Comment ne pas rater le train de l’e-business ?

Une progression à un rythme soutenu…

Selon l’étude publiée le 10 mai 2011 par la Fevad (Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance) sur plus de 85 000 sites, les ventes sur Internet continuent de progresser à un rythme soutenu.

Au 1er trimestre 2011, le chiffre d’affaires de l’ensemble des sites de ventes en ligne a progressé de 20 % par rapport au même trimestre de 2010 pour atteindre 8,8 milliards d’euros. Une croissance qui n’est pas prête de s’arrêter puisque la Fevad prévoit un chiffre d’affaires de 45 milliards d’euros en 2012. L’étude de la Fevad indique également que le nombre d’acheteurs sur Internet et le nombre d’entreprises ayant pignon sur web ont encore progressé de manière significative : le nombre d’acheteurs progresse de +11 % (source Médiamétrie – Observatoire des usages Internet) et le nombre de sites de +28 % par rapport au même trimestre de 2010. La valeur des transactions en ligne réalisées par les plates-formes sécurisées de paiement a continué de progresser rapidement (+21 %) au cours du 1er trimestre 2011. 83,3 millions de transactions ont ainsi été réalisées. Sur les trois premiers mois de l’année 2011, l’indice iCE 40, destiné à mesurer la croissance des sites leaders du e-commerce a augmenté de 11 % par rapport au 1er trimestre 2010.

En effet, le marché du e-business et du e-commerce est en plein essor depuis plus de cinq ans : chaque jour de nouveaux sites marchands ouvrent sur la toile. Et il reste encore de la place sur ce marché, quel que soit le secteur que vous aurez choisi. Car tous les produits, prestations et créneaux peuvent être représentés, qu’il s’agisse de produits de luxe, d’habillement ou d’alimentaire, du marché du livre, de la papeterie, des prestations de tourisme, du créneau de la grossesse, etc. Il n’est jamais trop tard pour surfer sur la vague de l’e-business et de l’e-commerce, encore faut-il faire preuve d’innovation, être attentif aux solutions dédiées au e-commerce (Technos e-commerce, Marketing Digital et Logistique) et les mettre en place. Quelles sont les composantes de l’e-business, ses objectifs ? Quelles sont les différentes stratégies possibles pour une PME ? Comment mettre en place une logistique sans faille, des moyens de paiement adaptés pour les transactions en ligne, une orientation résolument multicanal. GPO Magazine vous dévoile les différentes solutions destinées aux e-commerçants. Sans oublier le commerce mobile ou m-commerce (mobile commerce) qui constitue un levier de croissance très prometteur pour les entreprises.

Quelles sont les composantes de l’e-business, ses objectifs ?
Entièrement basé sur le développement des technologies Internet et télécom, l’e-business comprend plusieurs composantes qu’il est important de rappeler : le commerce électronique ou e-commerce, l’infrastructure e-business, la gestion de la relation client (GRC ou CRM), la gestion de la chaîne logistique (SCM) et l’Enterprise Resource Planning (ERP).

L’objectif de tout projet e-business est de créer de la valeur pour assurer la pérennité de votre entreprise. Certes, votre entreprise existe mais pour qu’elle continue à croître, il ne faut pas lui faire manquer le train de l’e-business. Comment ? Notamment en se positionnant sur de nouveaux marchés (exemple : voyage-prive.com), en améliorant la qualité de ses produits ou services, en rationalisant son fonctionnement interne et en réduisant ses coûts (Nouvelles Frontières), en s’assurant que votre client sera satisfait par une baisse des prix liée à l’augmentation de la productivité, grâce à des produits et services adaptés à ses besoins (enviedefraises.fr sur un créneau entièrement dédié à la grossesse, wanimo.com dans le secteur des conseils et distribution pour animaux), enfin en faisant participer l’entreprise aux discussions sur Internet. Bien entendu, croire que l’on peut réussir seul sans une équipe solide serait irréaliste.

