'un conseil des ministres.
Gestion de risques - IFC* : attention au piège !
lundi, 02 novembre 2009 00:00 Écrit par Philippe Dermagne
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Lors du le 64ème congrès de l'ordre des Experts Comptables qui se tenait à Nantes du 15 au 17 octobre 2009, l'un des thèmes abordés fut celui de la juste évaluation du passif social, notamment dans le cadre d'une reprise. Une problématique à facettes multiples, souvent mésestimée par les acteurs en présence.
S'il est un paramètre majeur de la réussite de toute cession et reprise d'entreprise, c'est bien celui de la confiance que doivent instruire les deux parties ; une valeur qui fut précisément le thème fondateur central du congrès de Nantes.
Qu'elle soit totale ou partielle, la transmission d'une entreprise doit rendre compatibles des intérêts a priori divergents. Le cédant veut vendre le plus cher possible, quitte à nier ou à vouloir oublier quelques évidences ; le repreneur quant à lui cherche à optimiser son investissement, en prenant toutes les précautions possibles et imaginables. Dans ce face à face comptable et financier, l'Expert Comptable est un arbitre incontournable. Dans la plupart des cas, c'est lui qui fixe la valeur nette comptable de l'entreprise, point de départ de la négociation.
Si l'analyse des bilans et de leurs annexes sur plusieurs années permet de dresser une photo assez précise de cette valeur à l'instant «t», il est un élément qui vient parfois troubler la donne : la juste évaluation du Passif Social (PS).
Les entreprises se mobilisent autour du handicap
lundi, 02 novembre 2009 00:00 Écrit par La rédactionAu-delà de la législation en matière de handicap au travail, le recrutement, l’insertion puis le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap restent des démarches difficiles à mettre en œuvre dans les PME. Un défi que relèvent néanmoins de plus en plus d’entreprises.
Le handicap trouve sa place dans les entreprises
mercredi, 02 septembre 2009 00:00 Écrit par La rédaction
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Aujourd’hui en France, plus de 246 000 personnes handicapées sont encore en recherche d’emploi, tandis que 23 % des entreprises n’emploient aucun travailleur en situation de handicap. Pourtant, la réglementation l’impose depuis une loi en la matière promulguée en 1987, dont le dernier remaniement date de 2005. Entrée en application le 1er janvier 2006, la loi du 11 février 2005 «pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées», dite «loi Handicap», œuvre actuellement pour l’amélioration de la situation de l’emploi des personnes en situation de handicap. «Les entreprises disposaient de trois ans pour se mettre en conformité avec les obligations de cette nouvelle réglementation», précise Tanguy du Chéné, Président de l’Agefiph (Association nationale de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des personnes Handicapées). «Si, à compter du premier janvier 2010, elles ne respectent pas leurs obligations en matière d’emploi de personnes handicapées, elles devront verser une surcontribution financière». Afin de les accompagner dans leurs démarches, l’Agefiph mène un travail d’information sur le terrain. «Nous nous rendons auprès des entreprises pour leur expliquer la législation sur le handicap au travail», ajoute Tanguy du Chéné. «Nous les aidons à réaliser un diagnostic de leur entreprise de manière à identifier la ou les solutions d’emploi de personnes handicapées les mieux adaptées à leur organisation. Au-delà du recrutement de personnes handicapées, les entreprises ont en effet la possibilité de recourir temporairement ou régulièrement aux prestations proposées par les entreprises du secteur adapté ou protégé telles que les ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail) ou les EA (Entreprises Adaptées)». Les efforts ainsi fournis par l’Agefiph ainsi que les démarches menées par les entreprises portent désormais leurs fruits. Ainsi, certaines grandes entreprises se sont véritablement engagées dans cette démarche, mettant en place, à l’instar de la Société Générale, du Club Med, de Dassault Systèmes, la Lyonnaise des Eaux, GDF, SFR, EDF, Pierre et Vacances…, une véritable «Mission Handicap». Des efforts grâce auxquels, le nombre de travailleurs handicapés augmente chaque année. Près de 680 000 salariés et 35 000 travailleurs indépendants démontrent chaque jour en France que le handicap ne constitue pas forcément un obstacle à l’emploi, à la compétence et à la créativité.
Gestion du risque social : la révolution est en marche
jeudi, 02 avril 2009 00:00 Écrit par Philippe Dermagne
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Souvent perçue comme une somme de contraintes, la législation sociale doit être considérée comme un outil au service de l'entreprise, de ses salariés et de l'instauration d'un dialogue constructif. Depuis quelques années, un certain nombre de textes viennent gonfler l'arsenal des lois et décrets que le dirigeant a parfois quelques difficultés à appréhender. Panorama d'une révolution qui ne dit pas son nom.
Le contexte historique
En réalité, l'ensemble de l'arsenal législatif social français est le fruit d'une longue évolution depuis plus de soixante dix ans. Qui se rappelle par exemple que l'obligation de tenir informé le Comité d'Entreprise sur un certain nombre de points touchant le salarié et l'organisation de son travail remonte à une Ordonnance de février 1945, plusieurs fois aménagée depuis, notamment en juin 1966 ? Ou encore qu'un Accord National Interprofessionnel de février 1969 (suivant de près les événements de mai 68) fixait déjà la nécessité de prévisions en matière d'emploi et de formation ?
