​IA : ce nouvel outil permet de mesurer l’impact éthique des projets numériques français

​La France s’apprête à accueillir, les 10 et 11 février prochains, le Sommet annuel sur l’Intelligence Artificielle. Dans un contexte où le pays ambitionne de lever 2,5 milliards d’euros d’ici 5 ans pour mettre l’IA au service de l’intérêt général, certains acteurs s’investissent pour accompagner au plus près les entreprises sur ces enjeux. C’est le cas de l’Agence LUCIE qui lance un dispositif de mesure éthique des projets numériques.

Une charte pour décrypter et simplifier l’éthique de l’IA

L’Agence LUCIE, 1ère agence de labellisation RSE française, s’apprête à proposer aux entreprises de signer une charte d’engagement ​​définissant les critères d’une IA responsable. ​​L’objectif : garantir que chaque projet numérique génère un impact sociétal et environnemental positif, mesuré selon des indicateurs et des engagements mesurables comme par exemple l’impact réel d’un service sur l’environnement, sur l’équité sociale, sur la santé…

Une démarche IA éthique s’appuie sur cinq axes stratégiques majeurs :

  • ​la conception de systèmes d’IA conformes aux principes éthiques de transparence, d’équité et de responsabilité.
  • ​l’établissement de stratégies d’audit éthique pour les algorithmes.​
  • l’analyse des implications légales et éthiques de la prise de décision automatisée.
  • ​la mise en conformité avec les réglementations européennes, notamment l’AI Act et le RGPD.​
  • le développement d’un plan d’action pour minimiser les biais dans les données et les systèmes d’IA.

Au‐delà ​​de ceux‐ci, le projet mené ​​par l’agence LUCIE, en partenariat avec Stéphan Peccini, expert en Numérique Soutenable et Éthique, est d’introduire une innovation majeure : l’évaluation différentielle entre les bénéfices créés par le projet et son impact global sur l’écosystème. Ils définissent ainsi une IA soutenable par le fait qu’elle réponde à des vulnérabilités et non des besoins de confort, tout en s’assurant d’un impact environnemental raisonnable et proportionné.

Une approche qui permet de : ​

  • d’évaluer la valeur ajoutée du projet​
  • évaluer ses externalités positives et négatives
  • ​mesurer son impact réel sur le marché et ses acteurs

« Le but de ce projet est d’amener les acteurs de l’IA à intégrer pleinement l’ensemble des impacts sociaux et environnementaux liés à leurs développements, et qu’à ce titre, tous les projets ne sont pas pertinents », déclare Philippe Vachet, directeur général de l’Agence LUCIE.

Une initiative qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs du sommet national sur l’IA : le développement d’une intelligence artificielle plus durable, inclusive et au service de l’intérêt général.

 

 

 

La rédaction

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