La rémunération, plus que jamais au cœur des préoccupations des salariés, est le sujet principal abordé lors de l’entretien annuel. Cependant, ils observent un écart important entre leurs attentes, souvent élevées, et les réponses apportées par l’entreprise, généralement considérées comme insuffisantes (63% des salariés avouent être déçus de leur augmentation).

Pour éviter toute déception qui entraînerait de la démotivation voire des démissions, les entreprises doivent faire émerger d’autres solutions pour répondre aux attentes de leurs salariés. Ces solutions existent déjà : les avantages sociaux !

Des plus confidentiels aux plus connus, des avantages rarement proposés par les entreprises

Aujourd’hui, les employeurs ne s’appuient que rarement sur les avantages sociaux pour valoriser leurs collaborateurs, réduisant les échanges aux seuls leviers financiers purs. Seuls 36% des salariés déclarent que leur entreprise leur propose d’autres avantages que la rémunération dans la négociation.

Pourtant, nombreux sont les avantages sociaux dont une majorité de salariés ne dispose pas encore aujourd’hui.

Parmi les plus rares, se trouvent des services facilitant la vie en parallèle de l’entreprise : la crèche d’entreprise (4%) ou encore le service de conciergerie (7%), mais également de nombreux dispositifs liés à la mobilité : la carte essence (7%), le forfait mobilité durable (9%) ou encore la voiture de fonction (8%).

D’autres avantages sociaux demeurent encore peu répandus aujourd’hui, malgré leur plus grande notoriété : c’est le cas par exemple, du remboursement de 50% du titre de transport (25% des salariés en bénéficient), des titres restaurant en partie remboursés (30%) ou encore du paiement des heures supplémentaires (36%).

Enfin, les avantages sociaux sous forme d’épargne restent aussi minoritaires. C’est le cas notamment du compte épargne-temps (30%), de l’épargne salariée (27%) et du plan épargne retraite (20%).

Un intérêt pourtant réel pour les avantages sociaux

Solution trop souvent éludée car encore trop peu intégrée par les entreprises, les avantages sociaux font aujourd'hui rarement l’objet de négociations lors des entretiens annuels. Seuls 10% des salariés ont négocié leurs avantages sociaux lors de leur entretien annuel 2022, en septième place derrière les horaires de travail (15%), les conditions de télétravail (17%), le statut (25%), le plan de formations, les tâches et missions et, bien sûr, la rémunération.

Toutefois, l’intérêt est réel et commun : 64% des salariés estiment que les avantages sociaux s’apparentent à une forme de rémunération. Convaincus de leur pertinence, 79% des salariés déclarent même qu’ils seraient satisfaits, dont 23% très satisfaits, si on leur proposait.

Cette étude montre un vrai décalage entre les perceptions salariés et RH sur le sujet des avantages sociaux, un atout indéniable pour donner plus aux salariés en dépensant mieux pour l’entreprise !

En effet, les salariés interrogés ne disposent pas de nombreux avantages sociaux, bien qu’ils connaissent leur existence. Comme le volet de la rémunération est jugé décevant, les salariés seraient satisfaits de se voir proposer une amélioration ou une augmentation de ces avantages par leur employeur dans leurs futurs entretiens annuels. Avantageux pour les entreprises et plébiscités par les Français, ces derniers les perçoivent d’ailleurs comme une forme de rémunération.

Benefiz, une plateforme unique pour gérer et distribuer facilement des avantages sociaux

À la différence des grands groupes, les PME n’ont pas toujours les compétences, le temps et les outils pour valoriser les avantages sociaux. Elles sont pourtant très nombreuses sur le territoire national.

Dans ce contexte, la plateforme Benefiz, s’adresse principalement à cette typologie de petites et moyennes entreprises et leur permet de gérer et distribuer facilement des avantages sociaux à leurs collaborateurs. Véritable outil de fidélisation, elle est la première plateforme du marché français qui permet de gérer en un seul et même outil différents avantages sociaux : les titres restaurant, la mutuelle, la prévoyance, ou encore l’épargne salariale…