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La mobilité internationale change : International Santé aide les entreprises et les expatriés

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Après la crise sanitaire, de grandes tendances se sont révélées au sein de la mobilité internationale : des nouveaux expatriés, de nouveaux défis, des nouvelles formes de mobilité ainsi qu’une protection sociale à réinventer. Ces changements représentent à la fois des opportunités et des risques contractuels, sociaux et fiscaux pour les entreprises et les expatriés.

International Santé, premier comparateur francophone d’assurances santé expatriés, les accompagne dans cette transformation.

Apparition de nouveaux profils d’expatriés et nouveaux défis post-covid

Au fil des années, le statut doré de l’expatrié sous contrat ou du détaché a disparu et la précarité a augmenté. Cependant, l’expatriation a continué de susciter l’intérêt des Français. Ces derniers ont travaillé au sein d’entreprises locales ou sous contrats locaux.

Avec la crise sanitaire, l’activité s’est fortement ralentie dans des secteurs clés pour les français (tourisme, restauration) mais celle-ci a tendance à repartir. De nouveaux profils d’expatriés se sont récemment révélés : des freelances, des investisseurs et des télétravailleurs. Ces nouveaux candidats à l’expatriation représentent une opportunité pour les entreprises en quête de compétences à l’international pour se relancer, après le covid.

Cependant, cela implique des contraintes juridiques liées au droit du travail, des problématiques fiscales et sociales à anticiper ainsi qu’une protection sociale à réinventer.

« La protection sociale que l’on connaît en France représente un idéal, mais la grande majorité des expatriés n’a pas les moyens de se la payer, il faut imaginer des solutions alternatives plus économiques », précise Raphaël Reiter, Directeur général d’International Santé.

Quels sont les nouvelles formes de mobilité ?

Les principaux schémas de la mobilité internationale d’avant-covid (détachement, expatriation, contrat local, « commuting ») s’accompagnent aujourd’hui de nouvelles formes de mobilité : 

  • Le « virtual assignment » est apparu l’année dernière : le salarié travaille dans une autre entité du groupe mais il reste dans son pays de résidence compte tenu des contraintes de déplacement (télétravail ou travail dans les locaux de son entreprise d’origine)
  • Le télétravail international se démocratise : le salarié conserve son contrat d’origine et son employeur d’origine et il travaille depuis son domicile à l’étranger
  • Le « Work from anywhere » devient une nouvelle politique de mobilité attractive : Le salarié conserve toujours son contrat d’origine et son employeur d’origine mais il travaille d’où il veut. 

Ces nouvelles formes de mobilité, qui s’inscrivent dans le schéma contractuel du détachement dans la mesure où le contrat d’origine reste actif, viennent rendre plus pérennes des situations jusqu’alors temporaires et à la marge.

Face à cette nouvelle flexibilité, l’employeur doit continuer à se poser les questions suivantes : 

  • sur l’immigration : visa, autorisation de travail
  • au regard du droit du travail : impacts sur la loi applicable et dispositions impératives du lieu de travail / formalités déclaratives dans le pays d’exercice de l’activité
  • au regard de la sécurité sociale : loi applicable/ niveau de protection sociale
  • au regard de la fiscalité : obligations déclaratives du salarié/obligations de précompte de l’employeur / risque d’établissement stable
  • au regard des impacts en paie : modalités de précompte, taxes parafiscales
  • en matière de ressources humaines : lien de subordination à distance / gestion du décalage horaire/ égalité salariale 

Une protection sociale à réinventer

Une grande partie des expatriés ne dispose pas d’une assurance santé (63 %) et d’une retraite (70 %) payée par leur employeur. Cela est problématique dans la mesure où, avec l’ANI et les avantages des CCN, cette population n’a pas l’habitude de se couvrir par ses propres moyens.

De plus, la majorité part pour une durée d’au moins 5 ans voire indéterminée. Beaucoup d’expatriés estiment que ce n’est pas indispensable alors que le manque d’anticipation et l’absence de couverture en termes de retraite, prévoyance et santé peut amener à des situations dramatiques pour l’expatrié à l’étranger.

« Pour remédier à ce problème de sensibilisation au niveau de la retraite et de la prévoyance, il faut pousser à la création de nouveaux produits plus attractifs et travailler avec des associations d’expatriés pour les sensibiliser. Côté santé, il faut miser sur une meilleure présentation et information concernant les garanties. Il est important d’apprendre au plus grand nombre à changer de priorités pour avoir des solutions adaptées à leur budget et couvrant les besoins essentiels », affirme Raphaël Reiter, Directeur Général d’International Santé.

Pour aider au changement, International Santé a créé un algorithme exclusif permettant de trouver la formule la plus juste, en tenant compte du coût des soins dans le pays de destination et des besoins de l’expatrié. Des conseillers spécialistes de l’expatriation sont également aux côtés de l’expatrié pour le guider de façon optimale. Enfin, le lancement d’un nouveau service permettant aux expatriés de noter les assureurs plusieurs mois après l’adhésion est aussi un bon indicateur pour trouver la solution la plus adaptée.

Lu 1571 fois Dernière modification le vendredi, 25 juin 2021 10:10
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