Sopra Steria Next, le cabinet de conseil du groupe Sopra Steria, acteur majeur de la Tech en Europe, et Kolecto, filiale start-up du Crédit Agricole, dévoilent les résultats de la deuxième édition de leur baromètre, réalisé avec IPSOS, évaluant le niveau de préparation des entreprises françaises à la réforme de la facturation électronique.
Malgré une progression du niveau de connaissance de la réforme par rapport à 2023, une part non négligeable d’entreprises ne se sent pas encore prête face à l’échéance de septembre 2026, soulignant la nécessité d’un accompagnement pour assurer une transition réussie.
Une appréhension persistante face à la mise en place de cette réforme
Le baromètre Sopra Steria Next / Kolecto rapporte que les craintes des entreprises liées à cette réforme sont plus élevées qu’en 2023. En effet, les dirigeants sont inquiets des problèmes techniques et bugs informatiques que pourrait soulever cette loi (81 % en 2024, contre 76 % en 2023).
Par ailleurs, une appréhension persiste sur les coûts engendrés par l’adoption d’outils ou de processus demandés par cette réforme (68 % des entreprises interrogées, contre 58 % en 2023).
Enfin, le manque de préparation des fournisseurs et des clients reste une crainte importante pour 76 % des dirigeants interrogés.
Une étape à franchir pour gagner en sécurité et en performance
Malgré ces inquiétudes, la majorité des entreprises françaises sont favorables à cette réforme qui permettra de lutter plus efficacement contre les fraudes à la TVA (69 % en 2024, contre 63 % en 2023).
Pour répondre à ces nouvelles demandes gouvernementales, 55 % des entreprises confirment qu’elles souhaitent privilégier une solution simple d’utilisation pour les équipes avec une prise en main rapide.
Le choix de leur partenaire se fera en conséquence, 54 % d’entre elles privilégiant un système pouvant s’intégrer avec un minimum de friction au sein de leur infrastructure existante.
« La généralisation de la facture électronique représente un levier important pour accélérer la transition numérique des entreprises, déclare Philippe Marques, Partner conseil chez Sopra Steria Next. Tout d’abord pour gagner en sécurité, en fiabilité et en productivité, mais aussi pour mieux anticiper, prévoir et ainsi solliciter des services complémentaires au bon moment ».
Un accompagnement nécessaire pour les plus petites structures
Souvent limitées par des défis économiques, de digitalisation, ou encore d’organisation, environ 15 % des TPE se sentent mal informées, contre 3 % des grandes entreprises.
« Afin d’accompagner les TPE-PME dans leur transformation digitale et de les guider au mieux vers des outils personnalisés et adaptés à leurs besoins, il est impératif de leur proposer une solution qui s’adapte à leurs contraintes, indique Neila Choukri, CEO et fondatrice de Kolecto. Si 2026 semble encore éloigné, l’échéance est en réalité bien plus proche. C’est la raison pour laquelle le choix d’un partenaire adapté aux besoins spécifiques de l’entreprise, qui allie stabilité, protection des données et productivité mais également une flexibilité permettant de s’ajuster à chaque particularité et processus des structures, est une décision stratégique importante pour les dirigeants ».