Facturation électronique : le compte à rebours est lancé !
Tic, tac… Plus que deux ans avant la grande révolution de la facturation électronique. Bien que l’échéance de la réforme ait été reportée – la ponctualité n’a jamais été le point fort des Français – les entreprises doivent se préparer dès maintenant pour 2026.
Pour aller droit au but, la facturation électronique consiste à transmettre, traiter et recevoir les factures sous forme dématérialisée via un portail public ou privé – Non, il ne s’agit pas d’une simple facture envoyée par email sous format PDF.
Mais pourquoi tient-on tant à cette réforme ? Au-delà de la simple numérisation des transactions, la facturation électronique semble être le véritable couteau suisse de la gestion financière moderne : réduction des délais de paiement, contrôle des erreurs de saisie manuelle et lutte contre la fraude aux virements… Autant d’avantages qui font de la facturation électronique un catalyseur essentiel pour la croissance, l’innovation et la compétitivité des entreprises.
Toutefois, pour garantir une transition numérique réussie et faire en sorte que la mayonnaise prenne, les entreprises doivent se munir des bons outils.
Une combinaison gagnante
Quatre millions – c’est le nombre d’entreprises françaises concernées par la réforme de la facturation électronique. Pourtant, d’après une enquête OpinionWay, seulement 2 % des entreprises de plus de 10 salariés et 5 % des ETI et grandes entreprises sont prêtes pour la réforme. Ces chiffres soulignent un retard préoccupant ainsi qu’un cruel manque de sensibilisation vis-à-vis de la loi sur la facturation électronique. Pour accompagner les entreprises dans leurs démarches et les aider à y voir plus clair, la plateforme de gestion des dépenses pourrait être la solution.
En intégrant leur plateforme de facturation électronique avec leur logiciel interne de gestion des dépenses, les entreprises pourront rationaliser leurs opérations et améliorer leur visibilité sur les flux de trésorerie. L’association de ces deux solutions leur permettrait de s’adapter plus rapidement à leur environnement et d’optimiser leurs processus pour une meilleure efficacité. Un bonus non négligeable, donc.
Le don d’ubiquité
La facturation électronique n’est en réalité qu’une étape dans la stratégie globale d’automatisation des processus comptables et financiers. D’après un article du Nouvel Economiste, certaines entreprises ont d’ailleurs usé de ce « prétexte » pour aller plus loin dans la digitalisation de leurs processus financiers.
Alors que le compte à rebours vers 2026 est lancé, il est clair que la facturation électronique ne se limite donc pas à une simple obligation légale, mais constitue un levier stratégique pour moderniser la gestion financière des entreprises. Si l’adoption de la réforme est encore timide, elle offre des opportunités considérables en termes d’efficacité, d’innovation et de compétitivité. Reste désormais à savoir si les entreprises françaises sauront saisir cette occasion pour repenser leurs processus comptables et intégrer pleinement les outils numériques dans leur fonctionnement au quotidien.
La facturation électronique sera-t-elle le point de départ d’une transformation plus large de la gestion financière ?
Par Valentin Gerbi, Country Manager France chez Payhawk