La motivation de votre personnel est un élément à ne pas négliger lorsque vous développez un projet e-business. 

Les différents modèles d’affaires du commerce électronique ?
Il existe une typologie fondée sur la nature des acteurs, typologie non exhaustive et évolutive puisque de nouveaux modèles d’affaires continueront à émerger dans les années à venir. Rappelons les principaux modèles : le commerce B to C (Business to Consumer) est la forme de commerce électronique qui connaît la plus forte progression depuis l’émergence d’Internet. Il s’agit de la vente au grand public par une entreprise depuis un site Internet.
Le commerce B to B (Business to Business) est le commerce électronique entre entreprises. Il existe également le commerce G to C (Government to Citizen), le commerce G to B (Government to Business). Le commerce C to C (Consumer to Consumer) existait avant Internet (petites annonces entre particuliers) mais désormais Internet lui donne une nouvelle dimension puisqu’il démultiplie les facilités d’échanges. Enfin, dans le modèle d’affaires C to B (Customer to Business), ce sont les clients qui prennent l’initiative de se regrouper. Parmi les modèles transactionnels, il existe des sites marchands (amazon.fr, lastminute.com…), des sites de vente directe (dell.com, nespresso.com) et des sites de vente privée (vente-privee.com, voyage-prive.com).

Par Linda Ducret

 
  • Témoignage : Nouvelles Frontières se prépare à l’explosion de ses ventes en ligne et se dote de nouvelles technologies avec l’hébergeur Interoute

Interoute, opérateur propriétaire du plus grand réseau de nouvelle génération en Europe, annonce un nouveau contrat d’hébergement avec le voyagiste Nouvelles Frontières qui le choisit comme fournisseur unique, en remplacement des quatre hébergeurs précédents.

Pour accompagner la stratégie de développement de son activité Web, Nouvelles Frontières souhaitait faire évoluer sa plate-forme d’hébergement vers des environnements virtuels, pour gagner en souplesse et adopter les techno­logies nouvelles. La vo­lonté était également de mutualiser les coûts en travaillant avec un interlocuteur unique. « Interoute nous a proposé une solution plus sécurisante, avec deux sites d’hébergements distants de plusieurs dizaines de kilomètres et empruntant des chemins différents, pour assurer la continuité du service en cas de panne sur l’un des sites », explique Philippe Jeammet, COO de Nouvelles Frontières. Interoute héberge aujourd’hui la boutique en ligne et vitrine de la marque, www.nouvelles-frontieres.fr, mais aussi le site d’enchères, l’outil de routage des news­letters, l’outil de gestion des e-mails entrants, le site institutionnel, le portail du réseau Havas Voyages et les services VIP, permettant aux clients de choisir leur chambre dans certains hôtels. « Nous avons gagné en performance en passant à la virtualisation et sur des technologies plus récentes. Le routage de notre newsletter est deux fois plus rapide qu’avant, avec deux fois moins de serveurs », témoigne l’administrateur du site, Emmanuel Dubois.

Linda Ducret

Linda Ducret a une double formation : littéraire (hypokhâgne, licence de philosophie) et juridique (maîtrise de droit des affaires, DESS de Contrats Internationaux). En 1987, elle devient avocate et crée son cabinet en 1990. Elle exerce pendant 15 ans dans différents domaines du droit (droit des affaires, droit pénal, droit de la famille…). Depuis 2005, elle est journaliste avec comme terrains de prédilections : les dossiers stratégie du dirigeant, propriété intellectuelle, nouvelles technologies, Incentive...Mais également les visions et les portraits d’entrepreneurs. Écrire est l’une de ses passions. En 2009, elle publie un roman policier Taxi sous influence, finaliste du Prix du Premier roman en ligne. Elle a publié un recueil de nouvelles : Le Ruban Noir ainsi qu’un polar : L’inconnue du Quai Henri IV.

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