Comment l’efficacité énergétique changera notre quotidien
La transition énergétique est désormais un enjeu de société. D’un point de vue environnemental, la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des énergies fossiles, la recherche de solutions alternatives et renouvelables sont autant de motivations pour agir.
Mais l’enjeu a aussi une dimension économique importante, tant pour les entreprises, pour améliorer leur performance énergétique, que pour les collectivités et les ménages car, en matière d’énergie, mieux consommer signifie aussi moins consommer.
Les économies d’énergie figurent parmi les axes prioritaires de la transition énergétique. Dans ce contexte, la définition de l’efficacité énergétique est une évidence : c’est la solution pour minimiser les consommations énergétiques. Cela passe par une multitude d’actions et de solutions techniques déployées sur le terrain, à l’échelle de tout un territoire comme d’un seul bâtiment, d’un atelier ou encore d’une ligne de production. Seule certitude, chacun peut – et doit – apporter sa pierre à l’édifice. En France, les ingénieurs en efficacité énergétique ont permis de réaliser de réels progrès dans tous les secteurs. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les nombreux exemples de réalisations menées par des spécialistes de l’accompagnement de la transition énergétique comme Dalkia, filiale du groupe EDF.
Tous concernés par l’efficacité énergétique
Dans un secteur tel que le bâtiment, qui représente à lui seul 44 % de l’énergie consommée en France et émet 123 millions de tonnes de CO2, les enjeux sont énormes. Pour ne citer que les bâtiments tertiaires, ceux-ci devront réduire de 60 % leur consommation d’énergie en 2050 par rapport à la situation de 2020. Autre objectif clairement affiché par les pouvoirs publics, la rénovation énergétique de 500 000 logements par an à partir de 2017 !
Les économies d’énergie et la réduction des gaz à effet de serre sont désormais rendues possibles par des mesures ciblées d’efficacité énergétique : les travaux d’isolation des logements et des bâtiments publics, l’utilisation des nouvelles technologies numériques pour piloter à distance les installations énergétiques, le recours à des systèmes de chauffage collectif tels que le raccordement à un réseau de chaleur urbain. Au passage, il faut noter que si les réseaux de chaleur existent depuis de nombreuses années, ils sont alimentés désormais par plus de 50 % d’énergies renouvelables en moyenne, à commencer par la biomasse. Aujourd’hui, les déchets de l’activité forestière permettent de chauffer des logements, des hôpitaux, des piscines et des bâtiments publics.
Dans les entreprises, l’efficacité énergétique et les baisses des consommations permises par des travaux d’isolation thermique, la récupération de chaleur issue des process industriels ou l’investissement dans de nouveaux équipements induisent une réduction des coûts directs et indirects. Les entreprises gagnent ainsi en compétitivité et deviennent plus vertueuses : c’est une façon de s’engager concrètement sur la voie du développement durable. Les initiatives telles que la production simultanée de chaleur et d’électricité (cogénération) ou encore la valorisation des déchets se multiplient.
Dans le même temps, le niveau d’exigence évolue avec, entre autres, le développement de nouvelles notions telles que l’efficacité énergétique saisonnière définie par la directive européenne Ecoconception, notamment pour les équipements de chauffage et de production d’eau chaude.
C’est dire si le champ d’intervention de l’efficacité énergétique est vaste.