L'expert de la formation professionnelle en France, Comundi, fait le point sur les nouveaux dispositifs favorisant la formation durant la période de chômage partiel. C'est aussi l'occasion pour l'entreprise de dévoiler les résultats de son enquête sur la mise en place du Plan de Développement des Compétences dans les entreprises.

Alors que beaucoup de salariés français se retrouvent au chômage partiel durant cette période de crise liée au COVID-19, certaines entreprises se posent la question de la formation professionnelle.

La formation professionnelle, un enjeu clé du chômage partiel

Le gouvernement ouvre la possibilité de former les salariés pendant la période de chômage partiel en prenant en charge via le FNE (Fonds National de l’Emploi) 100% des coûts pédagogiques. Néanmoins, contrairement à l’ancien dispositif, se former pendant l’activité partielle n’a dorénavant plus aucun impact sur la rémunération. Les modalités pratiques de mise en œuvre ( plafond par salarié, type de formations concernées) sont toujours attendues. Il est à noter que le salarié doit être d’accord et qu’il peut librement continuer à se former dans le cadre de son CPF.

Claire Pascal, Directrice Générale de Comundi, précise : « Ce dispositif ouvre des possibilités intéressantes pour les entreprises qui, dans ce cadre, peuvent trouver un appui financier pour développer les compétences de leurs salariés pendant cette période d’inactivité forcée et préparer activement la reprise, au bénéfice de tous ».

Les résultats de l'enquête de Comundi sur le Plan de Développement des Compétences
Au cours du premier trimestre 2020, Comundi a lancé une grande enquête auprès de 200 répondants afin de mieux apprécier la mise en place du Plan de Développement des Compétences en entreprise.

Voici les résultats :
66% des sondés ont déjà élaboré et mis en place au sein de leur entreprise le Plan de Développement des Compétences pour 2020
55% des sondés n'envisagent pas de mettre en place une stratégie d'abonnement du CPF pour leurs salariés
53% des interrogés ne sont pas sollicités par leurs salariés pour abonder leur CPF,
25% sont sollicités pour abonder en temps de travail
et 27% pour abonder financièrement