Comment la digitalisation permet aux organisations de devenir des entreprises à impact
Samsara, pionnier du Cloud des Opérations physiques Connectées, présente les principaux résultats de son étude internationale « The State of Connected Operations 2022 ». Cette étude de grande ampleur, menée auprès de plus de 1500 entreprises – dont 200 en France –, a pour objectif de mieux comprendre comment les organisations qui gèrent des opérations physiques (biens de consommation, distribution, logistique, …) se distinguent des autres grâce à la digitalisation, et quels bénéfices elles en tirent pour répondre aux nombreux défis du marché.
3 grands enjeux ressortent de l’étude :
- la compétitivité et la résilience
- l’efficacité et la satisfaction des employés
- la mise en œuvre des politiques ESG (Environnementales, Sociales et de Gouvernance).
Plus les entreprises sont digitalisées, plus elles ont un impact positif sur ces 3 domaines. Et plus elles se considèrent prêtes pour répondre aux défis d’un système global qui est en train de se réinventer.
« Les entreprises évoluent ces dernières années dans un environnement économique et opérationnel particulièrement instable. Si les cycles de grands défis économiques ont toujours existé, il y aujourd’hui une différence majeure : les avantages de la digitalisation », commente Valentin Chanmala, Directeur de Samsara France.
Résilience et profitabilité : les entreprises françaises accélèrent leur digitalisation
Au cours des deux dernières années, les entreprises des secteurs du retail, de la logistique et du transport ont fait face à de lourds défis. Parmi les difficultés qui continuent de peser le plus, les entreprises françaises citent les retards et perturbations d’approvisionnement (50 %), les pénuries de main d’œuvre (44 %), la réduction des marges (44 %) et l’augmentation du coût du carburant (41 %).
Dans ce contexte, elles sont toutefois quasi unanimes pour dire que la digitalisation de leurs opérations leur a permis de continuer à croître : 94 % déclarent que la digitalisation a amélioré leur capacité à faire face aux perturbations, et 90 % affirment avoir augmenté leur profitabilité.
L’étude montre que les entreprises françaises continuent de déployer activement les technologies leur permettant de faire face aux pressions du marché telles que l’augmentation du prix des carburants. 57 % déclarent avoir accéléré leur transition vers les véhicules électriques, 56 % ont mis en place des outils connectés pour contrôler les performances de leurs flottes (consommation, maintenance, …) et 55 % ont investi dans des outils d’optimisation des itinéraires.
Concernant les technologies émergentes comme l’IA et l’automatisation, près des deux tiers des entreprises interrogées (64 %) les déploient actuellement ou l’auront fait d’ici la fin de l’année, tandis que plus d’un quart (27 %) prévoit de le faire en 2023. Ce qui signifie que dans les 18 prochains mois, plus de 90 % des entreprises françaises auront mis en place ces technologies de dernière génération pour optimiser leurs opérations physiques.
La technologie au cœur des attentes des salariés sur le terrain
Les difficultés de recrutement et les pénuries de ressources humaines touchent de nombreux secteurs, notamment le transport et la logistique. 80 % des entreprises françaises déclarent avoir été touchées par une plus grande volatilité de leurs employés au cours des 12 derniers mois. A rebours de cette tendance, il est intéressant de noter que les entreprises ayant déployé des technologies d’IA ou d’automatisation déclarent en très grande majorité (89 %) que cela a permis de renforcer la fidélité de leurs salariés.
Plus largement, les entreprises interrogées soulignent les nombreux bénéfices générés par le déploiement des technologies connectées pour les salariés sur le terrain ou à distance : meilleure efficacité face à la concurrence (52 %), amélioration de l’engagement (44 %), renforcement de la confiance (49 %) ou encore meilleure capacité de recrutement (41 %). L’étude fait également ressortir que les deux principaux facteurs qui favorisent le recrutement et la fidélité des employés sont l’implémentation d’outils digitaux faciles à utiliser (57 %) et l’amélioration de la sécurité au travail grâce à la technologie (55 %).
« Si la technologie a grandement modernisé l’expérience des employés dans de nombreux secteurs, les salariés qui assurent le bon fonctionnement des opérations physiques – chauffeurs routiers, techniciens sur site, opérateurs en entrepôt, etc. – ont historiquement été moins concernés. On observe aujourd’hui un point de bascule et le développement rapide d’outils digitaux permettant à ces salariés sur le terrain de gérer beaucoup plus d’opérations à distance et de manière automatisée. Cela participe clairement à leur satisfaction, à leur efficacité et à leur fidélité », souligne Valentin Chanmala.
Être plus durable pour avoir plus d’impact
La mise en œuvre des politiques ESG est le troisième enjeu clé qui ressort de l’étude. La quasi-totalité (99 %) des entreprises françaises interrogées ont mis en place un programme de développement durable ou prévoient de le faire dans les deux prochaines années. Pour 89 % d’entre elles, avoir des opérations plus durables est une priorité « haute » ou « vitale », et elles sont autant à avoir mis en place des indicateurs de performance dédiés.
Au-delà de cette tendance très nette, l’un des enseignements phares de l’étude est la mise en lumière du lien direct entre le déploiement des politiques ESG et les impacts positifs en termes de compétitivité des organisations – aussi bien vis-à-vis des clients que des employés. 57 % des entreprises déclarent que leurs initiatives et investissements en développement durable se sont traduits par une plus grande attractivité des talents ; 49 % confirment une plus grande satisfaction des employés ; 51 % affirment qu’elles accèdent à davantage de prospects et d’opportunités d’affaires ; et 50 % disent avoir plus d’intérêts de la part des investisseurs.
« Les clients comme les employés attendent aujourd’hui des entreprises qu’elles soient responsables des impacts de leurs opérations, et qu’elles contribuent proactivement à l’amélioration du bien-être social et de l’environnement. C’est désormais un facteur de compétitivité : les entreprises ont la responsabilité d’aller vers un système plus durable, et d’en tirer profit. De même que la digitalisation leur a permis de traverser des crises majeures ces deux dernières années, c’est la digitalisation des opérations qui leur permettra de devenir des entreprises à impact », conclut Valentin Chanmala.