TimeTonic, libérer son entreprise avec une plateforme « no-code »
Low-code ou No-code, une avancée aussi importante que le Cloud qui promet de révolutionner le monde de l’entreprise. Comment en tirer parti pour un développement rapide et économique d’applications en entreprise. Explication avec Jean-Michel Durocher, fondateur et CEO de TimeTonic, 1ère plateforme « no-code » française.
GPO Magazine : En quoi le « nocode » ou « low-code » est-elle une alternative prisée des entreprises ?
Jean-Michel Durocher : Les outils numériques ont connu ces dernières décennies des développements extraordinaires. Jamais l’informatique n’a eu un tel poids dans l’entreprise et jamais les besoins en solutions Cloud, mobiles et collaboratives n’ont été aussi importants.
Mais tout ceci a eu un revers : le temps d’installation, de formation ou de développement des outils a augmenté à mesure qu’ils se complexifiaient. Il n’est pas rare que des entreprises déploient des projets d’ERP qui s’étalent sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Maintenant, attendre 18 ou 24 mois, entre le début d’un projet et son déploiement opérationnel, ce n’est plus envisageable. Le Low-code permet de diviser le temps de développement par 3, le No-code par 10 ou 100 !
GPO Magazine : Comment est-ce possible ?
Jean-Michel Durocher : Il y a plusieurs approches No-code/Low-Code : celles basées sur l’interface utilisateur, d’autres basées sur l’automatisation des processus, d’autres centrées sur la donnée, comme chez TimeTonic. Nous avons compris que ce qui comptait, ce n’était pas l’App, mais l’information dont chaque service de l’entreprise avait besoin. Que ce soit les informations liées aux clients, projets, devis, factures, planning, équipe, stock, même les emails, tout est d’abord une donnée.
Dès lors, nous avons conçu un nouveau type de base de données relationnelle Cloud et mobile. Nous avons aussi compris que ce qui rendait le tableur encore si populaire après 40 ans c’était sa simplicité et l’autonomie qu’il procure.
C’est pourquoi nous avons conservé la flexibilité du tableur, mais en en y ajoutant une interface très visuelle (vue Kanban, Timeline, Gantt, Cartographique), la possibilité de créer des formulaires et documents PDF automatiquement, une messagerie, une gestion des droits et l’automatisation des processus qui permet à n’importe qui, sans connaissance en développement informatique, de créer des applications modernes Cloud, mobiles et collaboratives en quelques heures.
GPO Magazine : Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?
Jean-Michel Durocher : L’un de nos clients, un géant français de l’énergie, nous a demandé de l’aider pour rattraper un développement logiciel classique fait en interne. À l’origine, leur besoin était de faire en sorte que les techniciens cessent d’utiliser le papier pour remonter des informations terrain, qui étaient ensuite manuellement saisies dans un tableur Excel, puis envoyées par email avant d’être de nouveau retranscrites manuellement dans une base.
Une première solution avait été développée en interne par trois développeurs à plein temps pendant plus de 18 mois. À force d’aller-retour, le projet a fini par être au point-mort, car son volet opérationnel ne correspondait pas aux attentes des utilisateurs finaux, et chaque demande d’évolution prenait des semaines. Le responsable opérationnel a décidé de repartir de zéro et de créer lui-même son outil digital avec TimeTonic.
Cela ne lui a pris que deux semaines pour réaliser une solution qui correspondait parfaitement aux attentes du groupe et de ses utilisateurs. Donc cent fois plus rapidement pour un résultat dix fois meilleur que ce qui avait été obtenu avec 18 mois de développement logiciel classique… Un autre client a pu équiper 7 000 personnes d’un CRM collaboratif personnalisé dans l’assurance en quelques semaines.
GPO Magazine : Le No ou Low-code concerne-t-il toutes les entreprises ?
Jean-Michel Durocher : Avec le Low ou le No-code, on est dans le pragmatisme et la qualité. Tout d’abord, pas besoin de jeter des outils informatiques qui fonctionnent car nous pouvons complémenter les logiciels déjà présents, comme une potion magique qui rendrait les outils existants Cloud, mobiles, collaboratifs et extensibles à l’infini, instantanément et sans programmation.
Ensuite cela améliore la qualité et la productivité : fini le papier crayon et les tableurs qui engendrent perte de temps et risque d’erreurs, et fini les outils qui ne sont pas bien utilisés car trop complexes : chaque équipe a le bon outil digital adapté à son activité. La tâche des DSI s’en trouve largement simplifiée car plus besoin de repenser un projet de A à Z, il suffit de se concentrer sur une tâche ou une fonctionnalité, de façon itérative.
Et lorsque les équipes métiers peuvent le faire elles-mêmes avec une plateforme commune dont la sécurité et les bonnes pratiques sont contrôlées par la DSI, cela démultiplie les capacités d’innovation, diminuent les délais et les coûts, élimine le « shadow IT » et augmente la motivation, la qualité et la sécurité drastiquement.
Pour en savoir plus
TimeTonicTél : 09 87 67 95 75 |