Les 10 compétences essentielles à développer en 2025 pour réussir la transformation des entreprises

CoachHub, acteur français du coaching digital, dévoile les résultats de la première analyse des demandes de coaching professionnel faites sur la plateforme de CoachHub en 2024. Basée sur les enseignements de la plateforme de coaching en France et dans le monde, cette analyse met en avant les 10 compétences que les coachés ont demandé à développer en 2024 et révèle les tendances clés pour 2025.

Parce que la transformation des organisations repose avant tout sur la montée en compétences des collaborateurs, ce premier baromètre est essentiel pour identifier les compétences nécessaires aux collaborateurs en présence d’un monde BANI (fragile, anxieux, non-linéaire, incompréhensible).

Le coaching digital émerge comme un levier stratégique pour répondre à cette nécessité, en permettant aux employés de développer les compétences essentielles pour s’adapter aux défis actuels.

L’étude barométrique 2024 de CoachHub révèle les 10 compétences les plus plébiscitées en coaching digital par les coachés. Cette analyse met en lumière les tendances et les besoins des organisations pour garantir une transformation réussie et résiliente.

Pour Boris Allanic, Area VP Europe du Sud, Marchés émergents et Asie de CoachHub : « Le coaching est désormais un levier stratégique incontournable pour permettre aux entreprises de développer à grande échelle les compétences indispensables de demain. Cette première analyse mondiale des compétences priorisées en coaching digital reflète notre volonté d’appréhender avec précision les besoins des organisations et des individus. Elle offre aux entreprises une opportunité unique de dresser un état des lieux des compétences clés actuelles et de celles à développer pour l’avenir. Ce rapport constitue un éclairage essentiel pour bâtir des organisations résilientes, performantes et profondément centrées sur l’humain ».

Les 10 enseignements clés de l’étude

Les résultats de cette étude montrent une forte demande pour des compétences axées sur la gestion de soi, la collaboration et la communication. Voici les 10 compétences prioritaires identifiées en 2024, par ordre de popularité :

• Équilibre personnel (12,6 % des demandes) : l’Équilibre personnel, en plus d’impliquer un maintien de la stabilité émotionnelle, reflète la capacité d’un individu à rester centré et à conserver une perspective équilibrée dans des contextes professionnels parfois stressants ou exigeants.Cette compétence permet aux collaborateurs de gérer leurs émotions de manière constructive, favorisant ainsi un impact positif sur leur environnement de travail. Légèrement plus populaire chez les femmes, cette compétence est essentielle pour maintenir la stabilité émotionnelle dans des environnements exigeants.

• Authenticité (12,4 %) : l’Authenticité incarne la capacité d’être sincère et fidèle à ses valeurs et à sa personnalité dans le cadre professionnel. Cette compétence permet de bâtir des relations de confiance et d’encourager un environnement de travail inclusif, où chaque collaborateur se sent encouragé à être lui-même, favorisant ainsi une meilleure cohésion d’équipe. Cette compétence est particulièrement prisée par les femmes, reflétant une volonté de construire des relations sincères. Très recherchée par les 20-35 ans, démontrant une aspiration des jeunes professionnels à un environnement de travail authentique.

• Collaboration (11,9 %) : la Collaboration est essentielle pour travailler efficacement en équipe. Elle inclut l’aptitude à partager des idées, écouter activement les autres et contribuer à un objectif commun. Une collaboration réussie repose sur la capacité de chaque individu à s’adapter aux dynamiques de groupe, à valoriser les compétences des autres, et à travailler en harmonie. Plébiscitée de manière égale entre les genres, elle illustre un besoin universel de travail en équipe. Priorisée par les 36-45 ans, dont les postes nécessitent des interactions fréquentes en équipe.

• Communication (8,3 %) : la Communication est la base de toute relation professionnelle saine et productive. Elle englobe la capacité à transmettre clairement ses idées, à écouter activement et à adapter son discours selon l’audience. Une bonne communication permet de réduire les malentendus, de favoriser la transparence et de renforcer la compréhension mutuelle au sein des équipes. Légèrement plus demandée par les hommes, cette compétence est cruciale pour structurer des échanges efficaces. Recherchée principalement par les 20-35 ans, pour qui la communication est essentielle pour progresser dans leur carrière. Les leaders qui développent des compétences comme la communication créent un effet de vague positif dans leurs équipes, renforçant la collaboration et la résilience collectives. Mesurer ces impacts d’équipe pourrait renforcer le coaching comme investissement stratégique pour la santé organisationnelle.

