Cette situation résulte en partie de faibles marges, qui ne leur laissent que peu de liquidités disponibles pour amortir les chocs, mais aussi de ressources humaines limitées.

Zoom sur les principaux résultats de cette enquête qui interroge ces acteurs économiques sur leurs ambitions de croissance à court terme ainsi que leurs rapports avec leur expert-comptable.

Dans le contexte actuel, l’avenir demeure incertain, et cela se ressent dans l’attitude des entreprises vis-à-vis de la croissance. Les résultats de cette étude montrent en effet que 79 % des chefs d’entreprise souhaitent développer leur activité sur le long terme. Cette envie est particulièrement forte chez les jeunes dirigeants.

Les entreprises sont néanmoins sceptiques quant aux possibilités de croissance dans les 12 prochains mois.

" La valeur des experts-comptables va bien au-delà des services de conformité. Le désir de croissance est fort, en particulier auprès de la nouvelle génération de chefs d’entreprises : ce sont eux qui ont le plus de potentiel, le plus d'ambition et, surtout, le plus besoin de conseils ", commente Florent Dujardin, directeur DEXT France qui propose la première plateforme de pré-comptabilité au monde.

Trésorerie et dispositifs d’allègements fiscaux au coeur des besoins fondamentaux des entreprises

Les résultats indiquent que les entreprises sont surtout intéressées par la compréhension de leurs coûts actuels et futurs. Ce qui suggère un appétit limité pour la croissance à court terme et donc une vision plus long terme. Lorsque les sondés sont questionnés sur leurs besoins à un an pour se développer, 42 % citent en priorité “des conseils et un meilleur accès aux dispositifs d’allègements fiscaux”, 39 % un accompagnement à la “gestion prévisionnelle de trésorerie”. En troisième place, se positionne l’aide à la gestion des flux de trésorerie (38 % également).

La relation des entreprises à leur expert-comptable : les jeunes plus en demande

Les experts-comptables jouent un rôle-clé dans l’accompagnement de leurs clients, même s’il existe d’importantes disparités dans la façon dont les entreprises travaillent avec leur cabinet d'expertise comptable. Ainsi, 44 % des répondants communiquent avec leur expert-comptable au moins une fois par semaine.

Les jeunes dirigeants (18-44 ans) sont 2 fois plus susceptibles de contacter leur expert-comptable une fois par semaine que les dirigeants de 45 ans et plus. Si 42 % des répondants considèrent leur expert-comptable comme un partenaire stratégique, les chefs d’entreprise entre 18 et 34 ans sont aussi presque 25 % plus susceptibles d'adopter cette vision que leurs pairs plus âgés.

Si les experts-comptables possèdent une valeur significative aux yeux des entreprises pour une large gamme de services, une majorité de répondants font appel à leur expert-comptable pour des domaines de conformité traditionnels principalement.

Les domaines pour lesquels les répondants tirent le plus de valeur de leur expert-comptable sont le paiement des impôts (62 %), la conformité (60 %), la fiscalité (47 %) et la simulation fiscale (47 %). Les services de tenue comptable bénéficient également d’une forte perception de valeur (47 %). Cela se reflète dans les services que les clients se disent prêts à payer, les services fiscaux incarnant le choix le plus populaire.

L'enjeu de l'évolution du métier d'expert-comptable : des services de conformité au soutien de la croissance

" Les experts-comptables ont désormais la possibilité d’aller au-delà des prestations fiscales et de conformité, pour se positionner comme des conseillers de confiance, des partenaires de croissance et jouer un rôle clé dans la réussite de leurs clients. Pour cela, une nouvelle approche est nécessaire. C'est celle que DEXT les aide à adopter ", poursuit Florent Dujardin.

Si la gestion financière est le service que les entreprises seraient le plus disposées à payer, l'étude démontre que les experts-comptables ont un rôle plus important dans la croissance de celles-ci.

Ainsi, les dirigeants montrent un fort intérêt pour du soutien à la demande de financement (33 %), de l'aide à la compréhension de la réglementation (30 %) et du conseil au développement à l’international (23 %). Les jeunes entrepreneurs sont par ailleurs, significativement plus disposés à payer pour des services à forte valeur ajoutée de digitalisation.

Étude menée du 3 au 11 février 2021 auprès de 500 entreprises de moins de 500 salariés (chefs d’entreprise et managers) par la société OnePoll.