Toutes les Directions de l'entreprise sont donc actrices de ce processus complexe : la Direction Financière qui cherche à obtenir la confiance des investisseurs, la Direction des Ressources Humaines qui recherche celle des salariés et des talents à embaucher, la Direction Commerciale qui veut maintenir la confiance de ses clients pour les fidéliser ou en recruter d’autres…

Mais les leviers nécessaires pour forger l’opinion ont évolué. Aujourd’hui, les publics attendent plus d’informations notamment sur les questions environnementales ou sociétales. Et avec Internet, la propagation de vraies ou fausses rumeurs peut détruire une réputation de façon brutale. Il convient donc d’adapter les stratégies de gestion des risques de réputation, celle-ci devant être considérée comme un actif immatériel d'une entreprise au même titre que le capital humain, organisationnel, savoir et relationnel.

Ces actifs représentent des risques commerciaux, sociaux, environnementaux ... et sont quasiment systématiquement générateurs de risques de réputation. Comment faire ? La bonne pratique consiste à cartographier ses actifs immatériels - avec des méthodes maintenant éprouvées - et ensuite de construire une stratégie pour les préserver et les optimiser.

Seule une démarche de ce type est de nature à définir les sujets potentiellement sensibles, à anticiper une éventuelle crise et à mettre en place une politique de prévention et de gestion des risques efficace…afin de préserver sa réputation.

Source : Benoit Desveaux, Directeur Général Hopscotch Global PR Group et Vice-Président Syntec Conseil en Relations Publics.