Le reporting intégré permet de maximiser la création de valeur en entreprise

Les entreprises du monde entier sont de plus en plus nombreuses à adopter le reporting intégré et l’intelligence artificielle en raison des avantages commerciaux qu’ils offrent. Les pratiques de reporting traditionnelles ne suffisent plus. Les entreprises qui manquent de transparence risquent de perdre la confiance des investisseurs, des parts de marché et la capacité de prouver leur valeur dans le paysage économique et géopolitique volatile d’aujourd’hui.

Selon une étude menée par Forrester Consulting, intitulée « Accelerate Value Creation With Assured Integrated Reporting » (Accélérer la création de valeur grâce à un reporting intégré et sécurisé), 70 % des dirigeants – 76 % en France – considèrent les plateformes de reporting intégré comme essentielles pour améliorer la collaboration, garantir l’exactitude des données et communiquer efficacement la création de valeur.

L’étude révèle également que :

• 75 % des chefs d’entreprise – 76 % en France – affirment que la combinaison de données financières et non financières avec l’assurance est cruciale pour que les organisations atteignent leurs objectifs en matière de reporting, d’audit et de gestion des risques, et 76 % – 69 % en France – estiment qu’une communication claire sur la valeur durable de leur organisation est déterminante pour les relations avec les investisseurs et la liquidité.
• Les principaux défis liés aux rapports de durabilité comprennent l’intégration des données de durabilité dans les rapports annuels et la lutte pour rassembler des données ESG fiables auxquelles les dirigeants font confiance.
• Deux tiers des décideurs reconnaissent la nécessité d’améliorations significatives dans leurs équipes, stratégies et processus pour parvenir à la production de rapport intégrée sécurisée. 84 % – 87 % – des participants considèrent que les besoins d’amélioration les plus urgents concernent le domaine technologique, estimant ces évolutions comme majeures ou significatives.
• 81 % – 80 % en France – des répondants pensent que l’IA apportera des améliorations significatives aux processus de reporting, d’audit et de gestion des risques dans les deux prochaines années.

Communiquer la valeur liée à la durabilité : un enjeu clé pour les investisseurs et la liquidité

Jason Darby, directeur financier de la banque Amalgamated, souligne : « Le reporting financier, les déclarations ESG, ainsi que les audits et la gestion des risques constituent trois éléments essentiels pour une communication transparente avec les investisseurs. Leur coordination fluide est indispensable ».

« La valeur d’une entreprise ne se limite plus à ses performances financières. Elle repose désormais sur une approche multidimensionnelle qui inclut des données financières et extra-financières », affirme Erik Saito, vice-président senior et directeur général pour l’EMEA et l’APAC chez Workiva.

« Les pratiques traditionnelles de reporting sont mises à rude épreuve, car les entreprises doivent offrir une transparence accrue et répondre à des attentes renforcées en matière de responsabilité, tant pour leurs résultats financiers que pour leurs engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cette démarche permet de renforcer la confiance des parties prenantes tout en transformant l’organisation pour générer une valeur durable et développer sa résilience face aux instabilités macroéconomiques et géopolitiques », ajoute-t-il.

Les limites des pratiques traditionnelles : l’IA générative comme solution

« Pour moi, en tant que directeur financier, l’essentiel est de pouvoir refléter un modèle économique aligné sur notre mission. Nous pouvons être performants financièrement tout en ayant un impact positif dans le monde. Partager cette vision avec nos investisseurs et actionnaires est crucial pour la croissance de notre entreprise », ajoute Jason Darby.

Bien que le renforcement des capacités de reporting, d’audit et de gestion des risques figure parmi les priorités à court terme pour plus de 80 % des répondants – 88 % en France -, les réglementations ne sont pas la seule raison.

Parmi les principales motivations, on trouve les attentes croissantes des clients pour des produits et services à faible impact social et environnemental, la nécessité de disposer de données fiables et rapides pour orienter les décisions, ainsi que la communication efficace sur les enjeux ESG.

« Comme l’a mis en évidence l’étude, la CSRD établit une nouvelle norme pour le reporting intégré. Cependant, la complexité des exigences, le volume massif de données nécessaires et la demande croissante pour plus de cohérence posent des défis opérationnels majeurs. Les dirigeants sont contraints de repenser leurs processus et de remettre en question leur dépendance à des outils manuels souvent inadaptés aux audits », explique Paul Volpe, Solutions Senior VP chez Workiva.

Heather Holding, responsable ERM et directrice de la protection des données chez Best Egg, témoigne : « L’IA générative de Workiva nous a permis de produire des synthèses de grande qualité en un temps record, ce qui favorise des décisions plus rapides et mieux éclairées ».

À propos de l’étude

Workiva a mandaté Forrester pour interroger 1 026 décideurs issus d’entreprises cotées en bourse en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique. L’étude s’est concentrée sur les pratiques de reporting interfonctionnel, d’audit et de gestion des risques, ciblant des responsables dans les domaines de la finance, de la comptabilité, de l’ESG, de la durabilité, de l’audit interne, des risques et de la conformité. Le sondage, réalisé entre août et septembre 2024, incluait une incitation modeste pour les participants.