Laurent Locurcio
Journaliste économique, il a notamment collaboré avec la presse spécialisée dont La Tribune, Le Point, Le Monde, LSA, Sport Eco, et bien entendu GPO Magazine. Il a également participé au lancement de titres de presse et a été rédacteur en chef d’un important magazine d’entreprise. Auteur également de livres d’entreprises, il intervient aussi auprès d’étudiants en formation multi-médias.
Comment actionner les leviers de la croissance ?
Le développement de l'entreprise passe par une stratégie clairement définie et partagée par ses collaborateurs. C'est en suivant le cap qu'il est aujourd'hui possible de saisir les opportunités, ouvrir la voie à de nouveaux marchés ou encore lancer efficacement de nouveaux produits.
Devenir un champion de la croissance, c'est possible. Encore faut-il faire les bons choix, comme Emmanuel Vasseneix. Le dynamique président de LSDH (Laiterie de St Denis de l'Hôtel) - groupe de 850 salariés répartis en France sur quatre sites industriels - réalise désormais un chiffre d'affaires annuel de 500 millions d'euros. En moins de trois ans, ce volume d'affaires a pratiquement doublé grâce à deux opérations successives de croissance externe. Cet industriel du secteur alimentaire a ainsi racheté une entreprise alsacienne de jus de fruits et une société choletaise de soft drinks.
Aujourd'hui, avec 30 % du marché du jus de fruits à marques de distributeurs, LSDH est devenu un acteur incontournable du secteur. Mais si la croissance externe se nourrit d'opportunités, il faut que les opérations entrent dans une stratégie bien définie.
Aides et subventions : pourquoi s'en priver ?
Les informations qui suivent peuvent vous faire gagner de l'argent. De l'aveu même des spécialistes d'accompagnement d'entreprise en matière d'aides publiques et de subventions, tout projet peut trouver son ou ses dispositifs. Reste à s'y retrouver dans le maquis administratif et à éviter certaines erreurs pour être sûr de financer son projet à bon compte !
Aujourd'hui, en cumulant les dispositifs locaux, nationaux et européens, il existe plus de 6 000 aides accessibles aux entreprises françaises, représentant 60 milliards d'euros de financements annuels ! Les aides en question peuvent revêtir différentes formes, comme la subvention, le crédit d'impôt, les exonérations de charges, les prestations gratuites, le prêt à taux zéro, l'avance remboursable ou encore les prêts à taux bonifiés.
International, l'autre voie de la croissance
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Dans le contexte actuel, il peut être tentant d'aller chercher la croissance là où elle se trouve. En l'occurrence dans ces pays qui continuent de connaître un développement continu et sans faiblesse. L'entreprise peut s'appuyer sur de nombreux partenaires prêts à l'aider, tant à définir les marchés porteurs que pour s'y implanter durablement. Aides et accompagnements permettent de franchir le pas... et les frontières, dans de bonnes conditions.
Mettre en place une vraie stratégie à l'international
Pour exporter, il faut organiser son entreprise pour cela et s'armer de patience : l'internationl est aussi un investissement qui ne portera ses fruits qu'à moyen terme.
Côté croissance externe : des pistes à explorer
La crise ? Quelle crise ? Si l'on en juge par les résultats de ces entreprises qui ont choisi la voie de la croissance externe pour rester compétitives, la question mérite d'être posée. Toutefois, la réussite n'est pas le fruit du hasard, mais plutôt d'une vision stratégique clairement définie et de partenaires financiers prêts à partager les objectifs visés.
Financement : la croissance externe a encore du crédit
Même si le système bancaire se montre frileux, les projets de croissance externe ont encore la cote auprès des financeurs et des dirigeants d'entreprise. Ainsi, le baromètre Ifop-KPMG-CGPME, publié en octobre et portant sur le financement et l'accès au crédit des PME, montre bien que la situation s'est tendue. D'une part, et pour la première fois depuis le lancement de ce baromètre en 2009, 70 % des dirigeants interrogés font état d'un besoin de financements et d’autre part 37 % déclarent se restreindre dans leurs investissements en raison de difficultés d'accès au crédit. Certes, 48 % des patrons de PME ont des besoins de financements liés à leur activité, en particulier pour soutenir leur trésorerie. Toutefois, 40 % des dirigeants cherchent des crédits pour investir, et parmi ceux-ci, un tiers souhaite réaliser des acquisitions dans le cadre d'une croissance externe. Une tendance en hausse de 4 points dans le baromètre, alors même que les besoins de crédits pour des investissements d'équipement (- 6 points) et d'innovation (- 7 points), dégringolent. Cependant, 76 % des dirigeants de PME font état de mesures de durcissement par les banques et d'allongement de délais d'acceptation.
Les Crédits d'Impôt Recherche, Innovation et Compétitivité : comment les utiliser au mieux
Le Crédit Impôt Recherche (CIR), lancé voici une trentaine d'années pour favoriser l'innovation, a bénéficié aujourd’hui à près de 20 000 entreprises en France. Deux nouveaux dispositifs, le CICE (Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi) et le CII (Crédit d'Impôt Innovation) viennent pour leur part d'être lancés.
Tour d'horizon des avantages et des inconvénients de ces aides qui peuvent bénéficier tant aux PME qu'aux grandes entreprises.
Le Crédit Impôt Recherche, des précautions à prendre
Le CIR a aujourd'hui fait ses preuves et a permis à beaucoup d'entreprises de financer des travaux de recherche importants pour leur développement. Il n'en reste pas moins qu'il n'est pas toujours évident à mettre en place, et certaines entreprises se sont heurtées à des déconvenues après des vérifications réalisées par l'Administration. « D'une manière générale, il vaut mieux que l'entreprise soit accompagnée par un spécialiste si elle souhaite bénéficier d'un CIR dans de bonnes conditions de sécurité » souligne Sébastien Mantanus, directeur du développement de Néva.
Miser sur les PME : un investissement « capital »
L'argent est le nerf de la guerre, et encore plus lorsqu'il s'agit du capital et des fonds propres des entreprises. Aujourd'hui, des mécanismes divers permettent aux contribuables d'investir dans les PME dans de bonnes conditions, et aux entreprises de financer leur développement de manière plus aisée.