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Le Point sur l’évolution des marchés du collaboratif unifié, des réseaux sociaux, de l’intranet et du social collaboration…

Selon une étude réalisée par l’Observatoire de l’Intranet en 2013 la principale avancée en matière d’intranet réside dans  le déploiement des outils collaboratifs. Qu’il s’agisse des espaces collaboratifs, dont l’implémentation est désormais très organisée, ou de la gouvernance, avec les fonctions de community management, on constate une approche plus rationnelle autour des outils numériques. Comme si l’entreprise sur ces sujets avait atteint l’âge de raison.

 

Après un déploiement sur le web, les réseaux sociaux investissent l’intérieur de l’entreprise. 

En complément, les outils de communication en temps réel comme la messagerie instantanée ou la web conférence confirment la croissance continue de l’usage du numérique dans les échanges internes : la preuve d’une bonne compréhension par les collaborateurs de la valeur ajoutée opérationnelle de ces outils.

Les constats de l’édition 2013 de l’Observatoire confirment la maturité de l’intranet avec  néanmoins des progressions de niveaux divers en fonction des axes et la prise en compte  systémique du dispositif sociotechnique qu’il représente dans cinq dimensions :
–       Technologie
L’atomisation des solutions disponibles sur le marché répond à la diversité de forme des organisations du travail,  comme des objectifs qu’elles visent. On note néanmoins une rationalisation progressive du marché et la recherche  de solutions intégrées par les entreprises. Un leader se détache clairement.
–       Processus/procédures
Des progrès significatifs sont identifiés dans le déploiement de règles et d’actions de gouvernance notamment au niveau du collaboratif et des acteurs de l’intranet. L’ensemble du spectre des moyens à disposition est loin d’être totalement utilisé.
–       Management
Les projets collaboratifs et encore plus les projets de réseau social ne sont encore que peu souvent portés par la Direction générale. Le management intermédiaire continue d’être peu mobilisé dans ces chantiers d’évolution, il doit être plus systématiquement associé aux projets intranet afin de garantir le déploiement en profondeur et dans la durée des nouveaux usages voulus par les équipes dirigeantes et demandées par les utilisateurs.
–       Interaction
L’interaction se fait principalement autour de la collaboration que ce soit dans des espaces collaboratifs ou grâce à des outils d’échanges instantanés (web conférence, instantmessaging). L’installation du réseau social d‘entreprise frileuse confirme la réserve del’organisation à donner la parole au salarié dans des cadres moins maîtrisés.
–       Évaluation
La mise en place d’indicateurs (utilisation des ressources, usages, pratiques, etc.) induit l’évolution vers la notion de «pilotage par les indicateurs». Elément indispensable d’une gouvernance bien comprise et bien déployée, cet axe apparaît le moins travaillé encore aujourd’hui. Ceci est sans doute dû en grande partie à la faiblesse des services proposés nativement par les outils qu’il s’agisse de CMS, d’outils collaboratifs ou du réseau social d’entreprise.

Croissance du marché mondial de la communication unifiée et du social Collaboration en Europe
Selon le Gartner, le marché de la communication unifiée évalué à 15 milliards de dollars en 2010 devrait atteindre 17 milliards à l’horizon 2014, soit un taux de croissance prévu de 2,7% sur cette période.
Le marché mondial du cloud adoptant des logiciels collaboratifs devraient  atteindre une valeur d’environ 5,9 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2018. En 2013 se sont au moins 50% des entreprises mondiales qui auront adopté le logiciel collaboratif social.

La “Social Collaboration” en Europe : Les entreprises françaises bien avancées mais en attente d’accompagnement (étude PAC de mai 2013)
 Selon une étude de Pierre Audoin Consultants (PAC), premier acteur du conseil et de l’analyse de marché IT en France, les entreprises européennes portent un grand intérêt à la “Social Collaboration”. Des projets de réseaux sociaux d’entreprise ont souvent été initiés mais la mise en œuvre en est encore fréquemment à ses débuts. Afin de réaliser cette étude, PAC a interrogé plus de 250 responsables métier au sein d’entreprises comptant plus de 500 collaborateurs en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. L’étude a été soutenue par AtoS, Beck et al. Services, T-Systems International et le groupe SQLI.

La “Social Collaboration” n’est plus un sujet de niche depuis longtemps. Dans près de 60% des entreprises questionnées, les premières initiatives relatives à la “Social Collaboration” ont débuté. Cependant, seulement 11% des responsables métier témoignent de projets totalement terminés. Dans une entreprise sur trois, les initiatives sont au contraire encore en phase de test et de planification.

Les outils de réseaux sociaux en libre accès se sont également démocratisés dans le quotidien des utilisateurs métier. Ceux-ci sont cependant uniquement tolérés et non pas activement favorisés voire intégrés dans la mise en œuvre de la stratégie de “Social Collaboration”. Par ailleurs, les interdictions sont encore à l’ordre du jour dans certains cas. Dans 31% des entreprises, l’utilisation de services de “micro-blogging” comme Twitter est par exemple interdite.

 

L’implication du management, des règles de sécurité dédiées et un soutien extérieur sont demandés
Multiplier les projets de réseaux sociaux n’est toutefois pas suffisant pour réussir sa stratégie de “Social Collaboration”. « Cette pensée a  également mûri dans la tête des responsables » commente l’analyste principal de l’étude, Andreas Stiehler. Il ajoute : « Dans la plupart des cas, il manque l’autodétermination des collaborateurs et la flexibilité nécessaire des outils pour un réseautage réussi. De plus, il manque un cadre règlementaire. » Finalement, deux tiers des personnes interrogées déplorent un manque d’implication active du management. Le plus grand obstacle à la réalisation de concepts de “Social Collaboration” est, du point de vue des responsables métier, ancré dans les questionnements relatifs à la sécurité des données ainsi que la peur d’une fuite d’informations internes à l’entreprise.

« Face à la complexité de la “Social Collaboration”, le besoin en prestations externes augmente et pas uniquement en ce qui concerne la planification et l’intégration technique, mais à tous les niveaux de la chaîne de valeur », explique Andreas Stiehler. Ainsi, un répondant sur cinq attache une importance particulière à une prestation externe l’aidant dans la définition d’une stratégie de “Social Collaboration”.

Une alliance entre les métiers et la DSI apparaît
Aujourd’hui, les initiatives de réseaux sociaux d’entreprise ne sont pas initiées, coordonnées et financées comme des projets SI classiques. Plus des trois quarts des projets de “Social Collaboration” ont été initiés par les métiers ou par la direction générale.
Cependant, la “Social Collaboration” ne fonctionne pas indépendamment de la DSI. Pour plus de 80% des personnes interrogées, un cadre de sécurité dédié est absolument indispensable et plus de 60% réclament des outils pour analyser les données des réseaux sociaux.

Selon l’étude, l’intégration au sein d’autres applications devient de plus en plus importante. PAC recommande une coopération intense entre les métiers et la DSI : « L’interaction entre les métiers et la DSI est la clé du succès. Le DSI n’est pas tenu d’être converti en Chief Social Officer, mais il faut qu’il soit présent lors de la prise de décision », affirme Andreas Stiehler.

La rédaction

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