Dans un contexte où le télétravail est à nouveau à l’ordre du jour face au rebond épidémique, le “titre-télétravail” permet d'allier bien-être du collaborateur et performance de l’entreprise.

Dans la nouvelle proposition de loi, le “titre-télétravail” s’inspire du “titre mobilité” et prendrait la forme d’une indemnité forfaitaire annuelle de 600 euros, défiscalisée et exonérée de charges sociales, qui permettrait de couvrir tout ou partie des frais engagés par les salariés en télétravail, que ce soit à leur domicile ou dans un espace de coworking ou un télécentre.

L’implémentation concrète du titre-télétravail se ferait sous la forme d’"une solution de paiement spécifique, dématérialisée et prépayée émise par une entreprise spécialisée pour permettre au salarié de procéder au règlement des frais engagés dans le cadre du télétravail ".

Prise de conscience des entreprises : une réelle volonté d’accompagner les collaborateurs en télétravail

Du côté des entreprises, la volonté d’accompagner les collaborateurs en télétravail est bien là, comme le démontrent les résultats d’une étude de Worklife réalisée au mois d’octobre dernier et portant sur les nouveaux accords télétravail des entreprises du CAC 40.

Parmi les entreprises qui avaient déjà publié un nouvel accord télétravail, 77 % avaient pérennisé le télétravail à raison de 2 à 3 jours par semaine. 54 % de ces accords prévoient une indemnité forfaitaire de télétravail par jour télétravaillé et 46 % - une enveloppe destinée à l’achat de matériels pour améliorer le poste de travail à distance.

Titre-télétravail : comment l’implémenter concrètement ?

Les dispositifs actuels de l’État pour la prise en charge du télétravail permettent aux entreprises soit la mise en place d’une indemnité forfaitaire par nombre de jours de télétravail par semaine (10 euros par mois et par salarié pour une journée de télétravail par semaine, 20 euros par mois et par salarié pour 2 jours de télétravail par semaine et ainsi de suite, dans la limite de 50 euros mensuels pour les salariés qui travaillent 5/7 jours en télétravail), soit un remboursement au réel pour les dépenses engagées, ce qui implique un processus complexe de gestion des justificatifs.

Face à la complexité de la mise en place de l’indemnité télétravail, Worklife simplifie son implémentation grâce à une carte de paiement qui permet à l’employeur de financer de 50 à 100 % des dépenses (fléchage des dépenses de bureautique, d’équipements informatiques, de connexion internet…) et de bénéficier d’exonération de charges.

Les salariés n’ont plus d’avances de frais à faire ni de justificatifs à présenter. La startup collabore déjà avec de nombreuses entreprises souhaitant offrir une meilleure expérience de télétravail à ses talents et rendre le travail à domicile plus efficace, à l’instar d’Ysé Paris qui a mis en place la solution Worklife dès le mois d’octobre dernier.

“ Le titre-télétravail est le nouvel avantage incontournable dans le cadre des modes de travail hybrides. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir le mettre en place pour améliorer les conditions de travail des salariés, ce qui a un impact direct sur la performance de l’entreprise ”, argumente Benjamin Suchar, fondateur de la startup.

Au-delà de l’indemnité de télétravail, Worklife permet de valoriser sur une application mobile l’ensemble des avantages sociaux de l’entreprise et de regrouper sur sa carte, outre les “titres-télétravail”, le financement d’autres avantages comme le forfait mobilité durable, les titres-restaurant ou la garde d’enfant.