Quels sont, selon vous, les principaux enjeux financiers des entreprises ?
Loïc de Rosbo : La volumétrie et l’augmentation du nombre de défaillances restent actuellement les principaux risques financiers auxquels sont confrontées les entreprises. Pour mieux les maîtriser, elles ont besoin de hiérarchiser les processus de décision ainsi que les règles de fixation des limites de crédit. Au-delà de la maîtrise du risque client, les entreprises ont également besoin de déve­lopper une culture cash au sein de leur organisation, de manière à optimiser la gestion de leur trésorerie. Cette culture cash passe par une sensibilisation des acteurs « terrain » de l’entreprise. Enfin,  la mise en place d’outils de gestion dédiés et adaptés à leur taille et à leur volume de facturation devra supporter ces processus.

De quelle manière les accompagnez-vous face à ces différents risques ?
L. de R. : Dans le cadre de notre mission de conseil et d’audit, nous aidons les entreprises dans la définition de leurs processus de credit management, depuis la création du compte client jusqu’à l’encaissement de la facture, en passant par les conditions générales de vente, les circuits de validation, le traitement des litiges ou encore, en transversal, la gestion du risque client. Nous les accompagnons ainsi dans la structuration et la formalisation de l’ensemble des processus tout en insistant sur le rôle de chacun des acteurs et responsables de l’entreprise. Ces chartes de credit management doivent ainsi être validées par la direction générale, la direction commerciale et la direction financière, afin que le contenu soit bien partagé par tous. Nous avons également pour vocation de les accompagner sur l’évolution de leur outil de gestion de cash management.

À cet effet, nous les aidons à réaliser un cahier des charges et nous les mettons en relation avec le ou les éditeurs du marché dont l’offre répond à leur volume de facturation et à leur organisation. Parmi ces offres de logiciels, nous pouvons notamment leur proposer notre nouvelle solution Matys, plus particulièrement dédiée aux organisations décentralisées ou aux PME. Enfin, nous dispensons également des formations auprès des commerciaux et des collaborateurs en charge du recouvrement de créances en leur apportant notamment une compétence particulière sur le recouvrement de créances complexes, liées par exemples aux marchés publics ou au secteur du BTP…

Vous réalisez également des opérations de Sprint Cash ?
L. de R. : En effet, nous avons également les ressources et les compétences pour mener des opérations de Sprint Cash qui consistent à nettoyer une balance âgée ou à récupérer du cash à court terme. À cet effet, nous réalisons chez nos clients des opérations de stimulation des équipes internes, en les aidant à structurer leurs démarches de recouvrement de créances, en définissant avec eux des scénarios de relance et en pilotant les personnes en charge de ces opérations.

Quelle est la valeur ajoutée d’EGC ?
L. de R. : Notre valeur ajoutée est avant tout très opérationnelle. Elle se traduit notamment par une analyse très fine des données des balances âgées de nos clients qui nous permet d’avoir une vision claire des leviers d’optimisation de leur cash. Nous capitalisons éga­lement sur un savoir que nous avons acquis en une décennie. Gage de notre expertise et grâce à la sortie de notre nouvelle offre Matys, nous avons été retenus en qualité d’Entreprise Remarquable sur le Salon du Medef qui se tiendra le 10 avril prochain et auquel nous participons.