Dans les années 80, la notion de gestion prévisionnelle pour la prévention des licenciements économiques prend déjà toute sa dimension. Puis dans les années 90 c'est le concept de l'obligation de la gestion des compétences qui s'installe dans le champ des responsabilités sociales du dirigeant (formation, validation des acquis, bilan de compétences...etc).
Handicap et travail : en janvier 2010, l'addition augmente !
jeudi, 02 avril 2009 00:00 Écrit par Philippe DermagneC'est la loi 2005-102 qui a fixé la date butoir du 1er janvier prochain. A cette échéance, toute entreprise de 20 salariés et plus devra employer 6 % de personnes handicapées. Celle qui n'aurait opéré aucune action verra sa contribution annuelle obligatoire Agefiph triplée ! Il existe de nombreuses solutions alternatives. Tour d'horizon.
Comment la crise profite à la formation professionnelle ?
lundi, 02 février 2009 00:00 Écrit par La rédaction
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La simplification des accès aux actions de formation professionnelle continue, notamment pour les demandeurs d’emplois et les salariés des TPE et des PME, représente un des points d’orgue de la nouvelle réforme de la formation professionnelle continue de janvier 2009. Explications.
L'entreprise ne fournit plus seulement des prestations sociales (au sens large), elle les gère de façon a formation ne connaît pas la crise, au contraire. «Les budgets formation sont, dans les entreprises, légalement définis», explique Michel Belli, Directeur Général d’Orsys. «Le contexte économique rend un certain nombre de salariés davantage disponibles pour suivre des formations. D’autre part, les entreprises ont, au regard de la conjoncture actuelle, tout intérêt à former leurs collaborateurs et à optimiser la gestion de leur capital humain pour préserver voire développer leur compétitivité. Le salarié doit, de son côté, veiller à son employabilité et ses capacités de mobilité interne». «Plus d’un quart des entreprises qui nous contactent aujourd’hui pensent enregistrer un net fléchissement de leur activité cette année», explique de son côté Joël Ruiz, Directeur Général de l’Agefos PME. «Leur préoccupation majeure reste, pour 82 % d’entre elles, de maintenir leurs effectifs en l’état. Parallèlement, une entreprise sur deux déclare rencontrer des difficultés d’embauche». Face à ce contexte, la formation demeure donc un atout de compétitivité sur les marchés. Elle permet de maintenir et d’accroître la qualification des salariés. L’entreprise aura toujours une longueur d’avance si, par une formation adaptée de ses salariés, elle est à même de prendre les positions stratégiques, par exemple sur les nouvelles technologies ou la dernière norme en vigueur dans son métier. La formation est également un atout pour conserver ses salariés et limiter le turn-over dans une entreprise.
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Véritable formation de haut niveau en management, les MBA sont particulièrement adaptés pour donner une nouvelle impulsion à un cadre ou appuyer une reconversion professionnelle. Ces cursus, reconnus à l’échelle internationale, sont souvent plébiscités après un parcours professionnel de plusieurs années. Au travers de ces formations, les participants y acquièrent en effet des compétences en management (finance, marketing, comptabilité…) qui viendront s’ajouter à leur spécialité d'origine.
Les MBA se déclinent en plusieurs formats. Les full Time MBA, programmes les plus classiques, combinent cours théoriques et enseignement pratique (études de cas, simulations de management…) et peuvent durer jusqu’à deux ans. Les Part Time MBA, dont la formation s’échelonne sur deux ou trois ans, s’adressent pour leur part essentiellement aux étudiants salariés. Leur contenu pédagogique reste néanmoins le même que celui proposé dans le cadre des full Time MBA, bien que les options soient souvent moins nombreuses. Les Executives MBA, dédiés aux personnes ayant au moins cinq ans d'expérience professionnelle, sont beaucoup plus courts que les autres programmes. Leur objectif consiste à actualiser les connaissances des cadres en matière d’outils de management. Enfin, les MBA spécialisés, généralement par secteur d'activité, voire par métier précis, fleurissent également depuis quatre ou cinq ans. Les promotions de ces diplômes sont composées de cadres de tous âges et de tous pays ayant une expérience professionnelle dans le secteur concerné. L'un des avantages de ces MBA spécialisés réside notamment sur leur effectif réduit de participants.
La formation continue, véritable projet d’entreprise
mercredi, 02 juillet 2008 00:00 Écrit par La rédaction
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La formation continue est en France particulièrement réglementée. Elle présente néanmoins pour les entreprises de véritables occasions d’améliorer les compétences de leurs collaborateurs et ainsi la performance de leur organisation. Il suffit, à cet effet, d’activer les bons leviers au bon moment.
L’apprentissage : des contraintes aux avantages pour l’entreprise
mercredi, 02 juillet 2008 00:00 Écrit par Linda Ducret
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Si les contrats d’apprentissage sont régis par un cadre légal strict, les entreprises en tirent néanmoins un certain nombre de bénéfices, notamment en termes de fiscalité et de ressources humaines.