Raja – Une démarche environnementale volontariste
En position de précurseur, l’entreprise met en œuvre une stratégie qui allie éthique environnementale et besoins des clients. Alain Josse et Florence Brandi, respectivement Directeur des Achats et du Marketing Produits et Chef de Projet Marketing Client et membre du Comité Environnement, ont répondu à nos questions.
GPO : Pourquoi cette implication sur la protection de l’environnement ?
Florence Brandi : La création de Raja en 1954 est issue d’un concept nativement écologique : le tri et la récupération de vieux cartons d’emballage. A cette époque, la capacité de production de carton ondulé était limitée. Raja faisait donc de l’écologie avant l’heure. Aujour-d’hui, la protection de l’environnement est dans notre culture ; pour preuve, l’animation de notre Comité Environnement, placé sous la houlette de notre Présidente, Danièle Kapel-Marcovici.
GPO : Côté produits, quelle est votre stratégie ?
Alain Josse : Précisons qu’une grande partie des produits que nous vendons est faite de carton ; un produit par nature recyclable et recyclé à 90 %. Il est donc inoffensif pour l’environnement.
L’emballage reste pourtant dans la ligne de mire des consommateurs qui voient surtout les emballages plastiques, notamment dans les linéaires des hyper marchés. Ce constat nous a amené à avoir une réflexion proactive sur ce sujet et une approche didactique auprès de nos clients. Objectif : faire rentrer de façon pérenne notre volonté environnemen-tale, en l’intégrant dans notre gamme de produits. Pour cela, nous avons créé le label : «Raja s’engage pour l’environnement».
GPO : En quoi consiste ce label ?
A. J. : Le Comité Environnement a défini six critères pour qu’un produit soit éligible :
• Respecter la réglementation environnementale européenne.
• Être certifié par des écolabels.
• Être issu de ressources renouvelables.
• Réduire la production de déchets ou économiser les matières premières ou de l’énergie.
• Entrer dans le cycle de collecte sélective.
• Être conçu en réduisant l’utilisation de substances dangereuses ou toxiques.
Sur nos 8500 produits référencés, 3600 sont estampillés.
Lorsque le produit ne peut pas y prétendre, nous recherchons des solutions alternatives. Un exemple : pour les chips de calage en polypropylène, nous les remplaçons par des chips à base d’amidon, ou par un calage papier, ou encore par des coussins d’air.
GPO : Le Comité a-t-il d’autres missions ?
F. B. : Elles se segmentent en deux axes : les communications internes et externes. En interne, nous avons par exemple les poubelles de tri dans chaque bureau, des plates-formes d’impression et non des imprimantes individuelles, le noir / blanc automatique… etc. Nous avons également des indicateurs de consommation d’eau, d’électricité ou encore de carburant.
Sur la communication externe, nous avons réduit l’édition de notre catalogue de 700 pages, de 3 à 2 éditions par an, tout en réduisant le grammage. Nous avons aussi une HotLine d’information clients, accessible, du lundi au vendredi, de 8 à 18 h. Après avoir renouvelé notre certification ISO 9001 en 2008, nous sommes en cours de certification pour l’ISO 14001.
GPO : Le développement durable est-il compatible avec la rentabilité ?
A. J. : Absolument ! Nos clients sont de plus en plus sensibles à notre démarche, car notre priorité reste de répondre à leurs attentes initiales, en termes de conseil et de solutions d’emballages et d’expédition.
Raja, en quelques chiffres
• Création : 1954 |