Signe des temps, la gestion de parc automobile est de plus en plus soucieuse des contraintes économiques et environnementales. En résumé, dans le contexte actuel, les entreprises veulent éviter d'immobiliser les ressources financières dans le poste flotte automobile. Un budget qui, dans un certain nombre d'entreprises, arrive juste après celui consacré à la masse salariale. C'est ainsi que les méthodes de financement d'un véhicule de société évoluent, comme le constate le baromètre 2013 de l'OVE (Observatoire des véhicules d'entreprise). Ainsi, dans les entreprises françaises de plus de 100 salariés, la location est utilisée dans près de 8 cas sur 10, sous forme de location longue durée (60%) et de leasing (16%). Les PME et TPE françaises suivent le mouvement : même si l'achat comptant et le crédit auto concernent encore 6 entreprises sur 10, le leasing automobile progresse et concerne désormais 29% d'entre-elles, alors que la Location longue durée (LLD) évolue dans le même sens avec une part de 9%. Sur certains segments, comme celui des entreprises de 10 à 99 salariés, la LLD concerne désormais 25% des entreprises.

Optimiser les coûts

En même temps, la notion de TCO, le coût total de détention, évolue, non seulement pour les gestionnaires de flottes de grandes entreprises, mais également pour les dirigeants de PME. Le coût d'un parc automobile ne se limite pas au prix d'achat d'un véhicule et au produit de sa revente sur le marché de l'occasion. Le TCO comprend également tous les nombreux coûts annexes qui vont du poste carburant à l'entretien mécanique, en passant par les pneumatiques et les diverses taxes. Les entreprises ont bien compris qu'il existe aussi un TCO conducteur, qui peut varier en fonction de la manière de conduire. Les loueurs aussi ont su intégrer ces problématiques, et offrent désormais une palette de services qui simplifient la gestion de la flotte automobile ainsi que son optimisation. Dans le domaine de l’optimisation de la gestion de parc automobile, Arval, filiale de BNP Paribas, propose par exemple aux entreprises des formations à l'éco-conduite et à la sécurité routière. L'enjeu va bien au-delà du seul aspect du développement durable. Former ainsi les utilisateurs de véhicule d'entreprise permet de réaliser jusqu'à 20% d'économies sur la facture carburant et de 30% sur les primes d'assurance, tout en améliorant le bilan RSE d'une entreprise !

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