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Accompagner les PME en 2013 pour anticiper les basculements économiques

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S’internationaliser est devenu une urgence décrétée par nos institutions pour développer la croissance. Mais, pour une PME, ce n’est pas si facile de croître sans risques à l’international. Et pas forcément plus simple de grossir en passant de la taille de PME à celle de l’Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI), pour suivre la recommandation de nos ministres et de tous les économistes…

Tout d’abord, une entreprise doit se fixer des obligations et comprendre qu’à l’international, rien ne peut se faire par opportunité. Qu’il s’agisse d’un pays européen proche ou d’un grand marché d’Amérique du Sud ou d’Asie, la démarche est la même : avant tout, faire l’effort de connaître ses interlocuteurs, leurs façons de fonctionner, de sceller des alliances et d’entrer en sympathie avec eux.

Dans leur ensemble, les PME savent qu’elles doivent se faire aider par des spécialistes établis en France ou à l’étranger. Un constat établi encore au dernier salon Classe Export à Paris.  Mais si les PME recueillent les meilleures consignes pour passer à l’action, elles n’en ont pas moins une préoccupation centrale : le manque de trésorerie. L’export monopolise du temps et des fonds, ils le savent.

Alors, comment rendre les entreprises ambitieuses ? Pas de secrets : il faut mettre des fonds à leur disposition. Philippe Braidy, président de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), tout comme Daniel Karyotis, président du directoire de la Banque Palatine ou encore Jean-Mathieu Sahy, président de Capital Export, s’accordent pour constater que les PME manquent cruellement de fonds propres. La CDC, par exemple, ne refuse pas d’accompagner les PME de 5 à 25 millions d’euros qui ont des projets de développement bien étudiés. « Nous envisageons de régionaliser notre approche par étapes, par exemple de lancer des fonds communs avec les Régions. De toutes les façons, nous voulons amplifier les dispositifs régionaux pour aller chercher les entreprises sur le terrain avec notre réseau existant. Nous passons des accords avec les différentes fédérations professionnelles. Il faut que les entreprises ouvrent aussi le jeu aux fonds d’investissement, si elles veulent croître et s’attaquer aux marchés qu’elles ont sélectionnés », nous indique Philippe Braidy.   

Vu et entendu sur le salon Classe Export Paris du 11 octobre 2012

Par Nicole HOFFMEISTER
Rédacteur en chef Classe Export



Lu 4785 fois Dernière modification le mercredi, 21 octobre 2015 14:16
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