Recherche (désespérément) salariés

Hôtels-restaurants, services à la personne, usines, cabinets comptables, entreprises de jeux vidéo… partout, les employeurs cherchent désespérément à recruter. Pourtant, alors que 6 millions de personnes sont en recherche d’emploi, plus d’1 million de postes restent vacants. Une contradiction qui ne fait que s’aggraver avec l’arrivée de la saison estivale.
Pourquoi ces deux mondes ne se rencontrent-ils plus ? En reprenant un restaurant après le confinement, Julien Leclercq pensait que le plus difficile serait d’attirer des clients. Il a vite compris que le vrai défi était ailleurs : trouver des salariés. Son témoignage, non dénué d’humour, met en lumière un marché du travail où ni les entreprises ni les travailleurs ne trouvent leur compte.
Après un premier livre qui a fait bouger les lignes, un nouvel électrochoc
Avec Journal d’un salaud de patron, Julien Leclercq s’était imposé comme une voix incontournable du monde entrepreneurial. Son regard lucide et son franc-parler avaient propulser son livre au cœur du débat sur la réalité des petites entreprises en France.
Dans Recherche (désespérément) salariés, ce n’est plus seulement l’histoire d’un patron confronté aux réalités du travail, mais une enquête sur un système en crise où employeurs et employés peinent à se comprendre et à s’adapter à un monde qui change.
Le travail doit-il être réinventé ?
L’auteur propose des pistes concrètes : Semaine de quatre jours, flexibilité, management repensé : faut-il tout changer pour redonner envie de travailler ? Son constat est clair : le problème n’est pas que les jeunes ne veulent plus travailler, mais qu’ils veulent travailler autrement.
Ce n’est pas la fin du travail, mais sa révolution : une transformation profonde que les entreprises n’ont pas encore intégrée.
L’auteur
Julien Leclercq est un homme de terrain : chef d’entreprise et éducateur, il dirige plusieurs entreprises dans des secteurs très différents depuis 2010. Il connaît les réalités des employeurs comme celles des travailleurs et pose une question essentielle : peut-on encore réconcilier entreprises et salariés ?
Éditions Fayard
200 pages – 20 euros