Rentrée : la cloche de la remise en question professionnelle a sonné
Si le 1er janvier est le moment où l’on prend de bonnes résolutions personnelles, la rentrée est le moment où l’on prend de bonnes résolutions professionnelles : se plaît-on réellement dans son travail ? Jusqu’où est-on prêt à aller financièrement pour occuper l’emploi de ses rêves ?
Une étude* relative au « bonheur au travail », menée auprès de 2000 actifs français pour le cabinet de recrutement spécialisé Robert Half, fait le point sur la question.
42 % des personnes interrogées estiment « probable » de quitter leur job dans un futur proche
La rentrée, souvent source d'angoisse, que l’on soit jeune ou plus expérimenté, est aussi le moment propice pour mettre en œuvre quelques résolutions inspirées par l'été, les grandes vacances ayant permis de « digérer » l’année écoulée, et d’y voir plus clair dans sa situation, ses rêves, possibles ou inaccessibles.
À la question « Quelle est la probabilité que vous quittiez votre emploi actuel dans les prochains mois ? », 42 % des actifs interrogées estiment « probable » qu’ils quittent leur emploi dans l’année.
Plus l’on avance en âge, plus la probabilité de quitter son emploi dans un futur proche se réduit :
- 18-34 ans : 51 % ;
- 35-54 ans : 42 % ;
- 55+ : 25 %.
De plus, la proportion de « volontaires pour le départ » est plus élevée dans l’IT (55 %), la finance (55 %) et les RH (60 %) que dans le juridique (48 %), par exemple.
L’emploi idéal : rêve ou objectif ?
Combien de salariés exercent l’emploi de leurs rêves ? Et jusqu’où sont-ils prêts à aller financièrement pour l’occuper ?
60 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles occupaient l’emploi qu’elles ont toujours voulu exercer ! Parmi ces personnes, 35 % ont l’ambition d’avancer encore plus dans leur carrière.
Chez les 40 % qui restent, il y a les optimistes et les pessimistes : 18 % considèrent qu’ils se trouvent malgré tout sur un parcours professionnel qui devrait contribuer à l’obtention de l’emploi rêvé, alors que 22 % pensent qu’ils n’occuperont jamais le poste idéal.
À noter que 34 % des salariés sondés ont indiqué qu’ils étaient prêts à accepter un salaire moindre pour exercer le job idéal. Ceux-ci sont majoritaires dans la classe d’âge 18-34 ans et domiciliés en Ile-de-France.
« Le salaire est surtout un élément de rétention des talents. Si la rémunération compte, nous constatons que lorsqu’il est question de satisfaction au travail, les Français font primer un traitement équitable et respectueux, le sentiment d’accomplissement et la fierté de leur entreprise », explique Olivier Gélis, Directeur Général France de Robert Half.
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