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Qualité de vie au travail : un salarié désengagé coûte 14 310 € par an à son entreprise

Etudes Écrit par  jeudi, 22 octobre 2020 13:36 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Dans un contexte où la crise sanitaire a profondément modifié l’organisation du travail et poussé les entreprises à la généralisation du télétravail, l’importance du bien-être au travail est d’autant plus d’actualité, et doit être placé au coeur des préoccupations des entreprises et de la société.

Bien que les télétravailleurs souhaitent actuellement, dans leur grande majorité, continuer à travailler à domicile, les entreprises doivent veiller à prendre en compte certains risques pouvant impacter la qualité de l’engagement.

L’environnement de travail est au centre de ces préoccupations car le collaborateur doit pouvoir profiter d’un équipement adapté en termes de mobilier et de technologie, afin d’être le plus efficace et d’éviter les risques de douleurs musculosquelettiques pouvant conduire à des absences pour maladie.

La disparition du contrôle visuel peut engendrer une culture des résultats renforcée et donc une plus grosse pression et fatigue des salariés. La distension des liens sociaux et l’équilibre vie privée/vie professionnelle sont également des points sur lesquels les managers doivent être en alerte pour éviter des problèmes psychosociaux. Des rituels collectifs à distance et un reporting régulier des actions menées peuvent être des solutions pour pallier ces risques.

L’IBET©, un indice pour mesurer le capital santé des collaborateurs

Bien etre au travailConsidérant que la performance d’une entreprise est étroitement liée au bien-être de ses salariés, le Groupe APICIL agit, depuis plusieurs années déjà, en faveur de la performance sociale des entreprises en les encourageant à investir également dans le capital santé.

« Un salarié peut être très compétent, cependant, s’il n’est pas en bonne santé ou s’il n’est pas satisfait de ses conditions de travail, il ne se mobilisera pas dans le projet de l’entreprise », souligne Catherine d’Aléo, directrice du développement de la performance sociale du Groupe APICIL.

L’autonomie, l’utilité sociale, la reconnaissance, la qualité des relations… sont des dimensions essentielles du bien-être des salariés. Elles doivent être quantifiées pour devenir de véritables outils de pilotage de la performance.

C’est pourquoi le 3ème groupe de protection sociale a lancé en 2011 l’IBET, un indice de bien-être au travail permettant d’évaluer l’engagement réciproque des parties prenantes et de dresser des indicateurs préalables à la mise en place d’actions de diagnostic, de recommandations et d’accompagnement dédiés.

La performance des entreprises impactée par le mal-être au travail

Alors que la loi PACTE de 2019, fait de la qualité de vie au travail un enjeu de dialogue social constructif pour une performance responsable, par le biais de la transformation possible de l’objet social de l’entreprise (Raison d’Être), le mal-être au travail continue de représenter un coût important pour les entreprises.

14 310 euros par an et par salarié – c’est le coût moyen du désengagement et de la non-disponibilité, selon l’IBET© 2020.

Sur ces 14 310 €, 63 % (soit 9 010 €) sont des coûts maîtrisables pour atteindre le niveau haut de « bonne pratique » de l’IBET© (0,90) des entreprises qui décident d’agir sur la santé et qualité de vie au travail.

Source :
D'après les conclusions de l’étude 2020 de l’IBET©, l’Indice de Bien-Être au Travail, du Groupe APICIL et du cabinet Mozart Consulting.

Lu 5509 fois Dernière modification le jeudi, 22 octobre 2020 15:05
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