• Régulation émotionnelle (8,1 %) : la Régulation émotionnelle consiste à maîtriser ses émotions et à les exprimer de manière appropriée dans un environnement professionnel. Cette compétence est essentielle pour éviter les réactions impulsives et maintenir des interactions professionnelles constructives, même en situation de stress ou de désaccord. Prisée par les femmes, cette compétence aide à gérer le stress. Essentielle pour les 36-45 et 46-67 ans, souvent en postes de responsabilité élevée.

• Gestion des conflits (5,9 %) : la Gestion des conflits est la capacité de reconnaître, d’aborder et de résoudre des désaccords de manière constructive. Elle inclut des compétences en écoute, en médiation et en négociation, permettant de maintenir une atmosphère de travail positive et de prévenir les tensions prolongées au sein des équipes. Légèrement plus prisée par les hommes, en lien avec les rôles managériaux. Priorisée par les 46-67 ans, confrontés plus fréquemment aux conflits organisationnels.

• Gestion du temps (5,1 %) : la Gestion du temps implique l’aptitude à organiser, planifier et prioriser efficacement ses tâches pour maximiser sa productivité. Une bonne gestion du temps permet de respecter les délais, de minimiser le stress et de se concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée. Davantage valorisée par les hommes, cette compétence aide à maximiser la productivité. Essentielle pour les 36-45 ans, souvent multi-tâches dans leur travail.

• Délégation (4,1 %) : la Délégation est l’aptitude à confier des responsabilités à d’autres, favorisant leur développement et renforçant la confiance au sein de l’équipe. Elle permet aux managers de se concentrer sur des tâches stratégiques tout en donnant à leurs collaborateurs l’opportunité de développer de nouvelles compétences et de prendre part aux objectifs communs. Demandée principalement par les hommes, elle est cruciale pour les managers. Plébiscitée par les 46-67 ans, en raison de postes à haute responsabilité. En renforçant des compétences comme la délégation, le coaching encourage les équipes à devenir plus autonomes. En 2025, la responsabilisation collective deviendra un indicateur clé de performance pour les entreprises qui intègrent le coaching digital.

• Résilience (4,1 %) : la Résilience est la capacité à rebondir face aux épreuves, aux changements et aux défis professionnels. Elle permet aux collaborateurs de rester motivés et productifs, même dans des situations difficiles, et de s’adapter aux transformations constantes du monde du travail. Compétence essentielle, également prisée entre les genres. Fortement recherchée par les 20-35 ans, qui doivent s’adapter aux premières étapes de leur carrière. En renforçant la résilience individuelle, le coaching contribue à la capacité d’adaptation de toute l’organisation. En 2025, les entreprises pourraient intégrer la résilience collective comme objectif clé de leurs programmes.

• Vision (3,9 %) : la Vision est l’aptitude à se projeter à long terme et à orienter ses actions en fonction d’objectifs stratégiques. Elle est cruciale pour les leaders et managers, car elle leur permet de guider leurs équipes avec clarté, en alignant les efforts quotidiens sur une ambition commune qui motive et inspire. Plus demandée par les femmes, signe de leur projection dans une trajectoire professionnelle à long terme. Recherchée par les 36-45 ans, leaders ayant besoin de guider leurs équipes stratégiquement.

« Cette analyse met en lumière que les priorités en matière de coaching diffèrent significativement selon l’âge et le genre des collaborateurs, révélant l’importance d’une approche sur-mesure pour maximiser l’impact du développement des compétences.Ces disparités s’expliquent notamment par les niveaux de séniorité : un manager débutant sera naturellement orienté vers des compétences attendues par ses équipes, telles que l’authenticité et la résilience, afin d’incarner un style de management moderne et inspirant. À l’inverse, un leader plus expérimenté – souvent manager de managers – est davantage sollicité sur des compétences stratégiques, comme la gestion des conflits ou l’élaboration d’une vision stratégique, indispensables pour transformer l’entreprise, anticiper les défis et accompagner efficacement leurs équipes. Le coaching digital, grâce à sa capacité à s’adapter aux besoins spécifiques de chaque profil, offre une solution puissante pour soutenir une transformation organisationnelle à la fois inclusive et durable », complète Boris Allanic.

