Cette étude révèle les défis auxquels les PME sont confrontées et les opportunités générées par le marché florissant du e-commerce pour se développer. L’enquête a ainsi identifié plusieurs axes pour rendre ces entreprises plus résilientes.

La vente en ligne franco-française, une priorité stratégique pour les patrons et patronnes de PME

Dans ce contexte inflationniste, le e-commerce se présente comme un levier de croissance pour permettre aux PME de renforcer leur résilience face aux enjeux et changements à venir. À titre d’exemple, si l’économie française a plongé dans une récession à la suite de la pandémie de COVID-19, le marché du e-commerce a, lui, connu une croissance de 14 % en 2021.

Une tendance dont ont également profité les PME françaises. Elles ont en effet considérablement augmenté leur présence en ligne. Ainsi, 84 % des PME ont déclaré avoir commencé à vendre en ligne pendant la pandémie, tout en gardant leur point de vente physique. La majorité des PME interrogées ont indiqué que la vente en ligne représentait leur principal objectif de croissance pour les deux années à venir.

Si la vente en ligne favorise l’exportation, l’étude révèle que les PME françaises ne considèrent pas l’exportation comme prioritaire. En effet, seulement 1 PME sur 10 interrogées (11%) considère les ventes internationales en ligne comme leur priorité absolue. Par ailleurs, pour seulement la moitié des PME qui travaillent à l’export, la pratique de l’exportation a été facilitée depuis la pandémie. Pour l’autre moitié, les difficultés qui persistent concernent la gestion des paiements électroniques internationaux, des taxes ainsi que les différentes réglementations.

Les femmes patronnes de PME, moins convaincues du rôle du e-commerce ?

D’après cette étude, les hommes dirigeants qui classent la vente physique comme étant leur priorité sont en minorité. Cela suggère qu’ils privilégient le e-commerce, ce qui n’est pas le cas pour les femmes dirigeantes.

4 recommandations d’UPS pour renforcer la compétitivité des PME françaises ainsi que leur présence internationale

Cette étude a permis à UPS de dresser plusieurs recommandations pour favoriser le développement, notamment international, des PME françaises : tout d’abord, selon les PME interrogées, le premier frein est le manque d’informations relatives au e-commerce et à la vente en ligne. Face à un constat équivalent en Irlande, le ministère de l’Economie de ce pays et UPS ont lancé la plateforme eiLearn. Cette plateforme fournit un contenu personnalisé aux PME afin de faciliter l'accès à une information complète : les processus, les lois, les règlements, le soutien et les incitations financières.

Aussi, pour ce qui concerne les infrastructures numériques, les PME françaises ne se sentent pas suffisamment équipées, que ce soit en termes d’accès à internet, à une meilleure cybersécurité ou encore en termes de gestion des paiements électroniques.

Enfin, pour que les PME françaises renforcent leur présence à l’international, il leur semble nécessaire que soient rationalisées, dans un contexte post Brexit, les douanes et les taxes. Il faut également poursuivre les efforts de soutien au financement des PME en encourageant davantage de petites entreprises à profiter des programmes existants.