Basware, éditeur majeur de solutions purchase-to-pay, révèle aujourd’hui ses prévisions annuelles sur les tendances et les préoccupations qui seront à l’ordre du jour parmi les directeurs financiers en 2012. Les prévisions de cette année sont régies par les bouleversements économiques mondiaux latents, notamment l’effondrement potentiel de la zone euro. Dans ce contexte, le passage au Cloud Computing et à la facturation électronique obligatoire sont au premier plan.

1.    Changements économiques mondiaux – L’année 2012 promet des changements sans précédent pour l’économie mondiale : si la Chine confirme son rôle de superpuissance, l’Europe oscille encore entre effondrement de la zone euro ou transformation radicale de son fonctionnement. Avec une interdépendance croissante des systèmes financiers au sein des sociétés et à l’échelle mondiale, ces changements pourraient avoir un impact considérable sur l’activité et la santé financière des entreprises si celles-ci ne prennent pas garde à la manière dont ces systèmes interagissent. Sans la mise en place de processus et de stratégies adaptés aux périodes de contraction et de reprise soudaines, les entreprises rencontreront plus de difficultés à gérer leurs dépenses, avec des conséquences directes sur la visibilité des flux de trésorerie.

2.    Tirer profit du cloud – Les entreprises qui sauront tirer profit du Cloud Computing rafleront la mise. Le Process-as-a-Service, plus particulièrement, permet aux services financiers et comptables des entreprises de gagner en agilité et en flexibilité face à une conjoncture économique et une demande fluctuante, en accompagnant la réduction des coûts et en identifiant de nouvelles opportunités de marché. D’après les prévisions de Forrester, « les services de Cloud Computing représenteront une part croissante du marché, atteignant 41 % des recettes totales pour les prestataires informatiques en 2012 ».

3.    La facturation électronique, un passage obligé – En 2012, le passage à la facturation électronique obligatoire se poursuivra à l’échelle mondiale. Si la facturation électronique n’est pas toujours obligatoire à l'échelle nationale, elle n’en demeure pas moins un élément à prendre en considération si l’entreprise souhaite développer son activité à l’international. Les services de facturation électronique doivent tenir compte non seulement de la législation propre à chaque pays, mais aussi de critères fiscaux différents, sans parler des multiples formats qui compliquent encore la donne. Tous ces éléments complexes, s’ils s’avèrent difficiles à gérer manuellement, peuvent entraver le fonctionnement d’une entreprise dans son développement à l’international comme sur son propre marché.

4.    L’exactitude des prévisions de flux de trésorerie : une priorité stratégique – Les systèmes financiers sont devenus de plus en plus interdépendants, à la fois au sein des entreprises et à l’échelle mondiale. En conséquence, l’objectif premier des services financiers pour 2012 est d’atteindre une meilleure visibilité des flux de trésorerie. Selon le rapport 2011 « Cost of Control – Fuzzy Finance », commandité par Basware, 71 % des directeurs financiers s’inquiètent du fait qu’une plus grande dépendance entre les différents systèmes financiers entraîne des difficultés en matière de visibilité des flux de trésorerie et 68 % d’entre eux pensent qu’une plus grande automatisation des paiements et des systèmes de facturation électronique améliorerait la visibilité des flux de trésorerie de leur organisation. Sans une bonne visibilité des flux de trésorerie, les services financiers ne peuvent rendre compte de l’activité de l’entreprise qu’à tâtons. Or, il est capital que ceux-ci transmettent des informations exactes en temps réel, surtout dans un contexte où la santé financière des entreprises est soumise à des pressions croissantes.

5.    L’importance du réseau – Il deviendra crucial en 2012 que les clients et les fournisseurs bénéficient d’un réseau ouvert, dans lequel ils pourront collaborer. De plus en plus d’organisations considèrent aujourd’hui leurs partenaires commerciaux comme de véritables co-équipiers et elles auront besoin, à l’avenir, d’un environnement favorisant de telles collaborations sans contrainte. En l’absence d’un environnement comme celui-ci, la collaboration des entreprises avec des partenaires externes s’en trouvera affectée et les activités économiques seront ralenties, avec des conséquences prévisibles sur le chiffre d’affaires.

Esa Tihilä, PDG de Basware, déclare : « En 2012, les entreprises tenteront de faire face à un climat économique difficile en optimisant leurs processus. D’après le rapport 2011 « Cost of Control – Fuzzy Finance », l’investissement dans des technologies de facturation électronique en vue d’augmenter la productivité se classe en tête des activités à entreprendre : 52 % des entreprises se disent aujourd’hui plus enclines à s'y atteler qu'il y a 12 mois, ce qui montre l’importance accordée à l’automatisation des services. Les solutions de cloud computing, y compris le Process-as-a-Service, joueront un rôle prépondérant dans la stratégie établie par les directeurs financiers pour l’année à venir. La technologie du cloud computing permettra aux services de comptabilité de gagner en agilité et en réactivité dans un contexte de demande et de conjoncture économique fluctuantes, face auquel chaque entreprise cherchera à asseoir sa position sur des marchés toujours plus compétitifs ».