83% des managers affirment que la charge de travail impacte leurs relations avec les équipes
Aujourd’hui, être manager est tout sauf simple. Les managers doivent faire face à la pression, la surcharge de travail, la charge mentale, ainsi que la solitude. C’est ce que révèle la dernière étude menée par Factorial, en collaboration avec Beyond Research Group, auprès de 1000 managers en France, Espagne, Italie, Allemagne et Portugal.
L’objectif de cette étude était de mettre en lumière les enjeux du management moderne et les axes pour améliorer leurs situations quel que soit le pays où ils se trouvent.
Un constat alarmant, mais partagé : les managers sont à bout
L’étude révèle que plus de 43 % du temps des managers européens est encore absorbé par des tâches manuelles et répétitives, les éloignant de leur cœur de mission : le pilotage humain. En France, 69 % des managers déclarent qu’ils seraient plus efficaces s’ils passaient moins de temps sur ces tâches, et 83 % estiment que leur charge de travail nuit à la qualité des relations avec leurs équipes.
Partout en Europe, la gestion de situations critiques et de problèmes d’organisation fait partie intégrante du quotidien managérial. Une proportion importante de projets échoue à cause d’un manque d’organisation interne.
En France, le taux d’échec s’élève à 40 % (comme en Italie et au Portugal) contre 32 % en Allemagne. L’énergie qui devrait être consacrée à des tâches à forte valeur ajoutée est monopolisée par des enjeux d’organisation.
Pire encore : près de la moitié des managers affirment que leur entreprise a perdu de l’argent à cause de décisions prises sur la base de données erronées ou obsolètes (43 %). Également, 80 % des managers admettent s’appuyer sur leur instinct plutôt que sur des données.
Pour que les entreprises et leurs collaborateurs prospèrent, il est essentiel d’instaurer une culture axée sur les données. Cela commence par fournir des données centralisées et en temps réel, facilement accessibles et compréhensibles pour les dirigeants.
Manager ne devrait pas rimer avec galérer
Le coût de ces problèmes n’est pas seulement opérationnel : il est humain aussi. Ce stress continue d’accompagner ces salariés, même lorsqu’ils rentrent chez eux. Si 74 % des managers portugais disent que le stress lié au travail impacte leur vie personnelle, ce chiffre dépasse les 60 % pour les Français. La majorité des managers ramènent leurs frustrations à la maison – et souvent plus tard qu’ils ne le devraient.
Travailler en heures supplémentaires pour compenser les inefficacités est courant : de 57 % en Espagne à 68 % en Allemagne, et de 62 % pour la France. Il s’agit d’un double fardeau car ils ont moins de temps personnel et de moindre qualité. Par ailleurs, 26 % déclarent que le rôle ne correspond pas à ce qui leur avait été promis.
Plutôt que de piloter avec une vision claire, ils se retrouvent englués par des tableaux Excel, des e-mails et des validations à répétition. Près de 41 % de leur temps est consacré à des tâches à faible valeur ajoutée.
Partout en Europe, les managers sont unanimes : il n’y a pas assez de temps dans la journée pour remplir leurs fonctions de manière optimale. Ils s’accordent également sur la perte de temps que génère un manque d’intégration entre les systèmes. En moyenne, ils utilisent 4 outils différents chaque jour pour gérer leur travail, dont la plupart ne communiquent pas entre eux ; ce qui ferait perdre entre 14 et 18 jours de travail complets chaque année.
Pourtant, les managers sont guidés par une lueur d’espoir. Pour eux, la plupart de ces problèmes sont évitables, et ils sont convaincus qu’ils seraient plus efficaces (69 %), plus épanouis (72 %) et plus disponibles pour leurs équipes (79 %) si certaines missions répétitives étaient automatisées.
Unifier les processus permettrait de passer moins de temps à chercher l’information, et plus de temps à l’exploiter. La technologie pourrait alors libérer les managers des tâches administratives pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle de leader.
Une campagne massive à destination des managers
Pour Factorial, il ne suffit pas de donner un meilleur titre à un collaborateur pour en faire un bon manager, il faut également lui donner les bons outils. En centralisant les processus RH, financiers et opérationnels, notamment via la solution de Factorial, cela permettrait de gagner un temps précieux pour mieux diriger, coacher et inspirer leurs équipes.
Ainsi, pour appuyer ce propos, l’entreprise a initié une grande campagne en Europe, « La vie de manager ». Lancée dès la deuxième semaine d’avril 2025, cette campagne décline différentes actions mettant en lumière la situation et les besoins partagés de toute une catégorie de salariés dans plusieurs pays européens.
Outre cette étude, Factorial a également imaginé un faux documentaire satirique avec l’agence Fuego Camina Conmigo mettant en lumière un portrait étonnant et poignant du quotidien managérial.
Joséphine de Sevin, Senior Content Manager, chez Factorial commente : « Il était temps de changer de regard sur les managers. Ils sont souvent perçus comme les “méchants” au travail, alors qu’ils sont nombreux à souffrir en silence, sans outils adaptés ni reconnaissance. Notre objectif est simple : les remettre au centre de l’équation humaine et technologique de l’entreprise ».