Analyse comparative : France vs Global

L’étude révèle des similitudes et différences entre la France et les tendances globales :

• Équilibre personnel et Authenticité figurent en tête en France et à l’international, montrant une priorité universelle pour l’authenticité et la stabilité personnelle.
• Collaboration : La collaboration est davantage valorisée en France (11,92 % contre 5,8 % au global), reflet d’une culture de travail en équipe.
• Communication et gestion des conflits : Besoins similaires en France et à l’international, soulignant leur importance pour un climat harmonieux.
• Vision : La vision est plus priorisée en France, montrant une attention portée à la stratégie à long terme.
• Appréciation : Globalement plus valorisée, bien qu’absente du top 10 français.
• Délégation et empowerment : Plus priorisés globalement, traduisant des styles de management plus décentralisés à l’international.

Pour Boris Allanic : « Ces observations mettent en lumière un style de management français encore marqué par des pratiques traditionnelles et descendantes, contrastant avec les cultures anglo-saxonnes, où la reconnaissance et une communication axée sur une “positive attitude” sont davantage valorisées. En France, des compétences telles que la collaboration et la vision à long terme occupent une place centrale, témoignant d’une culture d’équipe et d’un souci de planification stratégique profondément ancrés dans les entreprises. Ces particularités tranchent avec les tendances globales, qui privilégient des compétences comme la reconnaissance individuelle et la délégation, reflétant une approche axée sur l’autonomisation des équipes. Cette diversité des priorités souligne la nécessité de solutions de coaching sur mesure, adaptées aux réalités culturelles de chaque marché, afin d’accompagner efficacement les transformations organisationnelles et répondre aux attentes spécifiques des entreprises. »

Vers 2025 : Les compétences à prioriser

En favorisant des comportements collaboratifs, le coaching libère la créativité et permet une agilité culturelle nécessaire pour faire face aux défis constants. Les programmes de 2025 pourraient se focaliser davantage sur la création d’une culture d’innovation. D’ici 2025, les tendances indiquent une croissance pour :

1. L’agilité : Face aux changements rapides, les collaborateurs devront être plus flexibles
2. L’intelligence émotionnelle : Essentielle pour construire des relations de confiance
3. La pensée critique : De plus en plus cruciale pour résoudre des problèmes complexes.

« À l’horizon 2025, le développement des compétences prendra un tournant décisif pour répondre aux mutations accélérées du monde du travail. Les collaborateurs devront maîtriser des qualités telles que l’agilité, l’intelligence émotionnelle et la pensée critique pour s’adapter et exceller dans un environnement en perpétuel changement. Le coaching jouera un rôle clé pour favoriser la collaboration et libérer la créativité, créant ainsi une véritable culture d’innovation au sein des organisations. Ce n’est plus seulement une question de survie dans un monde en mouvement, mais de se positionner en leader, capable de transformer chaque défi en opportunité. En 2025, les organisations qui auront su investir dans ces compétences seront celles qui traceront la voie vers un avenir durable et résilient », précise Boris Allanic.

La transformation des organisations n’est plus seulement un défi technique ; elle est profondément humaine. À l’heure où les entreprises évoluent dans un monde de plus en plus complexe et changeant, le coaching digital devient un pilier stratégique pour accompagner cette évolution. En permettant aux collaborateurs de développer des compétences clés comme l’agilité, l’intelligence émotionnelle et la pensée critique, le coaching s’impose non seulement comme un moyen d’adaptation, mais comme un levier de croissance durable.

L’intégration de l’IA dans le coaching ouvre également des perspectives inédites, démocratisant l’accès à un développement professionnel de qualité pour tous les niveaux hiérarchiques. En combinant l’efficacité des nouvelles technologies à l’approche humaine du coaching, les organisations peuvent créer des cultures d’apprentissage, d’innovation et de résilience.

En 2025, les entreprises qui auront investi dans ces compétences seront non seulement plus aptes à surmonter les défis futurs liés à la transformation, mais aussi à attirer et à retenir des talents engagés et motivés. Cette montée en compétences collective représente le fondement d’un leadership durable, où chaque collaborateur contribue activement à la réussite de l’organisation dans un environnement en perpétuelle transformation.