Trésorerie en berne et choc fiscal annoncé : comment les entreprises peuvent s’organiser pour limiter la facture
2025 s’annonce difficile pour les entreprises, entre incertitude politique, difficultés économiques et choc fiscal annoncé. A l’heure où défaillances et plans sociaux s’accumulent, elles rationalisent dès à présent l’ensemble de leurs coûts, et cherchent à mieux identifier les aides auxquelles elles continuent à avoir droit.
Plus de 60 000 défaillances d’entreprises en un an, près de 300 000 emplois menacés ou supprimés : 2025 s’annonce difficile pour les entreprises, qui devront en outre faire face à une série de hausses de charges et d’impôts.
Dans ce contexte, elles analysent de plus en plus attentivement leurs charges existantes : charges sociales, cotisations de mutuelles, impôts, assurances… notamment en cette période de fin d’année précédant les hausses tarifaires de janvier prochain.
Charges et cotisation sociales : une économie de 3000 euros/an et par salarié en utilisant tous les leviers d’optimisation
C’est l’Urssaf qui l’affirme : 72 % des bulletins de paie sont erronés, du fait d’erreurs ou de non-optimisations par les entreprises. Même si certains dispositifs d’aides aux entreprises et d’allègements de charges sont remis en cause, il en subsiste plus d’une trentaine : aides à l’embauche, à la formation, à l’alternance, aides géographiques, sectorielles…
« Au total, seules 30% des entreprises utilisent ces aides, résume Angélique Acosta, directrice exécutive chez Spartes. Par manque d’information, de temps ou de ressources, elles passent à côté de ces aides et paient plus de charges sociales qu’elles ne le devraient. C’est en analysant tout ce qu’elles paient, et en identifiant les allègements existants, que nous pouvons leur faire réaliser des économies pérennes, sans remettre en cause l’organisation. Les leviers dont nous disposons nous permettent de réduire au total les cotisations patronales en moyenne de 3 000 euros par salarié/an ».
Arrêts maladie : récupérer les 20% d’indemnités de la CPAM qui ne sont jamais versées
Autre source de réduction des dépenses, les arrêts maladie. Les entreprises qui maintiennent les salaires de leurs salariés durant leurs arrêts maladie doivent récupérer des indemnités journalières auprès de la Sécurité Sociale.
Or, les procédures peuvent s’avérer si lourdes et fastidieuses pour les les entreprises que 20% de ces indemnités ne sont jamais récupérées… et ce sont les entreprises qui paient : les arrêts de travail leur coûtent au final 800 euros par an et par salarié. Un coût qui peut être supprimé en allant au bout des procédures de remboursement, jusqu’à recouvrer effectivement l’ensemble de ces indemnités auprès de la CPAM.
« C’est ce que nous faisons, grâce à un outil propriétaire, basé sur l’IA, baptisé KLEM, poursuit Angélique Acosta. Il identifie tous les points potentiellement bloquants dans les échanges avec l’Assurance Maladie, programme les relances, et fait en sorte qu’aucun dossier ne reste en souffrance. Résultat, un taux de recouvrement nettement amélioré, et un soulagement des services RH. »
Mutuelles et assurances : 20% de moins en analysant finement les garanties payées
Quand on examine les contrats d’assurances et de mutuelles, on découvre que les entreprises paient en moyenne 15 à 20% de trop au regard de ce qu’elles, ou leurs salariés, consomment réellement. Pour éviter de surpayer, une seule solution : analyser l’écart entre chaque garantie payée et la consommation réelle.
Il s’avère en effet fréquent que les salariés ne consomment pas certaines garanties proposées par leur mutuelle : par exemple, on voit souvent des salariés célibataires, sans enfants, bénéficier d’une protection “famille” superflue.
De même, les garanties payées aux assurances doublonnent souvent entre elles : il arrive régulièrement, par exemple, de voir des flottes automobiles assurées deux fois, auprès d’une assurance auto mais aussi auprès de la société de leasing qui les fournit à l’entreprise.
Challenger son prestataire et faire jouer la concurrence
Les entreprises adoptent, de plus en plus régulièrement, le réflexe de renégocier leur contrat avec leur organisme de complémentaires santé. Notamment, pour questionner ses frais d’intermédiation ou de gestion, souvent calculés de manière opaque. Ou encore, pour proposer des aménagements à une garantie : par exemple, les frais d’optique peuvent sensiblement diminuer si un partenariat est conclu avec un réseau d’optique spécifique, à des tarifs pré-négociés.
« Le cas échéant, nous mettons en concurrence plusieurs mutuelles, et accompagnons nos clients dans un changement de prestataire, reprend Angélique Acosta. Dans le passé, nous avons vu un grand nombre d’entreprises garder la même mutuelle pendant plusieurs années, et passer ainsi à côté d’économies substantielles. Aujourd’hui, elles adoptent une attitude nettement plus proactive et nous demandent de régulièrement comparer les offres, pour ne pas subir ces hausses comme une fatalité ».
Le sujet s’avère également essentiel en termes de marque employeur : aujourd’hui, 79% des salariés[1] considèrent comme déterminantes les actions mises en place par l’entreprise pour prendre soin de leur santé. Raison de plus pour calibrer et personnaliser ces actions et les garanties offertes, et ainsi renforcer l’engagement des équipes.
Depuis sa création en 2012, Spartes a permis à ses clients d’économiser 600 M€ sur l’ensemble de leurs charges. Le groupe, qui ne se rémunère que sur les économies qu’il permet à ses clients de réaliser, connaît aujourd’hui une croissance exponentielle : son chiffre d’affaires a progressé de 65% en un an, pour dépasser les 32M€, et il s’apprête à recruter plus de 100 collaborateurs dans les 18 mois à venir.