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Réduire sa consommation énergétique, une clé de compétitivité désormais très facile à mettre en œuvre

RSE Écrit par  mercredi, 15 janvier 2014 09:26 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Du climat économique actuel qui motive nombre de plans de réduction de coûts, jusqu’aux nouvelles attentes environnementales nées de l’urgence climatique ou du drame de Fukushima, l’énergie a pris une place considérable dans la course à la croissance.


L’énergie est désormais un facteur de compétitivité
Parmi les causes qui pèsent sur la compétitivité des entreprises, on trouve naturellement le coût du travail, les impôts et charges pour les sociétés. Depuis environ 40 ans, la part des salaires versés aux employés diminue face à l’argent que l’entreprise reverse à l’état. Combiné aux problématiques de taux de change monétaire et à la concurrence des nouvelles puissances émergentes, ce phénomène impacte notre compétitivité et le pouvoir d’achat.
Il existe un autre facteur de compétitivité dont l’importance n’a eu de cesse de croître : l’énergie. Par exemple, elle a deux fois plus d’impact dans le coût d’un produit fini français face à son équivalent américain. Il devient urgent de tenir compte de l’énergie dans la course à la compétitivité : elle dépasse désormais 10% des coûts de production d’un produit fini.


Ce constat est confirmé par l’apparition récente de nombreux dispositifs incitant les entreprises à réduire leur consommation, parmi lesquels l’arrêté relatif à l’extinction de l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, les Certificats d’Economies d’Energie ou encore la Réglementation Thermique 2012. En outre, les clients mettent la pression sur leurs fournisseurs énergétiques pour qu’ils adoptent des sources d’énergie plus vertes.

Un gigantesque gisement d’économies nous entoure
Il est probable que vous lisiez cette tribune depuis votre lieu de travail. Vous y trouverez en un coup d’œil les 3 postes de consommation les plus énergivores :
-    Le parc informatique, dont la consommation augmente de 10% par an.
-    La climatisation et le chauffage, dont les réglages sont loin de satisfaire tous les occupants.
-    L’éclairage, dont on peut admirer chaque nuit la gestion plus qu’approximative.

 

Sachez que 98% des bâtiments ne sont pas pilotés énergétiquement en France. 850 millions de m2 y sont soumis aux tarifs bleu et jaune avec un coût du kWh supérieurs à 7 centimes d’euros par kWh. En moyenne, cela représente 5 000 € de facture annuelle pour une surface de 250 m2 tandis que le coût de l’énergie va subir une augmentation de 15% en seulement 3 ans.
Les systèmes de gestion du bâtiment actuels sont issus du monde industriel. Trop chers (de 25 à 50 euros par m2) et trop complexes, ils sont inadaptés aux nouvelles attentes du marché et proposent un retour sur investissement dépassant les 10 ans. Trop long !

L’IT apporte une réponse globale capable de briser ces coûts
La révolution numérique a impacté de nombreux domaines, du téléphone devenu Smartphone jusqu’à la voiture polluante devenu un ordinateur à 4 roues en passant par l’appareil photo qui a perdu sa pellicule depuis bien longtemps. Le bâtiment restait un des derniers bastions que l’informatique n’avait pas révolutionné.
Aujourd’hui, l’IT est capable de surveiller, de contrôler et de piloter une multitude d’équipements au sein de nombreux bâtiments éparpillés à travers le globe. En bref, il s’agit d’une intelligence nouvelle permettant de prévenir et de guérir la moindre dérive énergétique de façon centralisée et  sécurisée.
Cette approche plus simple et moins coûteuse ouvre aussi de nouvelles perspectives, notamment l’automatisation des petits et moyens bâtiments (agences bancaires, points de vente, établissements scolaires etc.) aujourd’hui non équipés.
L’autre force des technologies de l’information, c’est de regrouper tous les usages (consommation du parc informatique, ventilation, chauffage et éclairage) au sein d’un seul et même outil ergonomique. L’énergie devient ainsi une ressource indépendante et maîtrisée en temps réel.


Les (nombreux) bénéfices pour l’entreprise
Cette nouvelle gestion énergétique du bâtiment permet de bénéficier d’un niveau de contrôle et de pilotage inédit pour un prix gravitant autour de 5 à 10€ par m2. L’effort d’investissement est donc jusqu’à 10 fois plus léger que celui des technologies précédentes, rendant ces technologies accessibles aux bâtiments de toutes tailles et aux entreprises locataires.
L’entreprise peut miser sur des économies d’énergie considérables pouvant atteindre 30% sur l’ensemble de ses postes de consommation (parc informatique, climatisation & chauffage et éclairage) et parvenir rapidement à ses objectifs de réduction des frais généraux.
Ces performances deviennent mesurables, contrôlables et communicables, par exemple sous la forme de tableaux de bord interactifs, d’infographie web ou de rapports numériques. La mise en place d’un système d’optimisation permet au bâtiment de devenir la vitrine concrète des engagements de l’entreprise.
L’image de la société est logiquement améliorée auprès de ses clients et de ses partenaires. En outre, l’entreprise devient un lieu de travail prisé, les initiatives de développement durable étant un critère de sélection de plus en plus important pour les employés. Ces derniers, sensibilisés, gagnent en implication et en productivité dans la mesure où leur ressenti peut désormais être pris en compte.

Enfin, une telle solution offre à l’entreprise les moyens de négocier de meilleurs contrats avec son fournisseur d’énergie. Ce marché n’étant plus réglementé à partir de 2016, c’est un atout pour sélectionner l’acteur de l’énergie le plus pertinent et réaliser toujours plus d’économies.

Notre chance : assister en direct à une révolution
Ces dernières années ont donc permis un vaste travail d’élagage dans la jungle Green IT / Smart Grids, en faisant émerger des modèles économiques mûrs, des technologies fiables et en épinglant les pratiques de Green Washing les plus opportunistes.
Les technologies vertes ont fait leurs preuves et ont trouvé une place de choix comme sujet de société. Un nouveau paradigme est en train de s’imposer : nous sommes entrés dans l’ère de la donnée et de l’énergie.

Ne surtout pas louper le train de la compétitivité
Hier, certaines entreprises n’ont pas négocié assez tôt le virage du numérique ou n’ont cru que trop tard en Internet. Mettre à l’écart le pilotage énergétique serait une erreur d’une ampleur comparable.
A l’inverse de la maison intelligente idéalisée et sans succès depuis 30 ans, les entreprises doivent comprendre que la gestion énergétique du bâtiment est un véritable MUST HAVE.

C’est la seule initiative qui répond à l’urgence environnementale, apporte un second souffle à la compétitivité tout en favorisant le bien-être, l’implication et la productivité des employés, avec un retour sur investissement court. Qui dit mieux ?

Pierre DUCHESNE
CEO AVOB
http://www.avob.fr

 

Lu 5854 fois Dernière modification le vendredi, 28 août 2015 11:03
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