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Les outils collaboratifs et l’autonomie dopent le bien-être et la créativité au travail

Etudes Écrit par  mercredi, 20 juillet 2016 08:22 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Depuis sa création, Dropbox étudie et analyse les comportements au travail et la façon dont les collaborateurs s’organisent. C’est pourquoi Dropbox et Ipsos MORI ont mené une enquête* mondiale auprès de près de 5000 employés (1 300 responsables informatiques et 3 500 collaborateurs, dont 700 en France) utilisant des outils informatiques au quotidien. Le but ? Questionner à l’ère du numérique, la façon de penser et d’organiser le travail dans les entreprises françaises et internationales.

L’étude dresse une typologie de 4 types de collaborateurs : les « autonomes » (ayant la liberté de choix de travailler en mobilité ou à la maison) répartis en « collaboratifs » (242 personnes de l’échantillon) ou « non-collaboratifs » (190 personnes), et les “Non autonomes’” eux aussi répartis en « collaboratifs » (54 personnes) ou « non-collaboratifs » (214 personnes). Être collaboratif, c’est bénéficier les outils pour échanger de manière régulière avec différentes entités dans et hors l’entreprise pour mener à bien leurs missions professionnelles.

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1. L’organisation du travail à l’aune du numérique

Les évolutions démographique, numérique et économique ont fait advenir une nouvelle sociologie du travail. Aujourd'hui, être physiquement assis à côté de son collègue de travail devient assez rare, et les employés collaborent davantage avec des équipes constituées de personnes travaillant dans d'autres départements, chez des prestataires externes, dans d'autres régions du pays, ou même très souvent à l’étranger. Au niveau international, l’étude montre que :
Rompant avec les organisations traditionnelles, 55% des collaborateurs jouissent désormais d’une certaine forme d’autonomie dans le travail.
35% travaillent occasionnellement en dehors du lieu de travail.

Est-ce que le fait de permettre aux employés de mieux gérer leur temps de travail grâce à la mise à disposition d’outils collaboratifs permet d’améliorer leur bien-être au travail, et donc leur créativité et leur productivité ?

Le bien-être au travail : un avantage compétitif
Des recherches universitaires menées pendant une dizaine d’années ont établi la corrélation entre le bonheur au travail et la productivité : il doperait les ventes de 37 %, la productivité de 31 %, et la créativité de 300 %. Une récente étude de l’Université de Warwick révélait encore que les employés malheureux étaient 10 % moins productifs.

2. Une particularité française : le pays ayant les plus fortes disparités !

Le management et l’organisation des entreprises ne sont pour la plupart plus adaptés. Il existe un fossé entre les entreprises ayant conduit le changement qui répond aux nouveaux comportements, et celles qui s’y refusent.
- En France, les employés “Non autonomes et non-collaboratifs’, ont une chance sur deux d’être malheureux au travail !
- …contre moins d’un quart des “Autonomes collaboratifs’ … ce qui représente l’écart le plus important dans le monde.
- De même, 65 % des “Autonomes collaboratifs’ ont un sentiment perçu de créativité contre 25 % des “Non autonomes et non collaboratifs”.

Ce qui est important à noter c’est l’écart entre la France et le reste du monde : la fracture en terme de bien-être et créativité dans le monde du travail est beaucoup plus importante en France qu’ailleurs :
Il y a une différence de 27 % en terme de bien-être entre les employés dits “Autonomes collaboratifs’, et les employés dits “Non autonomes / non-collaboratifs’ (contre 17 % pour le reste du monde).
Quand à la créativité, elle est renforcée de 40% lorsque les employés sont collaboratifs et autonomes, contre 32 % pour le reste du monde.

« Il y a ainsi en France une réelle appétence pour une nouvelle culture d’entreprise » relève Julien Hagège. « Elle se traduit par la liberté d’organiser son temps et la mise à disposition d’outils collaboratifs ».

3. Pour porter cette nouvelle culture d’entreprise, de nouveaux outils plus collaboratifs sont nécessaires

Concrètement, la collaboration et l’autonomie dans le travail, au-delà des aspects organisationnels, reposent bien sur des outils :
- 91 % des sondés “Autonomes collaboratifs” pensent que les technologies numériques et la collaboration en ligne contribuent grandement à être plus productifs et créatifs...
- … et à générer de nouvelles opportunités commerciales (contre 66 % des “Non-autonomes / non collaboratifs).

L’étude montre ainsi que la productivité, la créativité et le bien-être ne relèvent plus seulement de la responsabilité des départements RH, mais aussi des directions informatiques.

« Un enjeu majeur pour ces nouveaux outils de collaboration – et c’est la priorité de Dropbox – est la simplicité d’utilisation et la capacité à offrir de travailler depuis n’importe où et n’importe quel appareil, pour laisser aux collaborateurs la liberté d’échanger et créer comme ils le souhaitent », rappelle Julien Hagège.

4. Conduite du changement : DSI – DRH même combat !

Le DSI n’est plus seulement le garant de l’informatique et des logiciels : en mettant à disposition des employés les outils collaboratifs qui leur donnent le choix et la faculté de s’organiser avec beaucoup plus d’autonomie, il a désormais, aux cotés du DRH, un rôle primordial dans la conduite du changement.

Il est là pour faciliter la vie des employés dans l’organisation du temps de travail et la façon dont ils échangent avec les autres. En faisant cela, il offre aux collaborateurs davantage de liberté pour organiser le travail comme ils le souhaitent.

Pour les employés autonomes et collaboratifs, cette nouvelle culture d’entreprise permet de :
- faciliter la communication interne (32 %)
- communiquer à l’extérieur (39 %)
- accroître la productivité (30 %)
- laisser les équipes organiser leur travail (33 %)

*Méthodologie de l’enquête :
Ipsos MORI a interrogé 200 décideurs* ainsi que 500 employés* en France afin d’avoir une meilleure compréhension de l’utilisation des technologies sur le lieu de travail et son impact sur la productivité, la créativité et le bien-être (étude menée du 17 novembre 2015 au 18 janvier 2016 auprès de 4800 répondants aux Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas et Australie). Chaque échantillon est représentatif et calibré selon le genre et l’âge des sondés, avec une marge d’erreur de +/- 3,1% par pays et de +/- 1% au niveau mondial.
*utilisant de l’informatique mobile et/ou un ordinateur fixe sur son lieu de travail.



Lu 16247 fois Dernière modification le mercredi, 20 juillet 2016 08:39
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